Mon TOP~200 (positions 106 à 110)
J’avais 15 ans, la première fois que j’ai entendu ces notes, et dès les premiers instants, incontrôlable mon corps est devenu : fallait que je gigote. C’était aussi la première fois que je me frottais vraiment au house, et cet engouement n’allait jamais s’éteindre. Même qu’à l’époque, avec mon vinyle multi-versions sur la platine, je m’amusais à me prendre pour une célèbre DJ qui faisait swigner les foules… *soupir* Vingt-et-un ans plus tard, je gigote toujours, et je trouve toujours que c’est une excellente toune. Et, *re-soupir*, j’ai toujours ce fantasme de tenir une foule de danseurs dans le creux de mon tourne-disque. Ça doit vraiment être un feeling trippant. Ici...
107- I wanna be your friend again – Concrete Blonde (1992)
Elle s’appelle Johnette (oui oui, Johnette) Napolitano, elle est la chanteuse/compositrice/bassiste du groupe américain Concrete Blonde, et elle a un groove hallucinant. Sans parler de sa voix déroutante. L’album Walking in London, d’où est issu la présente toune, a eu un certain succès, pour ne pas dire un succès certain… du moins au Discus où je travaillais. J’ai bien dû faire tourner cette cassette, oh, au moins deux mille fois. Et je me souviens très clairement de Didier, un des employés qui me tapait une très rigolote crise de nerfs chaque fois que je levais le son pendant cette toune : "ark, shit, marde, c’est mauvais, c’est toujours la même maudite affaire, la conversation dans l’milieu d’la toune, c’est poche, ch’pus capable d’entendre ça, au s’cours !", à grands renforts de gesticulade de ses bras interminables. J’sais pas où t’es rendu, Didier, mais j’pense à toi chaque fois que j’entends du Concrete Blonde ! ;o) Ici...
108- One night in Bangkok – Murray Head (1984)
Quand on parle du pouvoir évocateur de la musique, en voici un bel exemple. Même avant d’avoir vu le clip, exotique à souhait, les premières notes de cette pièce m’emmenaient ailleurs. À Bangkok, sûrement pas, mais ailleurs, très certainement. Murray Head était assez en avance sur son temps en mixant allègrement le pop et les sonorités éloignées... Et, je dois l’avouer même si je sens planer une aura de quétainerie sur ma tête : j’adore le solo de flûte, au milieu d’la toune. *sifflote en regardant ailleurs* Ici... 109- Runaround Sue – Dion (1961)
Si on me demandait de choisir ma toune rétro préférée (excluant la totalité de l’œuvre d’Elvis, évidemment), c’est Runaround Sue qui gagnerait, haut la main. Sont-ce les backs-vocals de grosses voix ? Est-ce le petit drum guilleret ? Serait-ce plutôt le oooOOoooooOOOhhh du refrain ? Bah… probablement un savant mélange de tous ces ingrédients. Whatever, c’est bon en torpidlittle. Ici...
110- Precious pain – Melissa Etheridge (1988)
Note: toune totalement proscrite durant une peine d’amour. Ou alors totalement prescrite, dépendamment si vous être du type maso. Ça cause de la préciosité de la douleur, littéralement. Ça a beau faire mal, ça a beau tout arracher sur son passage, c’est nécessaire. Voire vital. Et l’histoire de la musique le prouve indubitablement : les meilleures chansons sont celles inspirées par la douleur. La douleur de l’amour, plus souvent qu’autrement, d’ailleurs… *grooooos soupir* Ici...