46- Ode à la lune – Claude Lamothe (1995)On dit que le violoncelle est l’instrument dont le son se rapprocherait le plus de la voix humaine… je n’ai pas de mal à le croire. Le violoncelle, ça vient me chercher à un endroit rarement fréquenté… ça me touche d’une manière difficile à cerner. Cela dit, j’ai fait connaissance avec Claude Lamothe grâce au film québécois (culte, pour moi)
Eldorado, dont il signe la trame sonore.
Eldorado est un film à voir absolument, pour bien des raisons, dont celle-ci : Lamothe s’y livre à une performance live, dans une des scènes… ouah. C’est époustouflant, ce qu’il réussit à faire avec ce mastodonte à cordes. La présente pièce,
Ode à la lune, figure sur son premier album, qui se savoure d’un bout à l’autre, encore et encore.
Ici... 47- Groove is in the heart – Deee-Lite (1990)
Bon, là, ici, on tombe dans le beaucoup plus léger ! Ça a beau faire presque 20 ans qu’elle tourne, cette toune, je ne m’en tanne pas. On pourrait facilement la ressortir aujourd’hui, elle n’a pris aucun pli ! Et ça me rappelle tellement les belles années du Club… Pour les non-Lévisiens, le Club était un bar, un bar tout ce qu’il y a de plus ordinaire, à vrai dire, mais un bar où j’ai vécu quelques-unes des plus belles soirées de ma vie. Entoucas, quelques-unes des plus délirantes, sans conteste. Groove is in the heart résume à elle seule la frénésie de ces années de jeunesse. J’y repense, aujourd’hui, et je n’en reviens pas : souvent, on "closait" le bar, toujours on allait manger au défunt Marie-Antoinette, d’où on repartait vers les 5h du matin pour dormir deux ou trois heures, avant d’aller travailler. Et le lendemain de recommencer. Sans dégâts, sans conséquences, sans trop de maux de tête… Quand je pense qu’aujourd’hui, je mets quelques jours (voire plusieurs) à me remettre d’une seule nuit couchée trop tard, disons que ça me fait légèrement rusher. Chuis rendue une p’tite vieille, ah ha ! ;o) Ici...
48- Le Dôme – Jean Leloup (1996)
Ah, John The Wolf… Assurément le plus doué (et le plus fucké) de nos chanteurs québécois ! Il a un don éblouissant pour raconter des histoires, sans compter son talent délirant pour créer des riffs inoubliables… Le Dôme, tant l’album que la présente pièce, est la parfaite illustration de la précédente description. Leloup, on aime ou on déteste, pas de demi-mesure avec cet iconoclaste du rock francophone, et vous l’aurez deviné, je me situe dans la première catégorie. D’aplomb. :o) Ici...
49- In your eyes – Peter Gabriel (1986)
C’est, très précisément, cette pièce qui m’a fait m’intéresser de plus près à Peter Gabriel. J'avais 14 ans. Un coup au cœur qui allait durer toute une vie ! Je me suis alors procuré l’excellent album So, et rapidement je n’ai pu m’en passer : il a joué tous les jours, sans discontinuer, et je l’écoute encore souvent. Je dois par contre mentionner que, fait rarissime en ce qui me concerne, je préfère la version live (celle qui figure sur l’album Secret World Live). Moi, être Rosanna Arquette, j’en reviendrais toujours pas que mes yeux aient pu inspirer de si beaux mots… Ici...
50- Bijou – Queen (1991)
Bon. Là, si vous n’étiez pas déjà au courant de mon amour inconditionnel de la guitare, vous allez l’savoir : j’ADORE la guitare ! Brian May, le guitariste de Queen (tout comme Joe Satriani, et comme aussi David Gilmour, Steve Rothery, Colin James, Alex Lifeson, alouette), doit impérativement figurer au panthéon des meilleurs guitaristes de l’univers, connu et inconnu. La pièce Bijou le prouve éloquemment, si besoin est. Un souvenir très précis se rattache à Bijou, pour moi : le jour de la mort de Freddy Mercury, le 24 novembre 1991. Je vous ai brièvement parlé de Matthieu, ici. Matthieu, il adorait Queen. Matthieu, ce matin-là, est arrivé à son lieu de travail légèrement déconcrissé, atterré par la mort de son idole. À vrai dire, quiconque intéressé à la musique était en deuil, ce jour-là. Nous avions beau savoir qu’il n’allait pas bien, Freddy, nous avions beau entendre bien des rumeurs sur ce qui l’amaigrissait ainsi… quand le verdict du sida est tombé dans les journaux, ça a été un choc. Mais moins encore que l’annonce de sa mort. Je me souviens avoir fait jouer du Queen toute la journée, je me souviens des yeux embués de Matthieu, je me souviens avoir moi-même essuyé quelques larmes en écoutant cette pièce… Snif. Ici..