mercredi 9 juillet 2008

Mon TOP~200 (positions 66 à 70)

66- Boy in the box – Corey Hart (1985)
Comme tout le monde (tout le monde de sexe féminin, à tout le moins), j’avais été touchée par la tendre bouille de Corey dans le clip de son premier succès Never Surrender. C’était une bonne toune, y’a pas à dire. Mais personnellement, j’ai davantage accroché sur le (relatif) succès suivant, Boy in the box, la chanson titre du deuxième album de ce mignon Montréalais. J’aime beaucoup le drum et les différents tempos de cette chanson un peu étrange… Ici...

67- Mama – Genesis (1983)
Si l’on veut savoir d’où vient, très exactement, mon intérêt pour Genesis, ben voilà : Mama, 1983. J’avais 11 ans à peine, et j’ai eu un mal de chien à cesser d’écouter cette toune 12 000 fois par jour. Ça venait (et je crois bien que ça vient toujours) toucher en moi quelque chose de rarement effleuré… tellement rarement que je ne saurais dire de quoi il s’agit. Et là, en cette seconde précise, mercredi le 9 juillet 2008, 14h58, je suis assise à l’écran de l’ordinateur maternel, la maison est vide, complètement vide, et le son est dans l’fond, mon Léon : j’en ai partout plein de frissons. C’est juste trop bon. Ici...

68- Defender – Manowar (1987)
Je vous ai déjà parlé de Manowar ici, groupe américain que je m’amuse à étiqueter comme les pères du "pouèl-métal". En effet, Manowar roule sa bosse chevelue et poilue depuis 1980, et à ce jour remplit encore de milliers de personnes des stades partout dans le monde. Pourtant, ils sont peu connus en-dehors du cercle des initiés… et ça me plaît bien. Moi, je ne sais pas pourquoi, ça me gosse quand trop de monde aime ce que j’aime. Bref, Defender s’ouvre sur un long monologue vibrant d’Orson Welles, puis quand la si particulière voix d’Eric Adams embarque…. houlà, encore des frissons ! On dit qu’il est capable, en show, de tenir la même note hurlante 40 secondes, sans faillir… ça c’t’un chanteur de métal… de pouèl-métal ! ;o) Ici... Le clip n'a rien à voir avec la toune... as usual.

69- Everybody knows – Leonard Cohen (1988)
Quiconque avait entre 15 et 20 ans, en 1990, a été touché (voire obsédé) par le film Pump up the volume (j'ai bien dû le voir 100 fois). Ça venait titiller la révolte que tout adolescent et jeune adulte normal entretient envers la vie en général, et l’autorité en particulier. La victoire de ce jeune rejet sur sa gêne d’abord, puis sur la dictature des adultes, avait tout pour séduire tout jeune qui se respecte. Quand on ajoute à cela une excellente trame sonore, on obtient un classique du genre. Je m’étais précipité pour l’acheter, cette trame sonore, entre autres pour Everybody knows… et je fus fucking déçue. Je n’avais pas vérifié, dans mon excitation, mais ce n’était pas la version originale qui figurait sur la trame sonore. Non, c’était un cover de Concrete Blonde. Pffuiiit. Bon, ça m’a permis de faire connaissance avec Concrete Blonde, mais… ça m’a aussi permis de dépenser encore de l’argent pour acheter le disque de Leonard Cohen. Ce qui, en définitive, était probablement le but de l’opération. Quoiqu’il en soit, le chanteur à la voix d’or signe ici l’une de ses plus belles pièces, à mon humble avis. Prière de remarquer que le clip proposé par YouTube n’a strictement rien à voir avec Cohen (sommes-nous surpris ?), mais il est tout de même très pertinent… Ici...

70- Black horse & the Cherry tree – KT Tunstall (2004)
J’ai connu cette chanson –et cette chanteuse- par le biais du défunt (snif !) blogue de mon amie Stupendous Woman. C’était cette version-ci, celle où l’on voit la très jolie KT s’adonner à l’auto-sampling avec une joie communicative. J’adore ça, moi, l’auto-sampling, cette reconstruction d’une pièce ligne par ligne, je sais pas, ça me touche inconsidérément. J’irais jusqu’à dire que ça m’émeut. C’est comme d’assister à la création de la beauté, en somme. C’est beau, c’est bon, c’est de la magie. Oui, j’adore ça. Encore des frissons. Ici...