lundi 29 décembre 2008
jeudi 25 décembre 2008
Comment dire Joyeux Noël de façon originale ?
En ne le disant pas ?
Avec un souhait, un seul: soyez heureux, tous !
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Mes photos
vendredi 19 décembre 2008
Commentapub - version papier
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Une publicité pour envoyer les migraineuses chez leur médecin...
On voit, en petits caractères, sous le pitch publicitaire, la mention suivante:
Parce que Guylaine Tremblay, dans la vraie vie, elle a les yeux bruns très foncés. Lui ont adouci le regard ? C'est con.
Ça me fait penser... Marie-France Bazzo, quand elle a commencé à faire de la télé, elle était brune. Naturellement brune. Ben "ils" (allez savoir qui) l'ont comme qui dirait "obligée" à se pâlir les cheveux, à carrément se blondir, pour adoucir son image. Et elle l'a fait. Frinchement.
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Ah pis ça, là... Du Bailey's Café. J'veux même pas savoir que ça existe. Bon.
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Commentapub
jeudi 18 décembre 2008
Questions sans réponses
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Commentapub, Questions sans réponses
samedi 13 décembre 2008
La tague d'la sacoche
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : N'importe quoi, Tests et Questionnaires
vendredi 5 décembre 2008
Vieux minou
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Raoûû
samedi 29 novembre 2008
Séparés à la naissance
Le chanteur de Rammstein, Till Lindemann...
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Séparés à la naissance
Trois coups d'coeur et... un coup d'masse
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Bon. CSI Vegas, j'en ai plein mon truck. Tout ce que j'aimais de cette émission a disparu, comme la psychologie des personnages fouillée et lentement révélée... Catherine, qui n'a plus aucune espèce de texture (ni d'intérêt) depuis que son père est mort... Warrick emberlificoté dans un invraisemblable complot... Et que dire de la disparition de Sara ? Sacrilège. Mon personnage préféré, en plus... pffuiiit. J'ai passé tout un épisode les yeux fermés, écoeurée (celui des combats de chiens), et j'éprouvais de plus en plus de difficultés à écouter un épisode au complet... Alors j'ai décidé: fini, CSI. J'écoute pus. F-i-fi, n-i-ni. Bon.
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Les coups d'coeur, maintenant:
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Je n'ai jamais eu de parfum de ma vie, parce qu'à chaque fois que j'en essayais un, ça tournait au cauchemar olfactif. J'ai une peau très acide, et chaque parfum essayé dans le passé finissait par tourner, et me faire dégager une très odieuse odeur de mouffette... pouark. J'avais fini par abandonner l'idée. Puis, en septembre dernier, ma mère m'a ramené de son voyage à Paris un échantillon de parfum joliment appelé Eau du Bonheur. J'ai pris le risque d'essayer, des fois que... oh ! Miracle, la madame sentait full bon ! Mais j'allais vite déchanter: ce parfum n'est disponible nulle part au Québec, et les nouvelles dispositions des douanes empêchent maintenant la maison Fragonard d'expédier du parfum par avion. Snif. Par contre, rassénérée par l'expérience, je me suis mise à chercher une odeur qui me ferait aussi bien, mais qui se trouverait facilement ici. Ça a pris du temps, ça a pris des échecs nauséabonds, mais... j'ai trouvé. Chez Fruits et Passion, la collection Buriti. Houlalala que la madame aime ça. Et bordel que la madame sent bon. Pour tout dire, la madame est rendue parfumholique.
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Les deux autres coups de coeur sont de nature musicale. D'abord, Ian Kelly. J'ai fait sa connaissance grâce au clip de la pièce Wiser Man, qui m'est rentré direct dedans. Puis, j'ai su qu'il était montréalais (ce qui explique probablement pourquoi aucune de ses chansons n'était trouvable sur LimeWire). Enfin, ma très chère cousine Josée m'a appris qu'elle avait réservé le disque en question à la bibliothèque il y a un moment, sans trop savoir, à la pêche musicale. Et qu'elle avait le disque en main, là, maintenant. Oh yeah. C'est tellement bon que le disque fait d'la boucane à force de tourner dans l'lecteur. Et ça a été illico inscrit sur la liste des trucs-à-acheter-de-toute-urgence-quand-fonds-disponibles.
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Juste en-dessous de Ian Kelly, sur cette liste, se trouvent... Kings of Leon. Encore une fois grâce à un clip, la toune Sex on Fire est venue à mes oreilles. ÔW ! Tellement trop bon ? Et grâce à ce cher LimeWire, j'ai pu me familiariser avec l'oeuvre de ce groupe originaire du Tennessee. J'aime tellement ça découvrir un groupe ou un artiste qui me fait tripper toune après toune, c'est comme un peu tomber (musicalement) en amour à chaque fois. Et ça me confirme que rien, mais absolument rien, ne me fait vibrer comme la musique. Sans musique, je mourrais.
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Coup d'coeur, Coup d'masse, Full plaisir, Muzik
samedi 22 novembre 2008
Questions sans réponses
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Questions sans réponses
lundi 17 novembre 2008
Envol
Envol (18" x 18")
samedi 15 novembre 2008
Bedaine Power
Note 1 : Mamans en puissance, ne montez pas sur vos grands chevaux. Je trouve votre œuvre admirable, et repeupler le Québec est une bonne cause.
Note 2 : J’adore les enfants, et ceux qui m’ont vu avec des ont pu constater que c’est réciproque.
Quand j’ai su que mon cousin s’était fait une nouvelle blonde, j’étais contente pour lui. Et quand j’ai su que la dite nouvelle blonde était une petite copine d’enfance avec qui j’avais passé ma cinquième année, j’ai trouvé que le monde était p’tit et j’ai eu hâte de la revoir. Quelques mois plus tard, rassemblée autour d’une piscine par une belle journée d’été, une partie de la famille maternelle a eu l’occasion de faire connaissance avec la nouvelle blonde du cousin, et moi l’occasion de la revoir après plus de vingt-cinq ans. Après accolade et becs d’usage, la première question de la nouvelle blonde du cousin fut : "Pis, combien t’as eu d’enfants ?" "J’en ai pas, juste un chat, ah ah !", lui répondis-je, à la blague. Là, à mon grand étonnement, elle se revire de bord, me tourne carrément l’dos et se met à parler avec quelqu’un d’autre. Mes yeux s’agrandissent, ma bouche s’arrondit, je suis comme qui dirait stupéfaite. Ma mère et moi échangeons un regard plein d’interrogation, et puis nous haussons les épaules à l’unisson. Je savais déjà que la nouvelle blonde du cousin avait enfanté quatre fois de deux pères différents, et voilà que j’apprenais avec un certain fracas qu’elle faisait partie de la grandissante secte Bedaine Power... Fuck. Considérablement refroidie par son étrange attitude, et légèrement écœurée de sa verbomotricité soutenue d’une voix aigüe, je me suis retranchée dans un de mes modes préférés : l’observation participante. J’ai pu, durant l’heure et demie qui suivit, détailler à loisir cette engeance de Speedy Gonzales qui me stressait par sa seule présence électrifiée. Je cherchais en vain ce qui avait pu me plaire chez cette fille il y a vingt-cinq ans… Bref, quand, au milieu du repas, elle a daigné poser son ô si dynamique regard sur moi, j’ai lancé la discussion sur nos vieilles connaissances d’enfance… ah, la maudite pas bonne idée !
Elle : "Eille, j’ai revu une telle, la semaine passée, elle a trois enfants !
Moi : Ah ! Moi j’ai croisé une telle autre chez Provigo, elle avait l’air en pleine forme !
Elle : Elle a combien d’enfants ?
Moi : Euh…
Elle : J’ai vu une autre pis sa sœur, l’autre jour, elles ont huit enfants à elles deux ! Pis tu t’souviens-tu de Machin ? Elle a eu des triplés !
Moi : …"
Devant mon peu d’enthousiasme à délirer sur la maternité de nos consœurs d’école primaire, la nouvelle blonde du cousin a de nouveau tourné la tête pour parler à quelqu’un d’autre.
Bon.
Là, un peu fâchée, dans ma tête, ça a fait :
"Coudon, toé chose, t’as-tu l’impression que ma vie a moins de valeur que la tienne parce tu nous a chié quatre marmots pis que moi j’en ai pas ???"
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Toute femme qui ne se reproduit pas n’est pas une vraie femme, c’est ça ? D’une certaine manière, c’est vrai. Ne serait-ce qu’au niveau biologique, la femme est construite pour enfanter, et c’est, dans l’absolu, son rôle pour perpétuer l’espèce. Fine. Mais de tout temps, des femmes ont refusé cette dictature de l’utérus. Longtemps elles n’ont eu d’autres choix que la religion pour éviter un sort dont elles ne voulaient pas, pour une raison ou pour une autre. De nos jours, Dieu merci, nous avons le droit de dire non sans autre forme de procès. Quoique…
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Demandez à n’importe quelle trentenaire sans enfants si elle ne sent pas une petite pression sociale, et vous allez voir… Si vous êtes game, demandez-lui donc pourquoi elle ne veut pas d’enfants.
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Et moi, pourquoi je ne veux pas d’enfants ? Disons d’abord que j’en voulais, que j’en aurais voulu, quand j’étais jeune. Et que si j’avais croisé l’homme avec qui j’aurais eu l’goût de bâtir une famille, j’en aurais probablement eu, des kids. Cela dit, aujourd’hui, nombreuses sont les raisons qui me font dire non : d’abord, je suis beauuuuuucoup trop parano pour enfanter. Je serais du genre à aller le reconduire à l’école en le tenant par la main jusqu’à ses dix-huit ans, minimum. Et chaque fois que mon kid ne serait pas à proximité, je passerais mon temps à me demander s’il n’est pas en train de se faire essayer par un pédophile, ou en train de jouer à un débile jeu vidéo abrutissant, ou encore toutes les atrocités que vous pourriez mettre ici en lieu et place de synonyme.
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Et puis à 36 ans, je trouve ça trop vieux pour être maman, sans compter que je n’ai toujours pas croisé celui qui me titillerait suffisamment les ovaires pour me faire changer d’idée… Non.
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Et puis, oh… je ne fais que penser à l’école pour défriser sur le champ : des mémos de professeurs émaillés de fautes, des méthodes d’enseignement parfois douteuses, des bulletins à rendre fou n’importe qui… Non.
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Et puis, juste à penser à l’idée d’avoir un enfant handicapé, ça me gèle illico les trompes de Fallope… comme la lecture de cet article, d’ailleurs. Aussi, je suis contre cet acharnement sur les bébés prématurés, c’est inhumain. Je serais du genre à faire signer un papier à mon médecin pour lui interdire toute forme de maintien de la vie artificiel sur un prématuré. Tous, et je dis bien tous les enfants fortement prématurés sont handicapés d’une manière ou d’une autre, ils n’ont carrément pas de vie. Et que dire des parents…
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Et puis, je suis égoïste, aussi : ça m’tente pas, moi, surtout à mon âge avancé, de me lever 15 fois par nuit, de changer des couches puantes, d’avoir les seins comme des montgolfières dégonflées une fois leur contrat effectué. Ça m’tente pas de tout donner à quelqu’un qui va m’envoyer chier à la puberté. Et juste à penser que je pourrais donner naissance à une fille qui risque de me faire vivre ne serait-ce que la moitié de ce que j’ai fait vivre à mes parents à l’adolescence… Non.
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Et puis, et puis… je vois tellement de gens qui n’auraient pas dû en avoir, d’enfants ! Tellement de parents incompétents, insouciants, inconscients, irresponsables, sans cœur… Tellement de parents qui se débarrassent de leurs enfants chez leurs propres parents parce qu’ils sont trop encombrants, tellement d’exemples flagrants que je vais cesser l’énumération maintenant.
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Non non non. Je ne veux pas d’enfants. Bon. Et ça me gosse qu’on me le reproche, subtilement ou pas. Ça m’insulte qu’on me regarde de haut parce que j’ai sciemment choisi de m’abstenir. Ça me fait chier qu’on pense que ma vie est incomplète parce que je n’ai pas enfanté. Arrêtez, mères de l’univers, de vous imaginer que vous avez le Bedaine Power et que vous êtes meilleures que nous, les inhabitées. C’est votre choix, tant mieux si ça vous rend heureuses, que ça vous comble, et que vous vous réalisez dans la maternité. Je trouve ça merveilleux, vraiment. Mais je refuse d’être considérée comme moins que femme parce que je n’ai pas donné la vie.
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Non mais
samedi 8 novembre 2008
Questions sans réponses
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Pourquoi ça dort toujours tellement mieux dans un lit frais lavé ?
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Pourquoi les personnages de séries et de téléromans ne portent jamais deux fois le même linge ?
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Questions sans réponses
mardi 4 novembre 2008
Le Gala de l’ADISQ 2008 vu par une (deux) bitch(s), en 33 points
Mais... l'affaire, c'est que je ne sais pas trop pourquoi je trippe comme ça. J'ai réfléchi toute la journée à la question suivante: pourquoi diable suis-je aussi excitée par le gala qui célèbre une musique que j'exècre, en général ? Parce que je vais vous le dire franchement: la musique québécoise récente, j'accroche pas. Mais pas du tout. Et la vérité vraie et intégrale, c'est que je n'ai jamais vraiment accroché, à quelques exceptions près. Si j'ai longtemps hésité à affirmer mon non-intérêt pour la musique québécoise en général, c'est que j'ai légèrement honte. Non mais c'est vrai, je suis souverainiste, ne serais-je pas censée tripper solide sur la musique de mon pays ? Je commence à peine à me donner le droit de ne pas aimer ça, et surtout le droit de dire que je n'aime pas ça. Un peu avant d'arriver chez Jo, tantôt, j'ai trouvé la réponse à ma question, finalement: j'ai juste full hâte de bitcher. Full hâte de me laisser aller à juger sans vergogne, à dire tout ce qui me passe par la tête sur cette belle faune de "phoney". Bon, j'adore Louis-José Houde, c'est vrai. Mais c'est ben l'seul que j'adorerai ce soir. C'est ça, finalement: j'aime le gala de l'ADISQ parce que j'aime bitcher. C'pas bô, hein ? Ben c'est ça pareil. Fait que si vous avez envie d'encenser Sylvain Cossette et de partager votre amour infini d'Alfa Rococo et de Tricot Machine... ne revenez pas sur ce blogue ce soir. ;o)
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2~ C'est vraiment space, l'ADISQ au Centre Bell: ambiance complètement différente.
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6~ Eille le zouf "chanteur" de Gatineau: ton cul à la vue, ça m'intéresse que dalle. Rhabille-toé, sans dessin.
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7~ Déjà, en ouverture de gala, un beau p'tit tableau de chanteurs souriants qui chantent ensemble en ayant l'air de tripper... eurk. Ça fait vraiment trooooop St-Jean-Baptiste..
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9~ C'est bien, qu'ils aient enfin arrêté de dire "les nominés". Ça a été très long, mais ils ont compris.
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Sa citation du jour: "J'suis encore dans mes émotions de maman, j'ai pas beaucoup de cerveau"... euh, c'est quoi la différence avec avant ?
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13~ Les meilleurs moments de remerciements de pochette: j'adore ça, ce concept-là. Imposs: c'est trop bon. Comment avoir l'air très très gêné en très très direct.
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17~ On a passé proche proche d'un coming-out d'Ariane Moffat. Ça s'en vient.
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21~ Y'a-tu quelqu'un qui peut me dire ce que l'omni(trop)présent Rachid Badouri fait dans la catégorie "Découverte de l'année" ?!??!
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24~ Je ne suis pas une fan de Céline. Pas du tout du tout. Mais on a beau ne pas être fan, force est d'admettre qu'il faut se soumettre. S'incliner. Et je le fais bien volontiers. Céline Dion est la plus grande chanteuse au monde, comme l'a si bien dit Plamondon. J'en avais le moton, c'est tout vous dire. Et l'hommage qu'on lui a rendu ce soir était à la hauteur de ce mythe vivant.
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25~ "Dollaradisq" : juste trop savoureux, surtout ces magnifiques images de René Lévesque que je n'avais jamais vues. Touchant.
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27~ Josée s'inquiétait d'en manquer un boutte, aux toilettes... fais-toi-z'en pas, c't'ait juste l'ennuyant et prévisible président de l'ADISQ, dont je n'ai même pas été foutue de me souvenir du nom.
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30~ Est-ce que Claude Dubois est malade ? Me semble qu'il est amaigri... ou bien ce serait le fait de changer des couches et donner des biberons plusieurs fois par nuit à 60 ans passés ?
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32~ Bien contentes que la petite Lévisienne (oui oui !) Ariane Moffat ait gagné la chanson de l'année: c'est mérité. Et merci Ariane pour tes remerciements clairs et concis. On apprécie.
33~ Louis-José: on t'aime. T'es l'meilleur des animateurs de l'ADISQ.
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Coup d'masse, I'm a bitch, Muzik, Tivi, VeUdettariat
mardi 28 octobre 2008
lundi 27 octobre 2008
En grande première
dimanche 19 octobre 2008
Le scrutateur qui trop scrutait
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Ça a commencé en grande lors de la réunion de formation: à peine s'étaient-on assis qu'il me reluquait le décolleté à qui mieux mieux. Décolleté qui, dois-je le dire, n’avait rien de vertigineux (idem pour le contenu du dit décolleté, en passant). La réunion durait deux heures : Roger n’a cessé de placoter durant deux heures. A voulu savoir pourquoi j’étais bloquiste (les greffiers étaient référés cette année par le Bloc). M’a trouvée "spéciale" (sic) quand je lui ai expliqué pourquoi je ne voterais jamais pour Harper. A tenté de m’expliquer pourquoi la guerre en Afghanistan était essentielle ("weillons, faut ben qu’ça travaille, les militaires, chose ! Pis fallait ben que quelqu’un arrête Saddam, chose, si on t’écoutait on l’aurait laissé tuer tout le monde ?!?"). Inutile de mentionner qu’il ne m’aura pas fallu grand temps pour comprendre l’ampleur de la catastrophe. Catastrophe qui s’est d’ailleurs précisée quand, excédée, je lui ai suggéré d’écouter le formateur, question de savoir ce qu’il aurait à faire le jour du scrutin : "Ben non, weillons, pas besoin, tu connais ça toé, m’a m’fier su toé, ma belle grand'fille !".
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Le jour J, ça faisait pas quinze minutes qu’on était assis, qu’il m’avait demandé si j’habitais encore chez mes parents, si j’étais vierge et depuis combien de temps je n’avais pas baisé. Mot pour mot. Imaginez ma bette empreinte de stupeur ? Illico, j’ai regretté de ne pas avoir changé de pôle. Et là, seulement là, je me suis rendue compte que quatorze heures, ça pouvait être long en
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En vrac :
~ Chaque fois qu’il voyait entrer une belle fille, il disait : "Oh wow, tchèque la belle petoune, a l’a des grosses boules, j’espère qu’elle s’en vient voter icitte !".
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~ Quand l’électeur quittait la table, il lui assenait un tonitruant "Joyeux Nowell !" (uh !??!)
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~ Chaque électeur qui énonçait son nom, Gilles Tremblay, par exemple, Roger lui demandait : "Eille coudon, tu connais-tu ça, toé, Ti-Zoune Tremblay ? Y restait sua rue principale !" À chaque électeur, on voyait Roger computer du hamster pour trouver un nom correspondant, et demander "Eille coudon ?". C-h-a-q-u-e putain d'électeur. Y’en a eu 179 dans notre pôle. 1-7-9.
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~ Il avait découpé des jokes dans Le Lundi pour me les lire. Trois pages de jokes. Une par une. Qu’il riait tout seul comme un gros colon.
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~ Il a donné trois bulletins de vote à une seule et même madame. M’en rendant compte, à son retour de l’isoloir, je me lève et je retourne dans l’isoloir avec la dame, lui demandant sans regarder de me donner le bulletin qu’elle a coché. La madame n’entend pas. La madame est sourde. Alors je dis plus fort "Donnez-moi le bulletin que vous avez coché !" La madame est v-r-a-i-m-e-n-t sourde. Je répète, encore plus fort : "DONNEZ-MOI LE BULLETIN QUE VOUS AVEZ COCHÉ !!!" Et là, le silence total se fait dans la salle. Un fucking gros silence gênant, et toutes les têtes se tournent vers moi, interrogatives. J’ai chaud, j’ai vraiment chaud. Il n’est que midi trente.
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~ Il était d’une telle lenteur à déchirer le coupon du bulletin de vote, que l’électeur qui attendait de récupérer enfin son bulletin pour le crisser dans l’urne au plus sacrant levait les yeux au ciel, et parfois même soufflait du nez. Parce que Roger, ne se contentant pas seulement de prendre tellement son temps, regardait partout ailleurs voir ce qui se passait, au lieu d’être à son affaire et de déchirer le coupon en moins de trois jours.
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~ Chaque fois qu’une belle fille venait voter, il faisait semblant de retenir son bulletin de vote quand elle voulait s’en emparer. Et quand elle revenait de l’isoloir, il faisait semblant de jeter son bulletin derrière lui. J’avais beau lui répéter qu’il n’avait pas à être aussi familier avec les électeurs, que sa jobbe consistait à leur donner leur bulletin et non pas à jouer avec, il me répondait invariablement : "Ben weillons, y rient, y trouvent ça drôle !". J’ai fini par lui répondre : "Ben oui, qu’est-ce que vous voulez qu’y fassent ? Qu’ils vous traitent de cabochon ? Ben non, y rient ! Vous connaissez pas l’expression qui dit que c’est pas parce qu’on rit que c’est drôle ?"
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~ Tellement pas subtilement, il collait sa chaise sur la mienne sans arrêt. Chaque fois qu’il se levait je tassais sa chaise, et j’ai fini par lui demander de rester de son côté de la table. Il m’a répondu : "Ben weillons, fais pas ta farouche, t’es tellement belle, pis tu sens tellement bon, c’est normal qu’on veuille se coller !". Sainte-Gougoune.
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~ À un moment, il est entré un électeur noir dans la salle (évidemment, on est à Lévis, là, des Noirs, y’en a pas trois tonnes, hein. Y’en a, mais disons que quand tu en as vu trois dans la même journée, c’est quelque chose comme un record. Bon.). Alors l’électeur noir entre dans la salle, et Roger de s’exclamer : "Crisse, un nègre ! J’espère qu’y vient pas voter icitte, lui !". Calvaire.
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~ Chaque fois que je sortais un truc de mon sac, un livre, d’la bouffe, du jus, des kleenex, name it, il se penchait vers moi, vraiment penché, et posait mille questions : "Eille c’est quoi c’livre-là, tu lis-tu beaucoup toé ? Eille, c’est quoi c’sandwich-wrap-là ? C’tu toé qui l’a faitte ? Sont meilleurs chez McDo ! On dirait un gros batte, hein ?" *soupir de désespoir*
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~ En théorie, il n’y a que le scrutateur qui a le droit de procéder au dépouillement du vote et de toucher les bulletins. Dès 18h (le vote se terminait à 21h30), j’ai commencé à angoisser. Je me disais que têteux d’même, on allait y passer la nuit, à ce foutu dépouillement. Je suis allée voir ma superviseure, qui s’était bien rendue compte que j’étais pognée avec un abruti, et faute de pouvoir le destituer parce que personne pour le remplacer, on a obtenu l’autorisation de splitter les rôles pour le dépouillement, me permettant ainsi de le faire. Fiou. Il a quand même trouvé l’tour de mélanger deux-trois bulletins de piles, mais comparé à ce que j’avais précédemment vu, c’était d’la p’tite bière.
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Travaillez aux élections, qu’y disaient ? Certes. Mais si jamais je retrouve le nom de ce débile profond sur mon assignation, là c’est garanti que je me fais changer de pôle. Voire de ville.
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
samedi 18 octobre 2008
Toile d'automne
Je pensais que j’arrêtais de bloguer parce que je n’avais plus rien à dire. Mais… moi, plus rien à dire, à 36 ans ? Je sais, ça s’pouvait pas. Comme je n’écrivais effectivement plus, j’pensais vraiment que c’était ça. Et avant-hier, j’ai eu comme qui dirait une révélation… enfin, à tout le moins un éclair de compréhension, disons. Ce n’est pas de bloguer qui m’insupportait le plus, en fait. C’était l'Autre. Les attentes des autres, plus précisément. Parce qu’au tout début, c’est pour moi que j’ai commencé à bloguer, c’est pour m’exprimer, pour cultiver ce petit jardin virtuel personnel à mon aise, à mon goût. Le temps passant, sans que je m’en rende compte vraiment, c’est pour les autres que je bloguais plus souvent qu’autrement. Et ça, c’est pas bon. Parce que tout doit partir de soi, et tout doit y revenir, ultimement.
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M’en était même pas aperçue, mais c’était devenu une corvée pour moi que de visiter tous ces blogues et de me creuser la caboche pour trouver quelque chose à commenter. Ça n’a rien à voir avec la qualité et l’intérêt des dits blogues, c’est juste que je me sentais obligée de le faire et Dieu sait que j’haguis me sentir obligée à quoi que ce soit. Et à la fin, je me sentais aussi obligée d’écrire sur mon blogue, juste parce que des lecteurs s’attendaient à ce que je le fasse.
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Et c’est ainsi que j’ai perdu le goût de bloguer… parce que je m’y sentais obligée. Et ce presque deux mois de pause m’a permis de revenir à l’essentiel : écrire pour moi. Et mieux que ça : vivre pour moi. Voilà. :o)
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Mes photos, WebAquarium
samedi 23 août 2008
Goudebaille
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J’ai exprimé en ce lieu virtuel toutes sortes d’émotions, j’ai laissé s’évaporer quelques montées d’lait bien senties, j’ai donné libre cours à une plume parfois enflammée… j’ai vécu, ici. Ici, c’est une partie de ma vie. Et c’est pour ça qu’ici, ça restera en ligne à tout jamais. Même si je ne devais pas y revenir.
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Véronique, Pascal, Isabelle, Valérie-Ann, Mathieu, Valérie, Carolyne, René, Josée, Guy, Ève, Pierre, Erick, Christian, Marie-Pierre, Thessa, Nathalie, Julie… pour moi, vous n’êtes pas des blogueurs. Vous êtes des humains qui bloguent. Ça paraît pas d’même, mais ça fait toute une différence. Je vous remercie, tous. Vous m’avez fait rire, vous m’avez fait réfléchir, vous m’avez, dans certains cas, fait très chier. Vous m’avez retenue ici bien plus longtemps que je ne l’aurais cru. Vous avez, chacun à votre manière, mis de la vie sur ce blogue, et par ricochet dans mon quotidien. Et même si vous n’êtes pas présents dans ma "vraie vie", je vous aime de la même manière. Et vous, les lecteurs silencieux, que StatCounter estime d’ailleurs nombreux, je vous remercie aussi. Je n’aurai jamais su ce que vous veniez chercher ici, mais ça m’a fait plaisir de vous le donner.
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Je cesse d’écrire ici pour un temps, et qui sait, peut-être pour tout l’temps. Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que ma vie est à un carrefour capital, en ce moment, et que j’ignore où le cours de mes jours va encore me charrier.
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Ce blogue est en jachère, comme dans : laisser reposer une bonne terre. Allez… au revoir, tous. Goudebaille. À un de ces jours, maybe.
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Autoportrait (22" x 22")
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Mon TOP~200 (positions 1 à 5)
6 juillet 2003. Centre Bell, Montréal. Seize rangées seulement me séparent de celui que j’ose appeler mon idole. De celui que je considère comme un Créateur Absolu. Avec les majuscules, oui. Un Créateur Absolu, c’est un être qui crée, d’abord, qui évolue sans cesse, qui cherche toujours à exprimer au mieux ce qui habite, voire hante son âme. Un Créateur Absolu, c’est aussi un artiste qui, de par sa démarche et ses œuvres, inspire d’autres créateurs. Un Créateur Absolu, enfin, c’est quelqu’un qui, parvenu à être financièrement à l’aise, met ses ressources à la disposition d’autres artistes, question de stimuler la création tout court, la sienne comme celle des autres. Le 6 juillet 2003, donc. Quand les premières notes de Signal to noise ont envahies la salle, un frisson de jouissance anticipée a parcouru mon corps. Et quand sur l’immense écran du fond de la scène est apparue une pleine lune, c’est comme si j’accédais à une autre dimension... Ma tête s’est renversée d’elle-même vers l’arrière, et j’ai passé pratiquement toute la pièce les yeux fermés, ailleurs. Radicalement ailleurs. Durant quinze minutes, j’ai cru en Dieu. Les seules et uniques quinze minutes de foi de ma vie. Ce fut bref et anormalement intense, ce fut une éternité, ce fut une instantanéité. Voilà. Ici...
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Petite note technique, quand même : une bonne part de l’intensité de cette pièce est redevable à l’incroyable présence de Nusrat Fateh Ali Khan (décédé en 1997), qui pratiquait le qawwali, un chant traditionnel musulman. Si vous cliquez ici, vous aurez la chance de voir l’hallucinant Pakistanais à l’œuvre avec son ami Peter, dans une des premières versions de Signal to noise. Impressionnant, vraiment. Le motton dans la gorge, à chaque fois.
2- Into the mystic – Colin James (2005)
Une autre reprise... mais celle-là, franchement, c’est la reprise des reprises. Cent fois meilleure que l’originale, à mon goût à moi, bien entendu. Et quand Colin en a gratté les premières mesures, lors d’un show où je ne m’attendais pas à l’entendre, j’ai eu les yeux plein d’eau. Je trouve que la voix de Colin n’est jamais aussi belle ni jamais aussi vraie que lorsqu’il donne dans la complainte, et Into the mystic en est l’exemple parfait. Ici...
3- Out of this world – Marillion (1995)
Bon, je sais que j’ai déjà dit qu’il me serait impossible de choisir ma toune préférée de Marillion. C’est vrai. Mais à la limite, s’il me fallait a-b-s-o-l-u-m-e-n-t choisir, genre si c’était une question de vie ou de mort ou d’un seul disque à emmener sur une île déserte (ce qui revient pas mal au même, doit-on en convenir), je choisirais Out of this world. Et à mon humble avis de fan finie, je pense que nous trouvons ici le meilleur bordel de solo de guitare de Steve Rothery. Et il y a des mots dans cette pièce… des mots qui me rappellent quelqu’un, des mots qui me rappelle quelque chose… M’enfin. Ici...
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So we live you and i
Either side of the edge
And we run and we scream
With the dilated stare of obsession and dreaming
What the hell do we want is it only to go
Where nobody has gone
A better way than the herd
Sing a different song
Till youre running the ledge
To the gasp from the crowd
Spinning round in your head
Everything that she said...
4- The Pot – Tool (2006)
J’aime le progressif. J’aime le métal. Or, Tool s’adonne au métal progressif. Que voilà un mix de genres qui me parle, wouahou ! En ce qui me concerne, c’est la meilleure toune du genre. Et, il me faut l’admettre, The Pot constitue pour moi un gros fantasme... Oui, enfin, bon, disons que ce chef-d’œuvre me donne le goût de jouer de la bass (encore !) et (c’est ici, le fantasme) de performer ça live, devant une grosse grosse foule, juste pour ressentir ce qui revient, comme énergie… Ici...
5- Cold Metal – Ayreon (2000)
Le métal froid, c’est une track de chemin de fer. La drôle de voix qui entonne cette douloureuse mélopée, c’est une fille qu’en a marre d’la vie et qui préfère encore crever que de souffrir, tout l’temps, tout l’temps. Cette chanson vient toucher une noirceur en moi, cette absence absolue de lumière qui à défaut d’être efficacement éradiquée revient périodiquement me hanter… Quand ça arrive, quand ce trou en moi devient béant, quand ce trop-plein en moi déborde, quand j’ai toujours plus de questions que de réponses, quand je me dis qu’à mon âge, je devrais avoir trouvé ma voie, avoir trouvé ma vie… j’écoute Cold Metal. Très fort. Et ça me fait du bien, toujours. Toujours. Ici...
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Mon TOP~200, Muzik, Souvenirs
vendredi 22 août 2008
La tradition du TOP~200 se perpétue...
jeudi 21 août 2008
Variations sur un même thème
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Création, Pastel sec
Mon TOP~200 (positions 6 à 10)
Voici ce que je considère comme la meilleure toune de Lanois. Ni plus, ni moins. À écouter très souvent et très fort, surtout vers la fin, quand la guitte glisse et distorsionne à souhait. Yeah. Ici...
7- Dance with you – Live (1999)
Non. Non, j’peux rien dire sur cette chanson. J’pleure trop. Snif. Ici...
8- Surrender – Elvis Presley (1961)
Si j’étais une vedette, j’aurais sûrement l’occasion de me faire poser tout un tas de questions, certaines plus pertinentes que d’autres. Et à la question "Quelle est votre chanson préférée d’Elvis Presley?", je répondrais sans hésiter : Surrender ! Ça dure moins de deux minutes, et c’est en ce qui me concerne du temps de pur bonheur. Ici...
9- Orion – Metallica (1986)
Dire que le génial bassiste Cliff Burton n’avait que 24 ans quand il est tragiquement mort, pas tellement longtemps après la sortie de ce classique du métal… ah pis tiens, tant qu’à en parler, si vous avez l’goût de vous taper LE solo de bass de l’histoire de la musique, cliquez ici. Bon. Parlons d’Orion, maintenant. Dès la première écoute, et très étrangement, je me suis dit que ça serait la toune parfaite pour mes funérailles. Don’t ask, je ne sais pas pourquoi. Sans jamais comprendre en quoi exactement, j’ai toujours eu l’impression que cette pièce me ressemblait, autant dans ses moments forts, intenses, que dans ses passages plus paisibles. D’où le désir qu’elle joue lors de mon départ… et aussi dans le désir secret de voir défriser quelques matantes. Ah ha ! Ici...
10- Run like hell – Pink Floyd (1988)
Je n’ai jamais eu le bonheur de voir Pink Floyd live. Mais juste pour vivre cette toune en direct, je ferais bien quelques kilomètres sur les genoux. Et je me souviens que plus jeune, à l'époque où je n'avais pas encore ce disque, je demandais à ma cousine Josée de me la faire jouer, sur le gros système de son de ses parents, encore et encore... ah, c’est juste trop bon, batêche ! Ici...
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Mon TOP~200, Muzik, Souvenirs
lundi 18 août 2008
samedi 16 août 2008
Mon TOP~200 (positions 11 à 15)
C’est grâce à cette pièce (en fait, grâce à son clip magnifique) que j’ai fait connaissance avec l'étrange petite fée islandaise. J'étais assise sur mon fauteuil, peinarde, quand cette voix unique est venue chercher quelque chose de très intense au fond de mes tripes... J’allais découvrir un univers absolument fascinant et ne plus jamais en décrocher. Ici...
12- Credo – Fish (1991)
Ah, Fish... Il se dégage un tel charisme de ce grand Écossais que c’en est presque palpable. Derek William Dick de son vrai nom, c’est avec lui à la barre que Marillion a connu ses premiers succès commerciaux (et ses derniers, faut-il malheureusement le dire). En quittant le groupe (ou en s’en faisant mettre à la porte, selon les versions), Fish a entamé ce qui allait s’avérer une fructueuse carrière solo. Credo figure sur l’excellent disque Internal Exile (j’adore ce titre), et j’ai bien dû écouter cette toune des millions de fois. Ici...
13- What does it take – Honeymoon Suite (1986)
Il y avait une émission de vidéoclips, canadienne, anglophone, tard le vendredi soir, je ne me souviens plus du titre de l’émission, l’animateur était un grand blond, j’avais la permission de me coucher très tard juste pour l’écouter… Bref, c’est là que j’ai découvert le groupe canadien Honeymoon Suite. C’était le clip de la pièce Wave babies (c’est plein d’pitounes en bikini, ça devrait vous intéresser, les gars), tiré de leur premier album éponyme paru en 1984. Mais… nous parlons de What does it take, ici, là… J’pas capable d’entendre ça sans avoir les yeux pleins d’eau. Il me vient un tas d’images de ma jeunesse évaporée... Comme la première fois où je les ai vus en show, à l’Agora du Vieux-Port, en 86 : mes copines et moi avions passé la journée là, il faisait tellement beau, on avait assisté de loin au soundcheck, puis nous avions vu, abasourdies, les gars du groupe approcher de nous : ils se dirigeaient vers la bâtisse voisine, question de se sustenter avant le spectacle. On a jasé avec eux, ils ont autographié nos t-shirts, ils avaient été vraiment très sympas, pas pressés pour deux sous, amicaux, généreux, bref, des bons gars. Un show fabuleux. Mais What does it take, c’est encore plus que ces souvenirs, pour moi… C’est l’essence même de la nostalgie. De ces jours où on avait tellement toute la vie devant nous qu’on ne se figurait même pas ce que c’était, vieillir… ces jours où notre vie n’était qu’un perpétuel présent… Je vivais les meilleures putains d’années de ma vie, et j’le savais même pas. Ici...
14- Secret world (live) – Peter Gabriel (1994)
Cette pièce me fait... m’a toujours fait... me fait toujours… me fera probablement tout l’temps… je sais pas, me fait quelque chose que je n’arrive même pas à nommer. Surtout ces mesures où, sur la scène, tout le monde se mets à tourner… ça me frissonne de partout. Et quand Peter dit "schhhuuut, listen", et que la basse hallucinante de Tony Levin embarque, et que ça repart en grand… Bref, eul’aime. Hors de tous les mots possibles. Ici...
15- Precious things – Tori Amos (1992)
Tiens, encore une toune "découverte". Parce que c’est grâce à Precious things qu’encore une fois j’allais faire connaissance avec une femme dont l’œuvre allait hanter mes oreilles. Ici... (P.S. Pas de clip pour l’originale de cette toune, juste des versions live et un pas/rapport/clip/manga…)
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Mon TOP~200, Muzik, Souvenirs
mercredi 13 août 2008
Mon TOP~200 (positions 16 à 20)
Voici une pièce légèrement atypique dans le répertoire de Colin, qui oscille habituellement entre le blues, le rock, le big band et la ballade/complainte (style d’ailleurs dans lequel il excelle). Carried away est d’un groove hallucinant, et il m’est totalement et viscéralement impossible de rester immobile quand j’entends ça. Yeah. Ici...
17- These eyes – Gowan (1997)
Tiens, encore une reprise que je préfère de loin à l’originale ! La vision que Lawrence Gowan a de These eyes est, comment dire… nettement plus sexy. Et tellement personnelle. Moi, les reprises calquées sur l’originale, ça m’emmerde. Tant qu’à reprendre une toune, emmène-moi ailleurs, montre-moi ce qu’elle te fait à toi, donne-lui une nouvelle dimension. Toutes choses que l’on retrouve dans ce cas-ci, et qui fait qu’il s’agit là d’une de mes chansons préférées du Canadien devenu chanteur… de Styx (oui, je sais, saugrenu... mais bon). Au fait, la douce guitare, vers la fin, vaut la peine de s’y rendre (à la fin, j’veux dire). Ici...
18- Pigeon – Jean Leloup (1996)
Encore issue de l’album Le dôme, Pigeon est sans contredit la toune de Leloup qui me fait le plus tripper. Il y a là une magie qui opère indéniablement entre le beat irrésistible et l’histoire que le Loup nous raconte. Ce don de savoir raconter une histoire, d’être capable de relater un fait, parfois plus ou moins anodin, en l’enjolivant, voire l’illuminant avec des mots qui transfigurent la réalité… bref, Leloup l’a, ça, et d’aplomb. Ici...
19- Moun Madinina – Mino Cinelu (2000)
2001... Mon premier été à Montréal… mon premier Festival de Jazz… nuit chaude et humide… parfaite pour la musique enivrante de Mino Cinelu… idéale pour la présence irradiante de ce magnifique musicien… souvenirs impérissables. Mmm. Ici...
20- Fumbling towards ecstasy (live) – Sarah McLachlan (1999)
J’aime bien l’ensemble de l’oeuvre de la jolie Canadienne, mais je ne l’apprécie jamais autant que quand ça distorsionne un p’tit peu, quand elle s’emporte et sort un tantinet de ce carcan de gentille fille sage qui est un peu (et à tort, je pense) sa marque de commerce. Et j’aimerais bien chanter, comme elle, qu’I won’t fear love… *soupiiiiir* Ici...
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Mon TOP~200, Muzik, Souvenirs
samedi 9 août 2008
Mon TOP~200 (positions 21 à 25)
J’avais 17, 18 ans, et un ami, Louis, qui avait l’auto de son papa quand il voulait. Et il voulait souvent... à notre grand plaisir commun ! Une Pulsar NX grise, avec un T-Top… nous avons roulé des heures, à cette époque bénie où le gaz était encore achetable, et que nous étions totalement inconscients des effets néfastes de nos promenades sur l’environnement. Ce printemps-là, Spot you in a coalmine connaissait un grand succès radiophonique, et nous avions acheté la cassette juste pour nous la passer en boucle… *soupir* Ici...
22- Brother L.A. – Daniel Lanois (1993)
Cette excellente toune figure sur mon album favori de Lanois, For the beauty of Winona. Elle fait aussi partie des tounes dont je n’ai pas grand-chose à dire parce que trop occupée à écouter. Et à chanter. Et à jouer du air drum. Et à tripper. Ici... (Daniel Lanois qui, au fait, remporte ici la palme de la pochette de disque la plus étrange de l'univers...)
23- A different corner – George Michael (1986)
À ce que je saches, c’est une toune de George qui est pratiquement inconnue, mais à mon goût, c’est une des meilleures. J’allais au Couvent, je trippais sur un garçon dont je ne me souviens même plus le nom… chaque soir je me passais cette chanson en boucle en rêvassant de longues marches sur la plage, et de toutes ces niaiseries cucu-la-praline dont rêvent les flounes de 14 ans naïvement inexpérimentées de la vie réelle… *re-soupir* Ici...
24- The last straw – Marillion (1987)
N’allez jamais oser me demander de choisir quelle est MA toune de Marillion, parce que vous m’infligeriez un atroce supplice. Sans blague. The last straw, disons, serait dans mon TOP-5 des tounes du britannique band. Dont ce fut d’ailleurs le dernier album avec Fish comme chanteur. Mon boutte préféré de cette toune préférée, ce sont ces (pas assez longues) secondes, à la fin, où embarque la chanteuse Tessa Niles, dont la voix me donne plus que des frissons. En fait, si j’avais pu être chanteuse, c’est d’une voix comme ça dont j’aurais rêvé. Ici...
25- Walking in London – Concrete Blonde (1992)
Chanson titre d’un album dont je vous ai déjà parlé ici, Walking in London est la toune de Concrete Blonde qui les représente le mieux, je trouve. Un beat fort, une ambiance tendance gothique, une bonne grosse basse bien grasse, un texte un brin torturé si bien rendu par la un brin torturée Johnette… bref, c’est bon. Ici...
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Mon TOP~200, Muzik, Souvenirs
mercredi 6 août 2008
Mon TOP~200 (positions 26 à 30)
Ceux qui ne sauraient pas encore que je trippe solide sur la guitare vont l’apprendre aujourd’hui: Mark Knopfler est un autre de ces génies de cet instrument qui ressemble tellement à une femme… en fait, à une taille et des hanches de femmes… c’est peut-être pour ça que tous les guitaristes font des faces extatiques quand ils jouent un solo ? Héhé… ;o) Ici...
27- Vanishing – A Perfect Circle (2003)
Hummmm… J’ai beau adorer la guitare, si j’avais pu, c’est de la basse que j’aurais joué. Enfin, si d’aventure j’avais eu les doigts plus longs que pour jouer du yukulélé… Et Vanishing aurait certainement été une des mes tounes préférées à jouer : la ligne de basse est évidente, puissante, irrésistible. Du pur mioum pour les oreilles ! Ici...
28- A spaceman came travelling – Chris de Burgh (1975)
Ce que j’aime le plus de Chris de Burgh, c’est son étonnante capacité à raconter des histoires... et celle-ci est très jolie, tant au niveau du propos que de la mélodie. Et elle figure sur ce qui est à mon avis l’un des meilleurs disques de l’histoire de la musique : Spanish Train and other stories, qui même si paru en 1975 ne se démode pas d’un poil. Ici... (le clip est hautement pas rapport... mais très rigolo !) 29- For whom the bell tolls – Metallica (1984)
Que je vous mette en contexte: j’ai eu le très grand privilège d’avoir une enfance bénie. Cette bénédiction s’est entre autres exprimée par le fait de grandir dans une famille élargie nombreuse, et de faire partie d’une fratrie reconstituée, en quelque sorte. Nous sommes cinq cousins/cousines d’âges rapprochés qui ont passé pratiquement toute leur enfance à jouer ensemble. En ordre d'âge: moi, l’aînée d’la gang, mon cousin Sylvain, ma cousine (et sœur de Sylvain) Josée, mon frère Martin et ma cousine Mélanie. Mélanie d'ailleurs qui a coutume de dire que même si elle est enfant unique, nous sommes ses frères et soeurs... À nous cinq, disons que nous avons assez de souvenirs pour passer plusieurs soirées à se les raconter ! Bref, nous nous trouvions dans la chambre de Sylvain, on avait 10-11-12-13 ans, on brettait, je pense que c’était l’époque où Sylvain s’adonnait au C.B. Un moment donné, j’entends des cloches qui sonnent, suivies d’un riff de guitare… Je demande à Sylvain, mais quessé ça, don ? Il me répond : Metallica. Je fais : Metallica ? Il fait : han han, Metallica. Vous devinez ce que je m’en vais vous dire, hein ? Bah ouais. Metallica venait de faire son entrée triomphante dans ma vie. Jusqu’au Black Album, entoucas. Parce qu’après ça, barf, vraiment, j’embarque pas trop. Mais le vieux Metallica, ouah ! Ici... 30- Inséparables mais - Arthur H (2000)
Ah, Arthur H et sa voix… non mais quelle voix. Et quel groove, bordel de Dieu ! Inséparables mais est une des meilleures tounes francophones de l’univers, à mon goût. Et cette guitte… houlà, cette guitte me donne des frissons de plaisir… à écouter très fort ! Oh, inséparables, oui mais, séparés… Inattendu, mais… espéré... Ici...
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Mon TOP~200, Muzik, Souvenirs