samedi 23 août 2008

Goudebaille

Eh ben voilà.
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J’ai exprimé en ce lieu virtuel toutes sortes d’émotions, j’ai laissé s’évaporer quelques montées d’lait bien senties, j’ai donné libre cours à une plume parfois enflammée… j’ai vécu, ici. Ici, c’est une partie de ma vie. Et c’est pour ça qu’ici, ça restera en ligne à tout jamais. Même si je ne devais pas y revenir.
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Véronique, Pascal, Isabelle, Valérie-Ann, Mathieu, Valérie, Carolyne, René, Josée, Guy, Ève, Pierre, Erick, Christian, Marie-Pierre, Thessa, Nathalie, Julie… pour moi, vous n’êtes pas des blogueurs. Vous êtes des humains qui bloguent. Ça paraît pas d’même, mais ça fait toute une différence. Je vous remercie, tous. Vous m’avez fait rire, vous m’avez fait réfléchir, vous m’avez, dans certains cas, fait très chier. Vous m’avez retenue ici bien plus longtemps que je ne l’aurais cru. Vous avez, chacun à votre manière, mis de la vie sur ce blogue, et par ricochet dans mon quotidien. Et même si vous n’êtes pas présents dans ma "vraie vie", je vous aime de la même manière. Et vous, les lecteurs silencieux, que StatCounter estime d’ailleurs nombreux, je vous remercie aussi. Je n’aurai jamais su ce que vous veniez chercher ici, mais ça m’a fait plaisir de vous le donner.
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Je cesse d’écrire ici pour un temps, et qui sait, peut-être pour tout l’temps. Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que ma vie est à un carrefour capital, en ce moment, et que j’ignore où le cours de mes jours va encore me charrier.
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Ce blogue m’a donné l’occasion, voire la permission, d’être celle que je suis vraiment. Quitte à parfois déraper, quitte à provoquer, quitte à déséquilibrer. Vous savez, je sais que je suis un drôle d’oiseau. Je l’sais ben’ trop. Les pépiements que j’ai poussés ici m’ont donné un air d’aller… et peut-être qu’un jour je pourrai être moi sans avoir constamment l’impression de déranger. Un jour.
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Ce blogue est en jachère, comme dans : laisser reposer une bonne terre. Allez… au revoir, tous. Goudebaille. À un de ces jours, maybe.
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Autoportrait (22" x 22")