samedi 16 août 2008

Mon TOP~200 (positions 11 à 15)

11- Joga – Björk (1997)
C’est grâce à cette pièce (en fait, grâce à son clip magnifique) que j’ai fait connaissance avec l'étrange petite fée islandaise. J'étais assise sur mon fauteuil, peinarde, quand cette voix unique est venue chercher quelque chose de très intense au fond de mes tripes... J’allais découvrir un univers absolument fascinant et ne plus jamais en décrocher. Ici...

12- Credo – Fish (1991)
Ah, Fish... Il se dégage un tel charisme de ce grand Écossais que c’en est presque palpable. Derek William Dick de son vrai nom, c’est avec lui à la barre que Marillion a connu ses premiers succès commerciaux (et ses derniers, faut-il malheureusement le dire). En quittant le groupe (ou en s’en faisant mettre à la porte, selon les versions), Fish a entamé ce qui allait s’avérer une fructueuse carrière solo. Credo figure sur l’excellent disque Internal Exile (j’adore ce titre), et j’ai bien dû écouter cette toune des millions de fois. Ici...

13- What does it take – Honeymoon Suite (1986)
Il y avait une émission de vidéoclips, canadienne, anglophone, tard le vendredi soir, je ne me souviens plus du titre de l’émission, l’animateur était un grand blond, j’avais la permission de me coucher très tard juste pour l’écouter… Bref, c’est là que j’ai découvert le groupe canadien Honeymoon Suite. C’était le clip de la pièce Wave babies (c’est plein d’pitounes en bikini, ça devrait vous intéresser, les gars), tiré de leur premier album éponyme paru en 1984. Mais… nous parlons de What does it take, ici, là… J’pas capable d’entendre ça sans avoir les yeux pleins d’eau. Il me vient un tas d’images de ma jeunesse évaporée... Comme la première fois où je les ai vus en show, à l’Agora du Vieux-Port, en 86 : mes copines et moi avions passé la journée là, il faisait tellement beau, on avait assisté de loin au soundcheck, puis nous avions vu, abasourdies, les gars du groupe approcher de nous : ils se dirigeaient vers la bâtisse voisine, question de se sustenter avant le spectacle. On a jasé avec eux, ils ont autographié nos t-shirts, ils avaient été vraiment très sympas, pas pressés pour deux sous, amicaux, généreux, bref, des bons gars. Un show fabuleux. Mais What does it take, c’est encore plus que ces souvenirs, pour moi… C’est l’essence même de la nostalgie. De ces jours où on avait tellement toute la vie devant nous qu’on ne se figurait même pas ce que c’était, vieillir… ces jours où notre vie n’était qu’un perpétuel présent… Je vivais les meilleures putains d’années de ma vie, et j’le savais même pas. Ici...

14- Secret world (live) – Peter Gabriel (1994)
Cette pièce me fait... m’a toujours fait... me fait toujours… me fera probablement tout l’temps… je sais pas, me fait quelque chose que je n’arrive même pas à nommer. Surtout ces mesures où, sur la scène, tout le monde se mets à tourner… ça me frissonne de partout. Et quand Peter dit "schhhuuut, listen", et que la basse hallucinante de Tony Levin embarque, et que ça repart en grand… Bref, eul’aime. Hors de tous les mots possibles. Ici...

15- Precious things – Tori Amos (1992)
Tiens, encore une toune "découverte". Parce que c’est grâce à Precious things qu’encore une fois j’allais faire connaissance avec une femme dont l’œuvre allait hanter mes oreilles. Ici... (P.S. Pas de clip pour l’originale de cette toune, juste des versions live et un pas/rapport/clip/manga…)