samedi 31 mai 2008

Mon TOP~200 (positions 111 à 115)

111- Child in time – Deep Purple (1970 original, 1992 compilation)
L’histoire se répète: j’avais acheté la compilation pour Perfect Strangers et Knocking at your back door, mais... c’est Child in time, qui m’était inconnue jusqu’alors, qui allait se retrouver sur le repeat perpétuel. La rumeur veut qu’Ian Gillan, le chanteur, soit depuis longtemps incapable de performer correctement cette toune. Peut-être n’est-ce que rumeur, comme bien des rumeurs, mais à l’entendre hurler et hurler encore, j’en ai mal à la gorge pour lui… alors qu’il ne soit plus capable de "la monter" ne m’étonnerait guère, et je suis sûre que ses cordes vocales s’en portent mieux. Cela dit, je conseille cette délirante pièce à toute femme en SPM : c’est jubilement défoulatoire, et ça fait un bien fou. Ici...

112- Lament – Jeff Martin (2006)
En 2005, quand j’ai su que The Tea Party se séparait, ça m’a fait une petite pépeine. Puis, quand j’ai su que le chanteur du groupe, Jeff Martin, continuait son p’tit bonhomme de chemin en solo, fini, j’avais plus de pépeine. Et quand son disque Exile and the Kingdom est arrivé dans les bacs, wouahou, je trippais vraiment. Tout ce que j’aimais de The Tea Party est encore là, avec un surplus de… comment dire… un surplus d’intimité. De personnelle vérité. Veut, veut pas, de la musique faite en groupe et de la musique faite en solo, y’a une différence. Et dans ce cas-ci, c’est une plus-value. La pièce Lament en est un exemple plus qu’éloquent. Ici...

113- No more tears – Ozzy Osbourne (1991)
Le genre de ligne accrocheuse qui reste étampée dans la mémoire auditive et qui vous hante des heures et des heures... sans parler de la ligne de bass et de guitte… houla ! Tout de même assez loin du métal saignant qu’Ozzy avait coutume de pratiquer dans sa délirante jeunesse, mais ça reste du bon rock bien mainstream qui s’écoute avec beaucoup de plaisir. Ici...

114- Connection – Elastica (1995)
Ma très chère cousine Mélanie a un amour certain pour le punk, que je ne partage malheureusement pas. Par contre, dans le cas de Connection, je dois m’incliner bien bas et admettre que c’est une excellente pièce. Dès les premières secondes, je me sens directement transportée derrière le volant de la Sunfire mauve que nous avions louée en 1997, pour enfin se taper la Gaspésie dont nous rêvions depuis un bout d’temps… À la vingtième seconde, quand la toune décolle, j’ai toujours un p’tit frisson de plaisir, et je nous revois toujours, elle et moi, les narines frémissantes, les yeux pas assez grands pour gober toute cette mer qui se déployait prodigieusement devant nous. *soupir* Ici...

115- Love to be loved – Peter Gabriel (1992)
Ah, Peter... Je pense, il me semble, vous avoir déjà prévenus de la présence répétitive de certains artistes au sein de ce TOP~200 ? Bon. Et je pense aussi avoir déjà dit que ça me gossait un ti-brin, les blogueurs qui faisait du remplissage avec des paroles de chansons ? Bon. Dans ce cas précis, cependant, il ne s’agit guère de remplissage (si vous me lisez régulièrement, vous devez avoir déjà compris que je préfère me fermer la trappe quand je n’ai rien à dire plutôt que de donner dans le stérile remplissage…). Non, il s’agit de donner une certaine réalité physique (même si virtuelle) à des mots qui me chavirent tant et encore. Des mots qui se faufilent dans les tordus replis de ma souffrance et qui me donnent le goût de dire : oui, c’est exactement ça. Oui. Tous ces mots pourraient être miens. Oui.

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So, you know how people are
When it's all gone much too far
The way their minds are made
Still, there's something you should know
That I could not let show

That fear of letting go.
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And in this moment, I need to be needed
With this darkness all around me, I like to be liked
In this emptiness and fear, I want to be wanted'
Cause I love to be loved
I love to be loved [x2]
Yes, I love to be loved.
.
I cry the way that babies cry
The way they can't deny

The way they feel
Words, they climb all over you
'Til they uncover you

From where you hide.
.
And in this moment, I need to be needed
When my self-esteem is sinking, I like to be liked
In this emptiness and fear, I want to be wanted
'Cause I love to be loved
I love to be loved [x2]
Oh I love to be loved.
.
This old familiar craving
I've been here before, this way of behaving
Don't know who the hell I'm saving anymore
Let it pass let it go let it leave
From the deepest place I grieve
This time I believe
And I let go [x2]
I can let go of it
.
Though it takes all the strength in me
And all the world can see
I'm losing such a central part of me
I can let go of it
You know I mean it
You know that I mean it
I recognize how much I've lost
But I cannot face the cost
'Cause I love to be loved
Yes I love to be loved
I love to be loved
Yes I love to be loved
.
On écoute cette merveille ici...

mercredi 28 mai 2008

Couleur peau

Quand j’étais floune, j’avais une amie qui s’appelait Kali. C’était la seule noire de l’école. Je me souviens très bien avoir voulu la dessiner, et me demander pourquoi c’était pas écrit "couleur peau / flesh tint" sur le crayon brun. Quoi, elle était bien brune, mon amie Kali, non ? Pourquoi le crayon pour me dessiner était "couleur peau / flesh tint" et pas le sien ? Je ne comprenais pas. Jouant récemment dans des crayons de couleur contemporains, j’ai pu constater que les enfants du 21ème siècle n’auront pas à se poser ce genre de questions. En effet, ce qui s’appelait "couleur peau" est devenu "pêche". Et ce qui se nommait "pêche" dans mon temps est devenu "orange pâle". Victoire de l’humanité ou bassesse du political correctness ? Sais pas.
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Il faudrait être aveugle et/ou mal informé pour ne pas avoir eu vent de la controverse issue d’un brûlant texte de Victor-Lévy Beaulieu. Si les prévisibles réactions outrées montrent bien à quel point VLB a le don de mettre le doigt où ça fait mal, peut-on dire sans crainte de se faire lapider qu’il y a là une vérité qu’il faudrait pouvoir nommer ? Je pense que ce que VLB essaie de nous dire, à sa spectaculaire manière, c’est que Michaëlle Jean a été l’objet de discrimination positive. Pourquoi jouer à l’autruche ? C’est pratique courante dans tous les milieux de travail, de nos jours. Non seulement pratique courante, en fait, mais pratique obligatoire dans plusieurs cas. Dans la police et la fonction publique, par exemple, il y a des quotas minimums à respecter. Ça, ça veut dire qu’à compétence égale, voire supérieure, le candidat dit "de couleur" ou "issu de minorités visibles" sera favorisé. Du racisme à l’envers, quoi.
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Je ne me considère ni raciste ni homophobe, ce qui ne m’empêche pas d’avoir peur des Chinois et d’exécrer les folles. Aimer tout l’monde, ça s’peut pas. Ne pas avoir de préjugés non plus. Encore une fois, cessons de faire semblant et de se foutre la tête dans le sable à la moindre discorde.
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Le racisme, comme l’homophobie, le sexisme ou la gérontophobie, c’est nier ses droits fondamentaux à un humain à cause d’une condition qu’il n’a pas choisi. C’est, par exemple, empêcher une femme de voter à cause de son sexe. Ou bien réserver les meilleures places d’un restaurant ou d’un autobus aux blancs. Ou encore ne pas vendre sa maison ou louer son logement à un "importé".
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Étant moi-même victime régulière de lipophobie, je pourrais vous entretenir longuement du statut de minorité très visible. On est toujours la minorité d’une majorité, quoiqu’on fasse, quoiqu’on dise. Et changer les choses, ça commence d’abord par les nommer. Par admettre qu’elles existent. La question à 100 piasses est: en sommes-nous capables ?

samedi 24 mai 2008

Mon TOP~200 (positions 116 à 120)

116- Desert Moon – Dennis de Young (1984)
C’est encore issu des 80’s, c’est hautement quétaine (j’en entends une couple crier au pléonasme), et j’adore ça. Dennis de Young était toujours le chanteur de Styx quand il a produit son premier album solo Desert Moon, et comme j’aimais déjà beaucoup Styx, j’avais acheté le long-jeu (Saigneur, le "long-jeu"… chuis sûre que mes lecteurs de moins de 25 ans se demandent de quoi je parle !). Avec Desert Moon, De Young s’est défoulé d’aplomb dans la p’tite ballade romantico-quétaine dans laquelle, il faut le dire, sa voix excelle. Officiellement en solo depuis 1999 (année où Styx l’a carrément foutu dehors, même s’ils s’en défendent, pour des raisons de santé), De Young obtient un succès certain à faire les salles en chantant les hits de Styx. Pendant ce temps, les gens qui achètent des billets pour les concerts de Styx en ignorant que le chanteur n’est plus Dennis De Young font une crise d’apoplexie en apercevant Gowan au micro du groupe. Surprise ! ;o) Ici... 117- The End – The Doors (1967)
J’ai eu une période très Doors, dans ma lointaine jeunesse; j’étais bien sûr fascinée par le charisme hallucinant (et halluciné) de Jim Morrison, et si j’aimais beaucoup toutes leurs chansons, c’est The End qui me chavirait. Et c’est encore elle qui me touche le plus. Rien d’autre à dire que c’est l’une des meilleures tounes de tous les temps. Ici...

118- We belong – Pat Benatar (1984)
Voici une toune sur laquelle je n’ai pas grand’chose à dire sinon que c’est bon. Très bon, même. :o) Ici...

119- State of grace – Coral Egan (2004)
Le deuxième album de Coral Egan est l’illustration parfaite de ce que je disais lors de l’inauguration du présent TOP~200 : "…je ne peux m’empêcher de penser à ces milliers de chansons que je ne connais pas et qui pourraient figurer ici… Combien d’albums existent que j’adorerais ?" La découverte récente de l’album My Favorite distraction m’oblige à tasser une toune pour la remplacer par State of grace, qui porte bien son titre. Ça ouvre l’album, ça commence tout doucement, et dès les premières secondes la voix à la fois puissante et cristalline de Coral nous emporte. Puis, ça s’emporte, justement, ça s’accélère, ça se guitarise, ça s’écoute et se réécoute en boucle depuis deux semaines. Bref, ça mérite sa place ici, et ça s’écoute ici. 120- Nothingman – Pearl Jam (1994)
Je ne crois pas être trop dans le champ si j’affirme que Nothingman est l’hymne de toute une génération… en tout cas l’un de ses hymnes. Et je n’en faisais pas partie. En 1994, je commençais l’université (sans me douter que j’allais y rester une dizaine d’années), et il y avait une fébrilité telle dans ma vie que je ne me suis pas sentie tellement concernée par la noirceur inhérente au grunge. Étais-je trop vieille pour embarquer dans cette vague déferlante ? Sais pas. Il y a pourtant des airs de l’époque qui me sont entrés directement dans l’cœur sans passer par mes oreilles avant, et Nothingman en fait partie. Ici...

jeudi 22 mai 2008

(encore des) Questions sans réponses

Pourquoi m’attends-je au pire en ouvrant un sac de fumier de mouton ?
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À quand du papier Q parfumé au Febreeze ? Ça serait mucho tendance, et ça éradiquerait les odeurs à la source, donc plus besoin de poush-pousher constamment. C’est la couche d’ozone qui serait contente.
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Qu’est-ce qu’on dit pour "araignée d’après-midi" ? Youpi ?
°
Parlant d'araignées… pourquoi, chaque fois que j’en vois une, j’ai l’irrésistible envie de l’appeler Clothilde ? Pas Georgette, pas Sonia : Clothilde. Est-ce que ça se soigne, docteur ?

mercredi 21 mai 2008

Chronique horticole

(oui, vous avez bien lu, trois billets le même jour... je blogue moins souvent en terme de jours, mais plus souvent en terme de billets...)
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L'automne dernier, Maman et moi nous nous sommes défoulées. Enfin, surtout Maman. Allez savoir pourquoi, la maison familiale, même si habitée depuis plus de 36 ans, n'avait jamais fait l'objet d'une quelconque décoration florale. Bon, Maman va me trucider si elle lit ça (elle n'aime pas qu'on divulgue les secrets d'état), mais... elle a une sainte horreur de se mettre les mains dans la terre. Peur de tomber sur quelque chose de gluant, paraît-il. Bon. Moi, j'ai pas c'problème-là, au contraire: j'adore m'en mettre plein les mains. Me ramène en enfance. Bref, jusqu'à l'an dernier, y'avait strictement rien de vert dans l'coin. Est-ce de voir sa fille capable de garder une plante verte plus de trois mois (ce qui ne lui était jamais arrivé avant) qui a donné l'goût à Maman ? Ça a commencé doucement, par un bambou. À l'expresse condition que je m'en occupe. Ensuite, l'automne dernier, ça été la révolution: deux carrés ont été grattés devant la maison, pour d'un bord y planter des bulbes de tulipes, et de l'autre planter une branche de lilas. Sans compter un peu de muguet et d'autres fleurs à bulbe non-identifiées. Inutile de vous dire que ce printemps, nous étions angoissées au max: qu'allait-il donc sortir de la terre ? Eh ben voilà de quoi ça avait l'air la semaine dernière:


Mignon, non ?
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Alors encouragée par cette exubérance multicolore, Maman et moi avons fait une razzia chez Jardins Hamel... et fillette a été mise à profit pour planter tout ça. Nous avons d'abord peint quelques blocs de ciment au gris assez inesthétique merci, puis avons planté de jolies pensées dedans. Ensuite, emportées par le pinceau autant que par le terreau, nous avons peint un damier sur cette tout aussi inesthétique empilade de blocs de ciment, pour en faire une pyramide fleurie:


Et puis Paternel s'est mis de la partie, en me patentant des supports sur mesure pour mes bras de galerie, afin de supporter de jolis bacs plein de fleurs et de fines herbes...



Fines herbes que j'ai d'ailleurs tenté de faire pousser moi-même:


Questions sans réponses

Comment un parent peut-il filmer son enfant se péter la fiole et continuer à filmer comme si de rien n'était pendant que son enfant souffre et braille ? Pour risquer de gagner 500 piasses à America Funniest Home Videos ? Abruti, va.
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Est-ce que les diabétiques peuvent se permettre ça, l'épilation au sucre ?
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Pourquoi, dans chaque fichu livre que je lis, je tombe toujours au moins une fois sur le si étrange mot "tintinnabule" ? Y'a-t-il une convention secrète, un code entre écrivains ?
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Si je loue un chalet à l'Île-Du-Prince-Édouard, peut-on me garantir par écrit que je ne serai pas à proximité de cette hystérique qui ne veut plus s'en aller ?
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Est-ce que quelqu'un a osé dire à Andrée Watters que son dernier clip (Minuit) est nul à chier partout ?
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Est-ce que Mike Myers est capable de jouer dans autre chose que des ostifies de films insignifiants ?
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Quelqu'un qui n'a jamais vu le film Flashdance (si ça existe) doit se demander, songeur, devant la pub du Kia Fest: mais quessé ça, c't'annonce-là ?

samedi 17 mai 2008

Mon TOP~200 (positions 121 à 125)

Je vous rappelle que lorsque le lien pour écouter la chanson vous dirige vers Imeem, vous n'avez qu'un extrait de la chanson. Si vous désirez l'écouter au complet, rien de plus facile: vous vous inscrivez sur Imeem. C'est gratuit, et c'est plaisant, ce qui fait au moins deux bonnes raisons de s'inscrire ! :o)
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121- Why can’t this be love – Van Halen (1986)
J’ai un souvenir limpide associé à cette chanson : je suis dans un champ de fraises, mon walk-man sur les oreilles, et entre deux fraises je recule la chanson encore et encore, juste pour me farcir le début d’la toune, que j’adore. Je me souviens aussi avoir laissé des traces rouges sur les touches grises de mon walk-man, à force de faire la navette entre les fraises et les dits pitons. Ici... 122- Feelin’ love – Paula Cole (1998)
Ça, là, c’est la parfaite toune de poteau, tant dans le beat que dans le propos. Ou alors la trame sonore parfaite pour un bain de minuit à deux, cet été… *on s’calme les hormones* Par ailleurs, je connaissais déjà Paula Cole avant d’entendre cette chanson sur la trame sonore du très beau film City of Angels. En effet, la jolie Paula à la jolie voix a été la choriste attitrée de Peter Gabriel durant la tournée Secret World Live. Leurs voix se marient à merveille, et Dieu qu’elle m’a manqué dans la tournée subséquente du maître Gabriel, où le rôle de choriste avait été confié à sa fille, Melanie. Oh, je n’ai rien contre Melanie Gabriel, au contraire, mais disons que son filet de voix n’a strictement rien à voir avec l’organe vocal de Paula…
You make me feel like Mister Sunshine itselfIci...

123- You’ve lost that loving feeling – The Righteous Brothers (1964, 1986 pour la trame sonore)
Si cette excellente chanson est originalement parue en 1964, j’ai officiellement fait sa connaissance grâce au classique film Top Gun, en 1986. V’savez, cette époque bénie où Tom Cruise n’était qu’un très bon acteur, rien de plus, rien de moins ? J’aime cette voix grave et chaude, et les harmonies vocales entre les deux chanteurs du groupe. À éventuellement inclure dans la playlist du bain de minuit… ;o) Ici...

124- Weeping Willow Tree – Colin James (2005)
Ah ben tiens, en voilà une autre à inclure dans la playlist cossonne… Je vous ai déjà parlé de mon très cher Colin, ici. Ah, Colin, Colin, Colin… non seulement il est beau à se pitcher din murs, mais il joue d’la guitte comme… comme… comme un Dieu. Disons-le. Une guitare dans les mains de Colin = un orgasme assuré dans les oreilles de Caro. Surtout entre les 35ème et 37ème secondes de la présente toune. C’est pas des farces, quand j’écoute cette chanson les yeux fermés, je me sens le body traversé d’étranges frissons de plaisir, et je suis prise d’un désir de… de… ben de… *insérez ici c’que vous voulez* ;o) Ici... oh oui, ici... (ah ha !)

125- Duchess – Genesis (1980)
Quand j’ai fait connaissance avec cette chanson, dans les années 80, je comprenais plus ou moins bien l’anglais, et je ne saisissais pas trop ce dont il était question dans ce texte, ce qui ne m'empêchait pas de beaucoup aimer ça. Plus tard, plus vieille, plus bilingue, j’ai été saisie par sa réelle signification… saisie surtout par le lien évident avec mes intérêts "scientifiques". En effet, c’est l’histoire d’une chanteuse inconnue, puis de sa gloire, et enfin de son déclin. C’est une pièce construite assez bizarrement… un peu comme la carrière de la chanteuse en question, peut-être : le début est très très long (plus de deux minutes), puis le centre est intense, fort, et la fin sans beaucoup de notes, presque abrupte… Ici...

P.S. J'adore la pochette de cet album...

jeudi 15 mai 2008

Nouvelle insipide du jour

Je viens de lire ici qu'une jeune brésilienne, Sheyla Almeida Hershey, a pour ambition de battre le record du monde en matière d'implants mammaires. Good, elle a bien fait de choisir cette région anatomique parce que, de toute évidence, c'est pas elle qui battrait le record du cerveau le mieux garni. Je suis tellement contente d'avoir des seins moyens, vrais, soyeux et joyeusement malléables... ET un cerveau. Tellement.
Photo: YouTube

mardi 13 mai 2008

Multi-Post *edit*

Voici le chat le plus déliramment drôle que j’aie jamais vu/entendu :


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Ça m’énarve tellement quelqu’un qui commence toutes ses phrases par “j’te dirais”… Si t’es pas sûr que tu veux m’le dire, farme don ta yeule.
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Eille, la maudite annonce de Philadelphia... la pitoune d’Albert est tellement aux anges qu’elle est capable de parler distinctement avec une pelletée de patates pilées pas avalée dans bouche. Faut l’faire.
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Vous avez toutte l’air d’une gang d’extra-terrestres hyper-stressés avec vos Bluetooth collés sua tête.
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Le mot laitte du jour : rotoculteur. Rrrrotoculllteuuurrr. Encore plus laitte si prononcé par Monique Jérôme-Forrrrrget.
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Un p’tit coup de questions sans réponses ? Go !
N’y a-t-il qu’un seul modèle de coupe de cheveux pour femmes passé 65 ans ? V’savez, cette courte boule trop frisée gris-mauve ? C’est laitte en tabarnak câlibine.
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Et puis dites-moi… les déficients profonds qui nous vantent les bienfaits de Pepto-Bismol sont-ils supposés nous donner l’goût d’en acheter ? Faudrait l’dire, hein, parce que moi, ces pubs, ça me fait très exactement l’effet contraire.
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Tsé, quand je vous dis que certaines fautes de français sont impardonnables ? En voici deux exemples de choix :
Ici, nous avons la première page (oui oui, le FRONTPAGE) du très sélect et très plein d’fautes Journal de Lévis. Sérieux, quand j’ai sorti ça du Publi-Sac, j’ai eu un haut-le-cœur. Passé tout proche de les appeler pour leur faire un blast de marde, et puis je me suis dit… barf, à quoi bon.
Et là, toujours sur la première page (oui oui, le FRONTPAAAAGE) de l’aussi sélecte revue/pub Qu’est-ce qui mijote, qui nous propose toute une sélection de délices… printanières. Sic, oui.
.EDIT: Cyrano m'informe que... "Orgues, amours et délices... Caro. Au pluriel, ces mots sont au féminin (encore qu'on peut employer le mot «amours» au masculin, si on ne veut pas faire trop littéraire)". Scuzez-la ! ;o).
En terminant, j’aimerais chaleureusement saluer matante Doris, qui m’a avoué en fin de semaine être lectrice assidue de ce blogue, et être ma "première fan". Salut aussi à son chum mononcle Michel qui, paraît-il, éclate régulièrement de rire tout seul, à l’ordi, en me lisant. Voilà pour moi deux très gentils compliments : merci ! :o)
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...j'oubliais... il vous reste trois jours pour voter pour vos préférés au Blogu'or 2008, et vous pouvez le faire ici !

samedi 10 mai 2008

Mon TOP~200 (positions 126 à 130)

126- Release – The Tea Party (1997)
Ça, c’est tellement mon arrivée à Montréal, le 30 mars 2001, que chaque fois que je l’entends, j’ai dans le nez des effluves de bitume... et de gazon. Pas le gazon gazon, non, plutôt le gazon magique qui a présidé mon départ vers la Grande Ville, et qui y a enfumé mes premières années. On a beau médire sur la drogue (et souvent avec raison), cette dernière fait tomber des inhibitions qui peut-être nous empêchaient de poser un geste, de mettre un pied dans une certaine direction… Geste et direction qui autrement nous glaçaient de peur. Je m’étais avec succès convaincue du contraire, pendant longtemps, mais… dès mon adolescence je rêvais de Montréal. Je fantasmais sur son anonymat libérateur, sur ses possibilités certaines, sur une hypothétique idée de la liberté. J’allais déchanter, mais ça c’est une autre histoire… Je suis contente d’avoir vécu le fantasme, mais je suis encore plus contente d’avoir constaté que souvent, le fantasme est fichtrement meilleur que la réalité. En fin d’compte, je suis heureuse d’y être allée, mais je suis encore plus contente d’en être revenue. Ici...

127- Everytime you go away – Paul Young (1985)
Encore une toune de ma jeunesse... ne vous avais-je pas prévenu de la prévalence d’une certaine décennie dans mes oreilles ? Alors… si cette douce chanson n’est reliée à aucun souvenir en particulier, elle me transporte quand même illico dans un… comment dire… un souvenir d’ambiance. C’est ça. Ça me rappelle l’ambiance de mon adolescence. Oh, bien sûr, elle a eu des détours plutôt rock’n roll, cette adolescence (demandez à mes parents !), mais dans l’ensemble, j’ai des souvenirs de couleurs pastels, de vêtements Ocean Pacific, et de belles p’tites tounes comme Everytime you go away, dont j’adore la voix du chanteur Paul Young (surtout dans la séquence de la fin, vers 4 minutes 50…). Ici...

128- Change – Tears for Fears (1983)
Tout premier succès du groupe britannique Tears for Fears, Change me fait surtout tripper à cause du xylophone. Je ne sais pas vous autres, mais le xylophone, moi, ça me branche. Serait-ce parce que c’est le premier instrument sur lequel j’ai pu mettre la patte en première année ? Je l’sais pas. Tout c’que je sais, c’est que j’aime ça en torpidlittle ! Ici...

129- Hold me now – Thompson Twins (1984)
Bon, là, franchement, j’ai beau me creuser l’coco, j’trouve rien d’autre à dire que c’est bon. Donc, c’est bon. Ah ha ! (Oh, ben tiens, si, finalement, j’ai quelque chose à dire : tôrrieu qu’à fait dur, la fille… enfin, si c’en est une). ;o) Ici...

130- La Villa Strangiato – Rush (1978)
Issue de l’album culte Hemispheres (culte, oui, comme plusieurs des disques de Rush, d’ailleurs), La Villa Strangiato est à mon sens l’une des meilleures tounes du trio canadien. En wikipédiant, on apprend deux faits intéressants : d’abord, cette magistrale pièce instrumentale de presque 10 minutes est inspirée d’un rêve du génial (et je pèse mes mots) guitariste Alex Lifeson. Comme quoi nos rêves peuvent changer la vie des autres… Ensuite, le chanteur/bassiste Geddy Lee a déjà raconté que l’enregistrement de La Villa Strangiato a pris à lui seul plus de temps que l’enregistrement complet de l’album Fly by night, et que si la pièce a été enregistrée d’une seule prise, il aura fallu 40 prises avant d’y arriver. Faut l’faire ! Et surtout, faut l’écouter ! Ici...

Héhéhé... *petit rire sardonique*

Une de mes quatre suggestions de Séparés à la naissance est parue dans La Presse aujourd'hui... Héhéhé... ;o)

jeudi 8 mai 2008

Du plaisir de découvrir

Ce qui m'a de tout temps fascinée des bibliothèques, c'est leur potentiel de découverte quasi infini. Prenez seulement la section disques: tant de galettes inconnues, c'est excitant ! Règle générale, j'embarque trois ou quatre disques que je ne connais pas, et puis j'ouvre grand mes oreilles. S'il arrive que la phase "découverte" dure juste assez longtemps pour que je me dise que je n'aime pas ça, il se produit parfois de petits miracles auditifs. Comme ce matin, où j'ai glissé l'album My favorite distraction de Coral Egan dans mon vieux et valeureux lecteur. Toune après toune, c'est la joie totale des oreilles. Sa voix magnifique et toute chaude + ses musiques envoûtantes = coup d'coeur du jour ! D'autant plus qu'elle a écrit paroles et musiques de ce deuxième disque. Remarquez, je n'ai rien contre les interprètes, qui arrivent parfois à chanter les airs des autres comme s'ils étaient les leurs. Mais j'ai une tendance presqu'exclusive vers les auteurs/compositeurs/interprètes; ma discothèque ne comprend que cela, ou presque. J'aime être séduite par un univers entier, personnel, j'aime me glisser dans cette bulle momentanée qu'est un disque. Une petite porte entrouverte sur l'univers d'un créateur... c'est beau. C'est inspirant. Et ça a un p'tit goût de r'venez-y, comme Coral Egan... que je place sur repeat à l'instant ! :o)

dimanche 4 mai 2008

Marre d'la Simard !

Ayant lu et apprécié le billet de Moonlady sur le sujet, je m'étais dit que je n'allais pas en rajouter. Que d'en parler encore et encore ne faisait qu'amener de l'eau au moulin de cette inexplicable psychose collective.
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Mais hier, en allant chercher ma Presse, je tombe sur le front page du Journal de Québec: "Sauvons Nathalie !"
Ah là, non, wô, ça va faire, calvaire !
La sauver de quoi, au juste ? À part d'elle-même, je ne vois pas.
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Parce que ne nous leurrons pas, elle est l'artisane de son propre désastre, la Simard. Que l'on me comprenne bien: c'est absolument terrible, ce que Cloutier lui a fait vivre. Personne n'ira dire le contraire, et personne n'ira l'oublier. Par contre, il faudrait arrêter de surfer sur cette vague malsaine. Va-t-elle passer le reste de sa vie à agir en victime ? Oui, c'est atroce ce qu'elle a vécu; oui, elle a bien fait de dénoncer; oui, elle a aidé des gens à faire de même. Fine. Bravo. C'est pas pour autant qu'elle est devenue pleine de talent. Non mais soyons honnêtes une p'tite minute, à part le Village de Nathalie qu'elle animait avec brio, qu'est-ce qu'elle a produit d'autre de marquant dans sa carrière ? Tourne la page ? Come on ! La Simard, elle chante comme une envie d'chier, et n'a guère d'autre talent que celui de s'mettre dans marde (pour rester dans le thème scatologique). Sans compter les montagnes de fumier qu'elle laisse partout où elle passe, surtout dans la vie de ses ex. Les médias bien sûr se pourlichent les babines, voraces rapaces, en particulier Le Canal Niaiseuses LCN, avec Denis Lévesque en tête, qui fait une étrange fixation sur un 60 piasses de gazon réclamé par la poursuite d'un des ex (au fait, vous rappellez-vous que Lévesque avait quitté TQS parce qu'il en avait assez de faire dans le people et le potinage ? Quelle bonne blague, hein ?).
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Ce qui me peine le plus, dans tout ça, en fin de compte, c'est sa pauvre fille de 14 ans. Qui se fait imposer la vie délirante de sa mère et qui se fait trimballer à l'autre bout du monde sans raison. C'est vraiment très ordinaire. Savez-vous quoi ? La Simard, elle commence à me faire penser à la Bédard. Comme si elle aussi avait enfin trouvé son gourou, celui qui allait la sauver de tous les gros méchants de l'Univers. Non, ce n'est guère rassurant.
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Et je vous prédis ceci: c'est loin d'être fini. Sauvons-nous de Nathalie !

samedi 3 mai 2008

Mon TOP~200 (positions 131 à 135)

131- You outta know – Alanis Morissette (1995)D’abord, il y eu le choc entre l’Alanis première cuvée et the brand new miss Morissette : à positivement tomber sul’cul. Ensuite… je me souviens d’être en voiture avec ma cousine Sophie pendant qu’Alanis crache sa hargne sur son ex... on trouve la toune ben bonne, elle et moi, on traduit/décortique les paroles, on se dit que ça doit tellement être défoulant de chanter ça, et on se dit que c’est don vrai que les gars sont comme ci, et sont comme ça, et tralala… Et chaque fois je revois Sophie faire un geste de chat qui griffe en chantant avec Alanis… And every time I scratch my nails down someone else's back I hope you feel it !

132- Marooned – Pink Floyd (1994)
La première fois que mes oreilles sont entrées en contact avec cette pièce magistrale, j’ai dû arrêter tout ce que je pouvais bien faire d’autre… pour me concentrer. Pour ne faire que ça : écouter. Puis, j’ai attrapé mon dico anglais/français, et j’ai cherché ce que voulait dire maroonedAbandonné. Rarement ai-je vu/entendu une toune aussi bien porter son titre. On a beau être d’excellente humeur, joyeux, guilleret, la totale, quand on entend les goélands, au début, et puis le cri de la guitare… ouf. Ici...
P.S. Si les guitares éprouvent des sentiments, celle de David Gilmour doit être en orgasme permanent.
133- I want to break free – Queen (1984)Voici un exemple de chanson que j’aime par procuration. C’est-à-dire que si I want to break free est certes une bonne toune, elle ne ferait pas forcément partie de mon TOP~200. Par contre… par contre, c’est ZE toune de ma mère. V’savez, LA pièce qui fait qu’elle se pitche en courant sur le piton volume et qu’elle le vire jusqu’à ce qu’il ne vire plus ? V’savez, LA chanson qui fait qu’elle se trémousse comme une jeunette et qu’elle chante n’importe quelle parole qui fitte au son ? Ben voilà. Je suis vouée à penser à ma mère chaque fois que j’entends cette toune de Queen.. et ça fait joli, puisqu’elle est la reine de ma vie (oh boy le jeu d’mots facile… scuzez-la !) Ici... (Fait amusant, quand je lui ai montré le clip de SA toune, ma mère a nettement préféré la version radio... sans images. Ah ha !)
134- Eyes of a stranger – Payolas (1982)Ah là, ici, on parle d’un beat irrésistible : dès les premières notes, je viens toute chose, je suis prise d’un incontrôlable besoin de me gigoter le popotin tout en crissant l’son dans l’fond. Je connais toutes les p’tites passes de drum par cœur (surtout celles de la fin), pis j’me pense ben bonne quand j’les joue dans l’vide comme une tarte. Yeah ! ;o) Ici...

135- The wonder of you – Elvis Presley (1970)Ah là... là on parle du King. Dont je vous ai déjà d’ailleurs parlé ici. The wonder of you, c’est une merveilleuse mélodie, qui dit tout ce n’importe qui aimerait tellement se faire dire, c’est aussi mon père qui siffle aussitôt qu’il en entend les premières notes, et Elvis… Elvis c’est toute mon enfance heureuse. Rien d’autre à dire, puisque ça dit tout. :o) Ici...

vendredi 2 mai 2008

Petits faits avérés tout mélangés

~ Les paniers d'épicerie roulent toujours mieux chez IGA que chez Maxi.
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~ Quelqu'un qui achète tous les osties de cossins de cuisine de la Boutique TVA a besoin d'au moins 40 pieds de comptoir.
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~ Tu sais que tu habites une petite ville quand une conversation en anglais fait tourner les têtes dans l'autobus.
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~ J'ai appris cette semaine que le bizarrissime film Léolo, de Jean-Claude Lauzon, est en grande partie autobiographique. Je suis très loin d'être sûre que ça me rassure.
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~ Toyota remporte la palme de la phrase-la-plus-incompréhensible-dans-une-pub de la semaine: "Mieux vaut conduire un camion lourdement chargé que d'en avoir lourd sur la conscience." Euh... de quessé ?