mercredi 23 janvier 2008

Éprouvant moment

j'ai appris, à 35 ans
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qu'il me manquait une dent
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qu'elle n'avait jamais poussé, s'entend
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j'ai pas pu faire autrement
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que de me demander pourquoi personne n'avait vu ça avant
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n'avais-je croisé dans ma vie que des dentistes incompétents ?
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quand en plus je remarque ce matin qu'entre mes plombages flambants
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la soie dentaire ne passe aucunement
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je ne peux faire autrement que d'être en sacrament

samedi 19 janvier 2008

Extrêmement étrange et incroyablement fascinant

Je viens de dévorer cette brique d'une claque.
Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer vient d'illico entrer au panthéon de mes lectures préférées.
J'ai eu un sérieux mal à terminer les dernières pages, ce matin, tellement les mots s'enchevêtraient pour cause de z'yeux pleins d'eau.
C'est une histoire étrange, touchante, dérangeante, prenante...
C'est une mise en page originale et allumante...
À lire, extrêmement et incroyablement absolument.

jeudi 17 janvier 2008

Citation du jour

"Les humains sont le seul animal qui rougit, qui rit, qui a une religion, qui fait la guerre et qui s'embrasse avec les lèvres. Alors en un sens, plus on embrasse avec les lèvres, plus on est humain."
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Jonathan Safran Foer
Extrêmement fort et incroyablement près

mardi 15 janvier 2008

Razzia nourricière

Rien de mieux pour chasser un vilain rhume sur la fin que de bouquiner. Comme je n'avais pas mis les pieds à ma chère bibliothèque municipale depuis trop longtemps (presque 2 mois !), je m'en suis payé une traite cet après-midi !
J'ai d'abord mis la main sur quelques réservations qui étaient arrivées pour moi, grâce au tout nouveau catalogue en ligne (soyez patients, ça ne marche pas tout le temps, faut recliquer souvent !). Puis, j'ai passé quelques longues et bonnes minutes à farfouiller dans les étagères de CD... le bonheur, maintenant, c'est qu'on peut emprunter 10 CD en même temps au lieu de 3... yahou, hein ? Puis, déposant mes trouvailles à côté de mon manteau, je suis allée ramasser une dizaine de revues, que j'ai feuilletée tranquillement. Enfin, j'ai mis la main sur tout ce qui me tentait en matière de bouquins: huit en tout, que j'espère avoir le goût de lire une fois rendue chez-moi. Vous savez, cet enthousiasme-de-quatrième qui s'éteint parfois après une dizaine de pages ? Ça m'arrive souvent, malheureusement. Je trouve le résumé accrocheur, j'embarque le livre sans autre forme de procès, et finalement il ne m'intéresse plus, et/ou l'alléchant paragraphe de quatrième ne tient pas ses promesses... C'est surtout chiant quand c'est une brique de 1550 pages: tout ce transport à bout d'bras pour rien ! Mais bon... ça fait les muscles, et ça me domptera à lire sur place les premières pages avant de repartir avec mon lot de nouveaux copains littéraires.
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On s'en reparle ! :o)

vendredi 11 janvier 2008

17: 5 ~ 7 ~ 5

il ne s'agit pas
d'une combinaison secrète
mais de la formule
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un petit poème
codifié à l'ex-trê-me
ça s'appelle: haïku
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faut dix-sept syllabes
en tout; livrées cinq ~ sept ~ cinq
réchauffez vos doigts
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si je cause haïku
il y a une bonne raison
et je vous explique
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tout just' publié
un p'tit livre de haïkus
arrive par la poste
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je déballe, curieuse...
c'est mon vénéré maître
qui nous en honore !
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joliment titré
Lune des vents, très inspirant
illustré, en plus !
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qu'il me soit permis
d'en citer mes préférés
pêle-mêle, mélangés
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l'aube, sur le fjord
offerte aux caresses du
soleil de minuit
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comme un jour sans pain,
comme une nuit de décembre
comme toi au loin
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on dirait l'érable
fagoté comme un hippie
pour l'été indien
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le ciel vire au mauve;
même pour le soleil c'est
l'heure du pastis
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ils applaudissaient
comme un charter surbooké
de tabarnakos
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le Nil, amoureux,
caressant, au crépuscule,
le flanc des felouques
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la croix de chemin
servait de repères aux âmes
et de nid aux merles

mercredi 9 janvier 2008

Dépenses mensuelles

Votre nouvel agenda est-il adapté à vos besoins ? Visiblement, ce n'est pas le cas du mien. Voyez vous-mêmes...

Je ne me souviens pas de la dernière fois que j'ai dormi à l'hôtel... En fait si, je m'en souviens, ça remonte à l'an 2000, quand je suis allée donner une conférence à Edmonton. C'est d'ailleurs aussi la dernière fois (et la première, dois-je le dire) où j'ai pris l'avion. Et la dernière fois aussi où j'ai pris un taxi. Décidément (et rétrospectivement), 2000 fut une année faste, non ? Bref, cette page se répète douze fois dans mon nouvel agenda, et je songe, le menton dans la paume de la main, à ce que je pourrais bien en faire. Y tenir un compte minutieux de mes frasques et galipettes, peut-être ? C'est à suivre, entouécâs. ;o)

lundi 7 janvier 2008

Questions sans réponses

~ Pourquoi Sylvie Léonard a-t-elle toujours le toupette din z'yeux ? Et pourquoi, question corollaire, a-t-elle toujours les mains dans l'toupette ?
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~ Restons dans le thème capillaire: pourquoi Vincent Vallières a-t-il autant de cheveux ?
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~ Pourquoi c'est toujours l'été dans les séries québécoises ?
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~ Si j'applique sur mon genou douloureux du Ben-Gay inodore et que ça me soulage que dalle, niet, rien pantoute, ça veut-tu dire que l'odeur du Ben-Gay régulier est un placebo et que c'est précisément l'odeur de paparmanne qui soulage la douleur ?
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~ En anglais, pourquoi le diminutif de John, c'est Jack ? Un diminutif, c'est pas pour raccourcir un nom trop long ? En quoi "John" est-il un long prénom ?
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~ Les bicycles électriques, c'tu bon pour le cardio ?
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~ Pourquoi, quand y'a un violon dans un band de gars, c'est toujours une fille qui en joue ?
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~ Est-ce que M. Net est gai ? Si oui, sortira-t-il un jour de... l'armoire à balai ?
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~ Y'a-tu juste moi qui trouve les Tricot Machine insupportablement bébé-lalas ? On dirait une éducatrice en garderie indûment -et fiche trop rapidement- sortie de son milieu naturel, (ac)couplée à un bûcheron asocial. Quessé ça, sérieux ?

vendredi 4 janvier 2008

Mes non-résolutions pour 2008

À mon âge avancé (euh…), j’ai pris assez de résolutions de nouvelle année pour savoir pertinemment que c’est une perte de temps. Le meilleur moyen de NE PAS arriver à faire quelque chose est d’en prendre la résolution. J’ai donc pris l’habitude, depuis quelques années, de m’adonner aux «non-résolutions» : c’est pareil qu’une résolution, dans les faits, mais puisque ça n’en est pas une, y’a pas lieu de faire un drame national si par hasard vous n’y arriviez pas. Bon. Alors, cette année, je compte me concentrer sur trois non-résolutions.
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1. Je cesse tout effort d’entretien de relation avec les adeptes de ce que j’appelle «l’inertie relationnelle». Vous savez, ces gens qui, en guise d’excuse à leur paresse sociale, répondent en haussant les épaules «chus pas un appelleux, moé», ou le tout aussi original «chus pas un écriveux». Je veux bien comprendre que tout le monde n’adore pas placoter au téléphone ou pondre de longs courriels. C’est correct. Ce qui l’est moins, correct, c’est de ne pas répondre à ses courriels et de ne pas retourner ses appels. Quelqu’un m’a même déjà dit, sérieusement : «harcèle-moi, laisse-moi plein de messages, je vais finir par te rappeler, c’est sûr !». D’la marde, oui ? Si tu sais pas vivre, c’est pas moi qui vais te laisser 3000 messages pour te le montrer, hein ? Pour tout dire, j’en ai marre de faire tous les efforts pour garder un semblant de relation. T’as pas le temps/l’intérêt/le goût d’entretenir une relation amicale ? Fine. Moi, j’ai fini de fournir des efforts à sens unique. L’amitié demande un minimum d’investissement de soi, l’amitié réelle est censée être un dialogue, pas un morne et vain monologue. Que quiconque désire être mon ami en soit averti !
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2. Même si ça risque d’être pour moi le défi du siècle, je vais me taire. Oh, pas me taire tout l’temps (quand même !), mais cesser de gaspiller de la salive et de l’énergie sur des thèmes du genre «cause perdue». Tsé, le genre de choses et/ou de personnes qui risquent peu de changer, quoiqu’on en dise. C’est une perte de temps énergivore, que je m’épargnerai désormais. J’ai mieux à faire –et à dire ! Ne vous faites pas d’idée, cependant : pas de danger que je cesse de chiâler (ça serait me dénaturer), mais… disons que ça sera du chiâlage ciblé ! ;o)
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3. Un peu dans le prolongement de la précédente non-résolution, je tenterai en 2008 d’être moins vache avec les gens de bonne volonté. Notez qu’il y a deux volets à cet énoncé : d’abord, être moins vache ne signifie pas de cesser de livrer le fond de ma pensée, mais plutôt de prendre soin de la manière dont c’est livré. Deuxio, «gens de bonne volonté», ça peut exclure les êtres de mauvaise foi, les menteurs pathologiques, les manipulateurs professionnels, les lâches perpétuels et les crosseurs de tout acabit. Distinguer les deuxièmes des premiers s’avérera sans doute délicat, et sera en soi un exercice pour la grande gueule sans trop de retenue que je suis. Réfléchir à savoir si mon interlocuteur est de bonne foi avant de me mettre à déblatérer, là est tout le défi.
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Et vous, quelles seraient vos non-résolutions pour cette nouvelle année ?

mardi 1 janvier 2008

Bonne année !

Un peu convenus mais inévitables, ces souhaits de Bonne Année... Je me permets donc de vous souhaiter une excellente année 2008, illuminée de joie et d'amour ! J'espère surtout que ces mois tout neufs donnent l'occasion à chacun de vous de réaliser l'un de ses plus beaux rêves... Les rêves, c'est ce qui nous tient en vie ! :o)