mercredi 31 octobre 2007

Je me souviens...

...d'avoir déjà passé l'Halloween en "soutte de skidoo" (aujourd'hui, on pourrait quasiment la passer en bikini)...
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...d'avoir été enragée chaque fois que je trouvais une boîte de maudits raisins secs dans ma citrouille en plastique...
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...d'avoir eu le goût, sans le dire ni le faire, de garder pour moi la boîte Unicef pleine de monnaie, pour aller m'acheter des VRAIS bonbons, pas des maudits raisins !
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Sans blague, donner des raisins secs à l'Halloween, viarge qu'c'est turn off ! On a tout le reste de l'année pour se faire dire de ne pas manger trop de cochonneries, le reste de l'année pour s'en faire passer en collation, des raisins secs... fichez-nous la paix avec ça LE jour où on a l'droit de s'bourrer de friandises !
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(ahhhhh... ça fait du bien d'le dire ! La tite-fille en moi me remercie tellement !) ;o)

lundi 29 octobre 2007

Le Gala de l'ADISQ 2007 vu par une bitch, en 14 points

AVIS: Si vous appréciez lire des textes indulgents et/ou dithyrambiques et/ou complaisants à l'égard de la musique québécoise et de sa faune associée... passez votre tour et ne lisez pas ceci ! ;o)
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1. Les Trois Accords ne deviennent pas meilleurs en version symphonique.
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2. Le concept de la p’tite musique après une minute de remerciements… pourquoi diable avoir attendu 29 ans (29 ans !!!) avant de penser à ça ?
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3. Le résumé de l’Autre Gala (sur ARTV) sous forme de quiz… très drôle. Surtout la vacherie sur Frédérick De Granpré, qui selon Ariane Moffat est un bon… comédien. Même moi, la big bitch en chef, j’aurais pas mieux dit !
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4. Scuzez, les amis, vous n’avez pas remarqué que vous êtes à un gala ? Vos jeans et vos chemises carreautées, vous pourriez garder ça pour aller bûcher, si ? Surtout Vincent Vallières… r‘garde, le grand, tu donnes une prestation dans un gala qui peut éventuellement te permettre de glaner de nouveaux fans… un peu de soin à la tenue ne nuit à personne. À ce chapitre, mes félicitations à Dumas : top classe.
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5. L’hommage à Patrick Norman… c’est quioute, bien sûr, et je me dois de vous avouer, un peu gênée, que je ne peux entendre la chanson "Quand on est en amour" sans brailler comme une vache (étant convenu qu’une vache puisse brailler, ce qui me semble plutôt incertain). Par contre, je suis loin d’être sûre que le monsieur, sans égards à ses talents évidents, peut prétendre trôner aux côtés des géants de la musique québécoise. Vraiment pas sûre. Mais félicitations quand même pour ses quarante ans de carrière, et surtout bravo pour être passé de quétaine de service à honoré au gala de l’ADISQ. Il doit mieux dormir, c’est sûr.
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6. Y’en a foutrement MARRE du sempiternel et annuel speech moralisateur des "autorités" de l’ADISQ ! Crissez-nous patience ! Arrêtez de quêter des deniers publics pour continuer d’alimenter une industrie sous respirateur artificiel. Arrêtez de vouloir nous culpabiliser de télécharger... et allez lire ça si vous voulez vraiment savoir ce que j’en pense. La citation du jour revient à Paul Dupont-Hébert, le nouveau président de l’ADISQ : "Personne ici ne souhaite que le gala de l’ADISQ soit présenté à Plattsburg." Quel commentaire insignifiant !??! On parle pas de la LNH, chose !
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7. Un jour, pas plus fou qu’un autre, Marco Calliari a estimé que le créneau ethnique était plus payant que le créneau métal québécois. Il a alors quitté Anonymus et s’est autoproclamé ambassadeur de la communauté italienne (en devenant entre autres porte-parole des restaurants Pacini). À la lumière de sa performance d’hier, je n’ai qu’une chose à dire au sujet de Marco Calliari : il manque singulièrement de souffle et il fausse affreusement. Pour faire du métal, passe encore, mais… bon.
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8. C’tu moi, ou Daniel Bélanger est comme… pas là ? Si la deuxième partie de son interprétation de "Télévision" m’a quelque peu rassurée, je me dois de vous avouer qu’il m’inquiète, le gentil Daniel. Son dernier album, musicalement génial, a par contre la fâcheuse tendance à me déprimer à mort. Je ne l’écoute donc plus, et c’est dommage.
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9. Le dialogue du duo Stefie-Chloé m’a semblé hautement déplacé. C’pas parce qu’on a accès à une tribune, avec des ministres et des élus dans la salle, qu’y faut en profiter, ou pire, en abuser. Le gala de l’ADISQ n’est pas la place pour revendiquer ou promouvoir quelque cause que ce soit outre la musique. Je suis bien sensible au combat que mène la chanteuse pour la cause des aidants naturels, mais je persiste à dire que ce n’était pas la place pour se faire du capital personnel.
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10. Je sais que c’est long, plus de trois heures assis dans une salle probablement surchauffée, et que ça doit être rough pour l’haleine. Mais votre crisse de chique, pourriez-vous la garder dans votre bouche et la mâcher discrètement, surtout quand vous êtes le "nominé" sur qui la caméra est braquée ?
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11. On en a plein l’cul d’Isabelle Boulay. Enfin, J’EN ai plein l’cul d’Isabelle Boulay. Faut croire que je dois être la seule, puisqu’elle a été élue Interprète féminine de l’année pour une sixième année consécutive. Me semble qu’y’en a d’autres chanteuses, au Québec ? La deuxième citation du jour lui revient : "On me demande souvent si on se lasse de recevoir des trophées à l’ADISQ… non non non !" You know, dear, la question serait plutôt de savoir si NOUS, on se lasse de te voir recevoir des trophées à l’ADISQ. Surtout quand tu réussis à dépasser de plusieurs secondes la tite-musique-de-fin-de-remerciements instaurée précisément pour contrer tes épanchements romantico-nunuches.
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12. Nicola Ciccone, Interprète masculin de l’année ??!? NICOLA CICCONE ?!??! What the hell, calvaire ? C’t’une joke, oui ? Weillons donc ? Je crois rêver. Faudrait qu’on me dise QUI vote. Qui sont ces gens qui prennent le temps de remplir un bulletin de vote pour l’ADISQ ? Quel est leur profil mental ? Ayoye.
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13. La chanson de l'année, par contre, dans le sens de "chanson la plus populaire de l'année qui de l'aveu même de ses créateurs a peut-être un peu trop tourné..." Mes Aïeux méritaient cet honneur. Et méritent les autres Félix qu'ils ont remporté, surtout quand on sait qu'ils ont été longtemps snobbé par la toute-puissante ADISQ. Une mention spéciale pour leur look irréprochable, ainsi que pour leurs remerciements intelligents. Enfin des artistes qui ont compris que lorsque tu es en nomination dans un gala, tu as au moins une chance sur cinq de gagner, et que tu as tout intérêt à te préparer un petit mot, quelque chose, tsé, juste pour ne pas avoir l'air d'un analphabète dysphasique pendant tes remerciements.
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14. Quant à ce cher Louis-José Houde… j’aurais peut-être apprécié qu’il se rase pour l’occasion (tu sais, mon chou, le look George Michael était à la mode… en 1984), mais il s’agit là de ma seule critique. Que voulez-vous, eull’aime, LJH. Même quand il n’est (rarement) pas drôle, il me fait rire. C’est tout dire. Merci d’avoir mis un peu de folie dans cette soirée !

samedi 27 octobre 2007

Jasette du jour



- T'as besoin d'une lichette
- Brrouniaour
- J'te l'dis, man, t'as besoin d'une lichette
- Brrouniaour
- Common... laisse-moi te faire une lichette...
- Brrouniaour !

Multi-Post... visuel

La caricature de Côté dans le Soleil d'aujourd'hui... LOL
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J'ai fait une batch de p'tits pâtés au poulet, cette semaine... oui, avec le gros poulet qui a cuit sur ses poitrines au lieu de son dos... menoum ! Ils sont en partie partis vers le congélateur parental, puisque c'est Mouman qui les avait "commandés"... ;o)

. Puisque Fripouille est la reine d'la cabane, je lui ai fabriqué un p'tit lit, trônant sur mon bureau, qu'elle soit bien confortable pour peindre avec moi et watcher tranquillement le monde, dewors...

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Mes plantes... quand on sait qu'il y a à peine deux ans, je tuais même des plantes en plastique, et que je m'amusais à dire que j'avais les yeux verts, mais pas les pouces... Ouaouh !

vendredi 26 octobre 2007

Vive l'automne !

Une dernière orgie de couleurs...
Avant l'hiver et sa froide blancheur !

mardi 23 octobre 2007

Festival International de la Niaiserie

(journée authentique, véridique et… gênante en estique)
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Hier matin, quand le cadran a sonné, j’ai donné une claque sur la tête du chat pour le fermer.
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Sous la douche, je me suis nettoyé le visage avec… le shampooing.
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Après avoir déjeuné, j’ai rangé le beurre de pinottes dans le frigo et le lait dans l’armoire.
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J’ai mis mon chandail à l’envers et ça m’a pris plusieurs heures à m’en rendre compte (ça m’a fait penser à quelqu’un, d’ailleurs…).
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En fin d’après-midi, j’ai mis un gros poulet à cuire au four… au premier arrosage de la bestiole (comme dirait Pinard), je lui trouve un air curieux, à mon poulet… au deuxième arrosage, j’ai cliqué : il cuisait à l’envers, poitrines au fond de la lèchefrite. Bravo Caro !
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Après ça, je me suis dit qu’il vaudrait mieux que je réduise mes activités au minimum, question d’éviter de pires niaiseries…! ;o)

dimanche 21 octobre 2007

Psycho-pop Canadian Tire

Oui, psycho-pop Canadian Tire, c’est comme ça que j’appelle toute la panoplie de livres qui vous promettent de changer ci, d’améliorer ça, de transformer cette autre chose, là, de vous rendre riche et/ou de vous faire devenir la personne la plus populaire de la place. Bon, tant mieux si ça aide certaines personnes à faire un bout de chemin ou à régler certaines de leurs bibittes. Personnellement, c’est le genre de discours qui me met le feu au Q par sa tendance maternalisante, son manichéisme et son flirt avec la démagogie. Sans compter qu’au final, bien de ces bouquins finissent par vous dire que la seule solution de tous vos problèmes, c’est Dieu. Fait que… inutile de vous marteler davantage de mes arguments sur ce style de littérature.
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Pourtant…
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J’étais à la pharmacie, la semaine dernière, et j’attendais mes prescriptions, tâchant de m’éloigner tant que faire se peut du troupeau de p’tits vieux qui se contaient leurs maladies dans le plus strict détail. Je les comprends, n’allez pas me traiter de sans cœur, c’est juste que moi, ça me déprime un max de les entendre se relater leurs bobos et leurs morts imminentes. Si c’est pas ça, ils jasent de tous leurs vieux chums qui viennent de mourir. À peine plus réjouissant. Bref, je m’étais postée devant le rack de livres, où la psycho-pop Canadian Tire côtoie joyeusement les traités anti-cholestérol et pro-santé. Là, mes yeux tombent sur le titre "Maîtrisez votre hypersensibilité", de l’auteur Ted Zeff. Un regard vers le comptoir du pharmacien, pour constater que la file est encore longue avant que ma pompe et mes pilules anti-schtroumpf arrivent… et je tends la main vers le bouquin. Lis rapidement le résumé, et ouvre la couverture… pour tomber sur un test. Un test ? Ah ben batêche, moi qui aime tellement les tests ! Il est dit que si je réponds vrai à plus de 12 questions, je suis assurément une personne hypersensible (évidemment, j’ai pas besoin d’un test pour m’annoncer ça en grande primeur, quand même, mais bon, un test, c’t’un test !). Allons-y donc…

Je semble être affecté par les changements subtils dans mon environnement.
(Hum. Ouais, vrai.)
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Je suis sensible aux sautes d’humeur des autres.
(Vrai)
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J’ai tendance à éprouver une sensibilité accrue à la douleur.
(Shit, tellement vrai !)
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Lorsque la journée est très mouvementée, je ressens le besoin de m’isoler dans une pièce sombre ou dans un endroit où je peux fuir les situations fortement stimulantes.
(Demandez à ceux qui m’ont aidé à déménager…)
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Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine.
(Vvvv rrrr aaaa iiiii)
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Je suis facilement affecté par les éclairages intenses, les odeurs fortes, les étoffes grossières et les sirènes des véhicules d’urgence lorsqu’ils passent à proximité.
(Vrai, vrai, vrai, vraaaaaiiiiii)
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J’ai une vie intérieure riche et complexe.
(Qu’esse t’en pense ?)
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Je suis facilement affecté par les bruits forts.
(VRAI)
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La musique et les arts me touchent profondément.
(Ahhhh… vrai)
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Je suis une personne consciencieuse.
(Yap)
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Je m’énerve ou panique facilement.
(Moi ? Jamais… mais c’est vrai)
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Je deviens irritable lorsque j’ai beaucoup à faire en peu de temps.
(Euh… vrai)
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Lorsque les gens ne sont pas à l’aise dans leur environnement physique, je devine facilement quelles sont les modifications à apporter pour qu’ils s’y sentent à l’aise (comme modifier l’éclairage ou la disposition des sièges).
(Ouais)
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Je deviens irritable lorsqu’on me demande de faire trop de choses à la fois.
(Demandez à mon ancien boss chez Irving)
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Je m’efforce de faire le moins d’erreurs possible ou d’oublier les choses.
(Perfectionniste-power)
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Je me fais un devoir d’éviter les films ou les émissions télévisées violents.
(Mis à part CSI, vrai)
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Je m’agite lorsqu’il y a beaucoup de vacarme autour de moi.
(D’aplomb !)
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Lorsque j’ai très faim, je réagis fortement et cela affecte mon humeur et ma concentration.
(Mouiirrff)
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Les changements dans ma vie m’affectent grandement.
(Farpaitement)
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Je remarque et j’apprécie les odeurs, les saveurs, les sonorités et les œuvres d’art agréables et délicates.
(Vouiiiii)
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Il est très important pour moi d’organiser mon style de vie de manière à éviter les situations troublantes et angoissantes.
(Ah, oui, si vrai…)
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Lorsqu’on m’observe ou que je suis en compétition alors que j’exécute une tâche, je deviens si nerveux et agité que ma performance en souffre davantage.
(Plus ou moins… dépend de la tâche)
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Durant mon enfance, mes parents et mes professeurs me percevaient comme une personne sensible et timide.
(Sensible, très très, mais timide, pas vraiment…)
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Relevant les yeux en entendant mon nom, je suis allée chercher mes médicaments avec un air un peu zombie, et… j’ai acheté le foutu livre de psycho-pop machin. Ben oui. (Je connais une Diane Soleil qui doit bien rire si elle lit ceci…). Bref, je l’ai acheté, je l’ai lu, et je vous soumets ici mes conclusions : tous mes a priori sur les livres de thérapisation-maison se sont avérés. Et je vous le donne en mille, Ted Zeff affirme haut et fort que Dieu est la seule solution pour l’hypersensible trop stimulé par son époque. Barf… Quoiqu’il en soit, ça m’a fait du bien de constater que je n’étais pas seule au monde à avoir envie de péter une coche chaque fois qu’un h***** de scooter conduit par un h***** de mongol à batterie vrombit sous mes fenêtres. En fait, ça m’a fait du bien parce que je me suis rendue compte que je suis normale. Anormale par rapport à la majorité normale, certes, mais normale dans la minorité de gens pourvus d’un système nerveux trop sensible pour l’overdose de stimuli de la vie contemporaine. Y’aurait-il d’autres de mes semblables parmi mes lecteurs ? Faites le test, et jasez-moi ça ! :o)

vendredi 19 octobre 2007

Image (et fou rire) du jour

Piqué chez Bouddica, qui l'avait piqué chez je ne sais plus qui... J'ai tellement ri, je ris encore, et des fois je suis chez moi, sans ordi ni rien, juste me remémorer cette image et je ris. Faut l'faire ! ;o)

mercredi 17 octobre 2007

Le syndrome CSI

Je vous l'ai dit, je suis en mode consommation active de CSI. Comme il n'y a pratiquement rien qui m'intéresse à la télévision, je passe trois épisodes par soir, parfois quatre quand je n'ai pas trop mal au popotin. Je suggérerais que soit incluse une mention sur les coffrets de cette série, à titre préventif: l'écoute intensive peut provoquer une sérieuse addiction et de bizarres réactions. Je suis une victime. Une victime de ce que j'appelerai le syndrome CSI. De quessé ? Hugo Dumas a beau affirmer que l'effet CSI n'existerait pas, je proteste.
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Exemple ? Après une soirée passée avec la police scientifique de Vegas, je ne regarde plus mon appart de la même manière. Chaque recoin, chaque tiroir, chaque poubelle, je me demande ce qu'auraient à en dire Gil, Sara, Catherine, Warrick, Nick ou Greg...
-"Tiens, dit Grissom devant l'armoire de la salle de bain, notre victime est asthmatique et fait de l'hypothyroïdie..."
- Oui, ajoute Sara, et je viens de trouver des Tylenols et des antiacides dans le tiroir de sa table de chevet... Peut-être que ses lectures d'avant-dodo lui donnent mal à la tête ?
- Ou... lui explosent l'estomac ?"
Affirmation de Grissom appuyée par son célèbre haussement de sourcil...
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Un autre exemple ? Je ne vois plus les mégots de cigarettes et les cheveux du même oeil. J'ai beau savoir que la recherche d'ADN ne se pratique pas de façon systématique comme nous le montre cette série (chus addict, chus pas folle, tsé), je suis quand même fascinée par toutes les traces que l'on peut laisser, la plupart du temps sans même s'en aperçevoir. Donc si vous me voyez avec une pince à cil en train de recueillir des indices... dites-vous qu'il est grandement temps de me retirer ces coffrets CSI des mains ! ;o)

samedi 13 octobre 2007

Questions sans réponses

Qui a décrété que le meilleur moyen de recycler un athlète à la retraite était d’en faire un animateur, une vedette ?
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Pourquoi on ne nous montre jamais l’inondation dans les annonces de produits nettoyants pour le visage, quand la madame se rince la face ? Me semble que si je me rinçais le visage de même, le plafond d’en bas coulerait d’aplomb…
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Pourquoi, dans un avis de décès, mettre une photo d’une personne de 25 ans si cette même personne est décédée à 85 ans ?
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Pourquoi se maquiller en char ou en autobus ? Vous cherchez un moyen original de vous crever un œil ?
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Pourquoi, dans les séries télé et les films, les ordinateurs font toujours des drôles de petits bruits, genre "toulidoulibloupbloup" ?
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Assouplissant "parfum frais agrumes et luminosité" : quesse ça sent, la luminosité ?
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Pourquoi le sang et l’urine sont-ils bleus dans les pubs de serviettes sanitaires, de couches et de papier cul ?
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Pourquoi n’y a-t-il pas d’équivalent masculin pour le terme "mademoiselle" ?

dimanche 7 octobre 2007

Montréal et... Lévis

En réponse à une question posée par Machavalou (non, je n'ai pas oublié), qui m'a demandé lors d'un billet interactif:
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Tu as habité Montréal et Québec ; est-ce que les habitants de ces deux grandes villes sont si différents ? Selon certains médias, il semblerait que oui. J'aimerais bien connaître ton point de vue.
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J'ai noté bien des ébauches de réponses, et quand je me suis rendue compte que j'avais déjà plutôt bien décrit ailleurs (dans mon premier roman, pour tout dire) ce que j'en pensais, je me suis dit que ce serait la meilleure réponse à donner...
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Les deux premières années avaient été enivrantes : Anne découvrait une ville qui souvent lui donnait l’impression de visiter un autre pays. Une contrée imaginaire, où toutes les cultures se côtoient, où toutes les couleurs de peau se frottent les unes aux autres, et où toutes les langues se chevauchent dans un vacarme parfois étourdissant, digne de la tour de Babel. Pourtant, cet amalgame culturel qui au début l’avait charmée l’agaçait un peu, à présent. Elle avait trop souvent le sentiment d’être elle-même une immigrante dans un quelconque pays lointain, dépendamment du quartier où elle se trouvait. Pendant sept ans, elle avait plus fréquemment parlé anglais que français, dans une ville pourtant censée être "francophone"… Bref, Anne avait déchanté. Elle avait eu l’occasion de croiser plusieurs compatriotes lévisiens; tous semblaient adorer Montréal, et aucun d’eux n’avait l’intention de retourner un jour vivre à Lévis. Cela l’étonnait un peu, mais elle finit par conclure qu’elle était à part des autres, comme d’habitude. À force de vivre dans la marge, hors des normes usuelles, on finit par s’imaginer être un extra-terrestre… c’est du moins l’impression qu’avait Anne, plus souvent qu’autrement. Elle aurait bien voulu être toute pareille à la majorité, à tous les niveaux… sa vie aurait certainement été plus facile. Mais, comme disait parfois son père pour illustrer l’incontournable fatalité : "C’est demandé d’même !". Elle n’avait pas décidé d’être ainsi faite, et avoir eu le choix des cartes, elle aurait préféré se perdre dans la masse, passer complètement inaperçue.
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J'ajouterais que, revenue sur mes terres depuis plus de deux ans maintenant, l'air est totalement différent. Presque autant que les gens. C'est plus limpide, plus léger... moins compliqué. Mais il ne faut pas oublier l'essentiel: il ne s'agit là que de ma perception à moi. Vous demanderiez à mon propre frère ce qu'il pense de Montréal, et vous auriez une réponse opposée. Lui, vous le payeriez pour revenir à Lévis, et il se sauverait en courant. Tout est une question de goût ! :o)

vendredi 5 octobre 2007

d é t a c h e m e n t

À la lumière des siècles passés de l’humanité
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Force est d’admettre, en toute lucidité
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Que la nature humaine ne va pas changer
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Que les guerres et la violence ne vont pas cesser
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Que l’injustice va toujours exister
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Que la laideur ne va pas se volatiliser
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Que les choses, les gens auxquels je suis allergique vont demeurer
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Que je m’insurge de chacune de ces réalités ne va rien y changer
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Que je regrette tant d’erreurs de mon passé n’est pas pour m’encourager
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Que je laisse mon hypersensibilité être par tout heurtée ne va pas m’aider à évoluer
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Vivre en état de colère permanente ne risque que de me faire régresser
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Que reste-t-il alors comme possibilité que de se détacher ?
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C’est à ce constat que j’en suis arrivée
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Me détacher
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Une chance pour nous, il reste la bonté, la beauté, la générosité, l'amour et l’amitié
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P.S. Me détacher n’implique pas de me dénaturer… j’en connais que ça ravirait, mais n’y comptez pas trop. Ma grande gueule ne va pas rapetisser, seulement mieux viser… et mes opinions ne vont pas changer, juste autrement s’exprimer ! Je ne pourrai jamais (enfin, j'en doute) devenir indifférente, je veux seulement laisser couler les choses au lieu de m'y accrocher...

jeudi 4 octobre 2007

Me revoici, me revoilà !

J'aime le silence, c'est la plus belle musique qui soit. Quand je dis silence... ça a été le silence. Aucune musique durant ces deux dernières semaines, sauf lors de ma quotidienne marche d'après-souper, sur Jujube le lecteur MP3. Pas pour me punir, oh non, juste parce que je filais pour du silence. Du vrai beau gros silence. Celui qui fait se rendre compte que la vie est tout sauf silencieuse.
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J'ai un métabolisme émotif lent... très lent. J'accuse les coups, mais je ne les digère pas sur le coup. Et le coup de grâce, ça été de perdre l'être vivant qui partageait tout mon temps depuis plus de six ans. Ça valait bien la peine de faire une maîtrise sur les rites funéraires, d'avoir lu des milliers de pages sur la mort, le deuil... et de n'avoir même pas été foutue de respecter mon propre deuil à moi. Je me suis dépêchée de vouloir remplacer Wati, comme si elle était remplaçable. Prise d'un accès d'anthropomorphisme aigü, j'ai cru que Fripouille s'ennuyait sans bon sens. Eh ben, j'avais tout faux: c'est moi qui s'ennuyait, et elle, elle exultait d'être enfin la reine de la cabane, unique récipiendaire de l'affection de l'humain de la maison.
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La mort de Wati est venue s'ajouter à une haute pile de faits émotivement dérangeants dans ma vie récente: engorgement massif au niveau du gorgoton des émotions. Et comme pour mal (ou bien ?) faire, c'est arrivé pile à un moment où j'amorçais une nécessaire réflexion existentielle... Bref, ces deux dernières semaines, j'ai comme qui dirait traversé une crise de la mi-trentaine... les anglophones disent assez bien "mid-life crisis". Est-ce le milieu de ma vie ? Statistiquement, oui, mais pas objectivement. J'ai toujours eu l'impression, sans du tout savoir pourquoi, que je ne ferais pas de vieux os... Alors si je meurs la semaine prochaine, disons que j'aurai fait une crise de fin de vie sans le savoir ! ;o)
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Sans blague, ce que je veux vous dire, en fait, c'est que j'ai vécu une remise en cause de mes valeurs, de mes attentes, de mes rêves. Je me suis sérieusement demandé si la vie valait vraiment la peine qu'on se débatte ainsi. Si tous nos efforts pour grandir n'étaient pas vains, puisque c'est tout de même la mort qui nous attend au bout du chemin. J'en reparlerai dans un prochain billet, sur la croyance, mais... oui. Oui, je crois que la vie vaut la peine, même quand elle fait mal, même quand elle déçoit, même quand elle arrache. Parce qu'il arrive, plus souvent qu'on ne veut bien l'admettre parfois, que la vie nous surprenne. Qu'une maman, par exemple, décide un samedi après-midi d'aller magasiner avec sa grande fille, et de la greyer de pantalons, chandails, excellentes chaussures de marche et bottes d'hiver. Il arrive aussi qu'un parfait inconnu partage avec une parfaite inconnue des dizaines de fabuleux albums de musique progressive pour rien, comme ça, juste pour faire plaisir...
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...oui, vive la vie. :o)