mercredi 30 mai 2007

Séparés à la naissance

en clin d'oeil à ce petit jeu de la Presse que j'aime tant...

Le Joker...
Et cette chère Monique...
(oui, je sais, i'm a bitch...) (mais j'm'assume !) :o)

lundi 28 mai 2007

Nouvelle délirante du jour

Il y a un bar, en Australie, qui a obtenu la permission du tribunal civil et administratif de l’État (Victoria) de "sélectionner les clients selon leur orientation sexuelle"... ou, autrement dit, d'en interdire l'entrée aux hétéros. On se renseigne ici.

Vous imaginez le tollé que ça créérait d'interdir l'entrée d'un bar straight aux gais ?
C'est ça qu'on appelle de la discrimination positive ? Pfff !
Non mais !

Citation du jour

"On se demande souvent ce que l'on ferait si la chance nous était donnée de lire notre avenir. Je sais aujourd'hui que connaître son passé a quelque chose de bien plus extraordinaire. La peur du lendemain est une plaisanterie comparée à celle de la veille. Et le destin n'est rien qu'un peu de passé en retard."
Tonino Benacquista
La commedia des ratés

samedi 26 mai 2007

Ce son...

...ce son est totalement neuf, à chaque année... à chaque année, à chaque printemps je l'attends impatiemment... et quand enfin je l'entends... ohhhh ! ...ce "fouisshhh" du vent dans les feuilles nouvelles, chaque fois mes oreilles jouissent...
...foouuiiiissshhh...
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... ... ...
...le tendre vert intensément vibrant de ces feuilles neuves sur le pur bleu du ciel de mai me fait halluciner...
...fouiiiisssshhhhh...
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... ...

vendredi 25 mai 2007

Un vieux texte...

...auquel j'ai pensé à deux reprises cette semaine. D'abord quand j'ai lu (et beaucoup ri) un des posts de Jeune Homme (quand il raconte leur virée manque-de-bière au dépanneur), et puis quand j'ai parlé des jobbes d'étudiants, ci-bas.
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Ce texte d'humeur (ma spécialité, déjà) a été publié à l'origine dans le journal des étudiants de l'Université Laval, Impact Campus, le 18 mars 1997. Ça s'intitule...
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Merci, et à la prochaine !

Comme beaucoup d’étudiants peu fortunés (quel euphémisme, j’suis pauvre, stie…), je dois travailler pour pouvoir arriver (à quoi au juste, ça je n’en sais foutrement rien). Parmi la panoplie d’emplois offerts aux étudiants, j’ai une jobbe somme toute « populaire » : commis de dépanneur (j'aurais bien voulu être danseuse, c'est plus payant, mais j'ai pas trop le physique de l'emploi...). En neuf ans de présence sur le marché du travail avec le public, j’en suis arrivée à effectuer une certaine catégorisation des clients que l’on peut retrouver dans un commerce de détail, plus particulièrement dans un dépanneur. Notez que ces catégories ne sont pas hermétiques, et que l’on peut (malheureusement) retrouver plusieurs catégories dans un même client.

Il y a d’abord le branleux. Ce type de client ne sait jamais ce qu’il veut, fait le tour du dépanneur deux ou trois fois pour enfin arriver au comptoir avec quelques cossins que je m’empresse d’emballer et de faire payer. Le client vide alors ses poches sur le comptoir, passe un bon cinq minutes à compter sa monnaie (et à faire souffler du nez les cinq clients derrière lui), pour finalement dire : « Coudon, j’en ai pas assez », me sortir un 20$ et remballer sa monnaie. (Y vendent des beaux p'tits cochons chez Zellers, pour ramasser la monnaie, savez pas ?). Particularité : ce client ne se présente jamais au dépanneur quand c’est tranquille, seulement quand il y a plein de monde, ce qui le rend d’autant plus chiant…

On retrouve aussi le chiâleux. Ce client n’est JAMAIS content, peu importe ce que le commis peut faire pour le satisfaire. Ce type de client met en échec toutes les techniques de vente imaginables, et rien ne peut lui arracher ne serait-ce que l’ombre d’un sourire. Il est d’ordinaire d’une avarice peu commune, et agit souvent ainsi : il met de l’essence dans sa voiture, et entre ensuite dans le dépanneur en sacrant.
Lui : &*!%#&%! qu’il est cher le !%%#%&&! de gaz, icitte !
Moi : C’est vrai que l’essence est chère, mais nous sommes au même prix qu’ailleurs, monsieur…
Lui : Compagnie de crosseurs pareil, %&!#!& !
Moi :… (Eille, le comique, c’pas moi qui décide du prix de l’essence, pis si vous êtes pas content, allez donc gazer ailleurs et engueuler quelqu’un d’autre !)

Tous ceux qui ont déjà travaillé dans le public connaissent le type de client suivant : le colleux. Il s’agit souvent d’un client demeurant à proximité du commerce, qui n’a pas grand-chose à faire de son temps, sauf envahir celui des autres. Il vient donc souvent, achète peu et parle beaucoup. Il s’installe au coin café et raconte sa vie au commis, qui la plupart du temps ne l’écoute pas. Je n’ai trouvé qu’un seul moyen de m’en débarrasser (et encore, ça ne fonctionne pas avec les plus tenaces) : appeler une copine (qui est au courant de la technique) et feindre de parler à mon chum… Si jamais vous connaissez d’autres trucs, n’hésitez pas à m’en faire part !

Autre type assez fréquent : le gratteux. Il cherche toujours à payer le moins cher possible pour tout ce qu’il achète, même la bouffe à chat (faudrait que quelqu’un lui dise que c’est pas dans un dépanneur qu’il risque de réaliser les économies du siècle…). Il lui arrive souvent de se rendre dans les réfrigérateurs à bière (qui sont dans le fin fond du dépanneur, dois-je le préciser), et de crier : « La Wildcat est-tu moins chère que la Bud ? Combien ça fait avec les taxes ? Pis la Carling, est-tu moins chère que la Lucky Lager ? Une 24, c’tu moins cher que deux 12 ? » Z’imaginez la scène (et le mal de gorge du caissier) ?

Il existe un autre type de client, très fréquent, que je n’arrive pas à nommer. Tout ce que je sais de lui, c’est qu’il n’a pas de montre, ou s’il en a une, qu’elle n’est pas à l’heure. En effet, il arrive fréquemment le vendredi ou le samedi soir vers 23h30 et il veut absolument acheter son six pack de bière. J’ai beau lui dire et lui répéter poliment qu’il est trop tard, rien à faire. Après 10 minutes de monologue, j’arrive à le faire céder en lui disant qu’il a le choix : prendre sa bière, s’en aller sans payer et avoir la police aux fesses (parce que j’ai noté son numéro de plaque), ou aller gentiment dans la multitude de bars qui se fendent le cul pour en vendre, de la bière. Et lui de repartir en faisant descendre tous les saints du Ciel. Si j’avais le choix, j’en vendrais 24 heures sur 24, de la bière, ça m’éviterait de m’obstiner avec du monde qui comprennent rien…

Vous remarquerez, en terminant, que j’ai volontairement omis de parler des catégories de clients gentils et aimables. Ils sont mes préférés, je n’ai donc rien à déblatérer à leur sujet. Donc, si vous avez envie d’un jeu amusant, observez un commis de dépanneur dans le jus, et essayez d’imaginer ce qui se cache réellement derrière son avenant et professionnel sourire. Et à ceux, qui, comme moi, oeuvrent dans un dépanneur, dites-vous que vous n’êtes pas les seuls à avoir envie de barrer les portes certains soirs...

Joke du vendredi

...en clin d'oeil au gentil Felquiste...

Quelle est la différence entre une femme en SPM et un terroriste ? Avec le terroriste, on peut négocier.

mercredi 23 mai 2007

Harcèlement permanent

J’ai assassiné une sonnette pour avoir la paix.
Je suis devenue un air de beu au téléphone pour avoir la paix.
Je remplis mon bac de recyclage pour avoir la paix.
Je mens effrontément pour avoir la paix.

De quoi donc en ai-je plein le popotin ?

De la publicité incessante, du marketing agressif, du vendage de patentes à gosse sous tout prétexte. Ma boîte à malle est pratiquement tous les jours remplie de cochonneries, pour imprimer lesquelles on a dû couper des arbres. Bon, j’avoue consulter avec intérêt le Publi-Sac, parce que le magasinage intelligent permet de sauver bien des cennes. Mais quand même. Que de papier gaspillé. Et surtout que de gens qui ne recyclent pas ces papiers…

Et ce cher téléphone… La semaine dernière seulement (j’ai pris des notes) :
Treize appels (dont trois dans la même journée) : on a essayé de me fourguer une carte de crédit, un abonnement au Journal de Québec (en lock out, au fait), un entretien de gazon, une peinture complète de ma maison (je suis locataire, au fait), et on a aussi voulu m’extorquer mon opinion sur des sujets tous plus sans intérêt les uns que les autres. S’il m’arrivait autrefois de prendre le temps de répondre à un sondage pour le grinçant plaisir de répondre n’importe quoi au pauvre sondeur qui se demandait sur quel moineau il était tombé, là, j’pus capabbbbbbb ! Dorénavant, quand je constate que je parle à un achaleur professionnel, je ne leur laisse même plus le temps de terminer leur phrase et je dis très très vite :
« Désolée je ne suis pas intéressée bonne journée ! »… et je raccroche aussitôt. Pas l’fun pour l’autre au bout du fil, j’en conviens, mais pas l’fun non plus de se faire déranger à la journée longue.

Et, oh, parlant de carte de crédit : l’autre jour, à l’épicerie, un monsieur moustachu à l’air avenant, fleurant bon le Old Spice, s’en vient vers moi et me demande d’une voix mielleuse si j’aimerais épargner 50% sur mes prochains achats à l’épicerie… Je ne le laisse pas terminer son boniment, je prends un air faussement contrit et je lui annonce tout de go :
« Désolée, Monsieur, ma religion interdit le crédit ! »
La face de Monsieur Old Spice… ça valait 100 piasses ! Et je vous gage qu’il a demandé à ses collègues s’ils ont déjà entendu la même affaire… J’ai tellement aimé la binette ahurie du monsieur que je la ressors chaque fois qu’on me refait le coup de la carte de crédit d’épicerie !

Et, ah, parlant d’épicerie… incluons les centres d’achats, ou plutôt les portes d’épicerie et de centres d’achats. V’savez, ces endroits stratégiques pour quêter le consommateur (qui vient par ailleurs de se vider les poches dans le dit magasin)… Je comprends les besoins des causes qui motivent cette sollicitation, je comprends aussi les bénévoles qui donnent de leur temps pour appuyer la dite cause. Mais je n’ai pas d’argent de lousse, peu importe la cause. Et chaque fois, je me sens tellement coupable de ne pas les encourager que je mens : « j’ai déjà donné, merci, bonne journée ! ». Ils ne me croient probablement pas, mais bon. Tsé ?

Quant aux vendeurs itinérants, ben… comme le meurtre de la sonnette remonte à quelques semaines, je n’ai pas pu tenir de compte exact. Ce que je peux vous dire, c’est que la semaine avant l’homicide, il est passé suffisamment de doigts inconnus sur mon piton de sonnette (celui de la porte d’entrée, s’entend) pour que j’en arrive à cet acte extrême : sortir mes pinces, sortir ma chaise, monter dessus, et trucider tous les fils de sonnette (ceux de mon voisin d’à-côté involontairement inclus).

J’entends d’ici ceux qui crient au meurtre : « Oui mais Caroline, y’en a qui font ça pour vivre, tu sais, pense aux pauvres étudiants qui payent leurs études comme ça, pense aux pauvres ex-détenus qui n’ont pas de revenus… ». D’la marde. Moi aussi, j’ai été une étudiante pauvre qui devait payer ses frais scolaires, et je n’ai jamais harcelé personne pour le faire. J’ai travaillé dans des dépanneurs et des clubs vidéo.

J’aurais encore un tas d’exemples pertinents et palpitants… et je vous ai volontairement épargné mes aventures avec les messagers-de-Dieu-portant-aux-portes-la-Bonne-Nouvelle, que je garde en réserve pour un prochain post. À vous, maintenant : racontez-moi les fois où vous avez pété une coche à un achaleur professionnel !

samedi 19 mai 2007

P'tit quiz pour Valérie-Ann

Le p'tit quiz pour Valérie-Ann: voici, chère e-amie, ma vraie de vraie bulle jardinière. Le défi ? Me donner les noms de toutes les plantes que tu vois (moi, j'les connais pas toutes !). Go ! ;o)

mardi 15 mai 2007

Jouissance anticipée

Moins d'un mois et demi avant le déménagement vers ce que j'appelle affectueusement (déjà) mon nouveau maison. Il me tarde de me rapprocher du quartier, de la rue qui m'a vu grandir. J'ai hâte de me réinstaller sur mes racines, les vraies de vraies. Et puis j'ai aussi très hâte de quitter certains trucs de ma vie actuelle...
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~ Plus d'odeur de cigarette, ni de cigare, ni d'herbe magique (mes trois voisins fument comme des pompiers, au propre comme au figuré);
~ Plus jamais je n'entendrai la voix tonitruante du macaque verbo-moteur qui fait office de chum à ma voisine d'en-bas (dont la cuisine, je vous le signale comme ça, est drette en-dessous de mon lit);
~ Plus de portes qui claquent à la volée à toute heure du jour et de la nuit;
~ Fini le partage de ma toilette avec mes minettes. Dans mon actuel micro-logis, j'ai deux choix d'emplacement pour la litière: sous la table de la cuisine ou dans la salle de bain. Vous devinez quel endroit a gagné... Le côté pratique, c'est que tout le monde va aux bécosses à la même place. Ça regroupe les odeurs dans un endroit finement stratégique. L'aspect moins pratique (lire ici carrément... chiant), c'est que de la litière agglomérante, ça ne s'agglomère pas qu'autour des pipis félins: les pieds mouillés sortant de la douche y goûte itou ! Et ça... pukapabbb !
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Je compte les dodos avant mon départ... c'est mon septième déménagement en dix ans, alors que j'haguis déménager ! Bien que je ne puisse prédire l'avenir, je n'ai pas l'intention de bouger de là avant un bon p'tit boutte. Oh, et, ma chance se poursuit: la locataire actuelle de mon futur nouveau maison s'en va habiter chez son chum, et prévoit quitter le logement une bonne semaine avant le premier juillet. Good girl ! ;o)

lundi 14 mai 2007

Questions sans réponses

~ Pourquoi y a-t-il toujours des pitounes dans les annonces de rasoirs pour hommes ?

~ Les carillons décoratifs, dehors, à quoi ça sert vraiment, à part faire du bruit inutile ? La vie n'est-elle pas suffisamment bruyante de même, faut en rajouter ?

~ Pourquoi diable y a-t-il du sucre dans le sel ?!??! (regardez la liste des ingrédients...)

~ Pourquoi les corneilles ne nous cassent-elles pas les oreilles de leur horrible cri, l'hiver ?

~ Pourquoi les pâtes de blé font-elle péter ?

~ Pourquoi les hommes qui me manifestent de l'intérêt sont-ils tous âgés de plus de 45 ans et mariés jusqu'aux dents ?

samedi 5 mai 2007

J'ai trouvéééééééééééé !!!

Youahou ! Mon principal agent agoissant est évacué: un logement j'ai trouvé ! Et non seulement j'ai trouvé, mais encore, j'ai trouvé EXACTEMENT ce que je cherchais ! Un p'tit trois et demi sur deux étages, qui accepte les chats, mucho éclairé, près des services, pas de tapis, laveuse/sécheuse incluses, dans mes prix, dans le coin que je voulais... bref, c'est full parfait !
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Le plus drôle, c'est que... le dit logement est situé à très exacte distance entre l'appartement occupé par mes parents fraîchement mariés et la maison où je suis née... Pour une fille en quête d'équilibre, n'est-ce pas tiguidou, ça ? ;o)