mardi 25 mars 2008

Ma drôle de mémoire et moi

Je suis depuis longtemps habituée aux étranges soubresauts de ma mémoire... si j'oublie complètement des dates capitales (comme toutes celles de l'Histoire ou presque), je n'oublie jamais un visage. Parlez-en à Matthieu, qui en a presque eu la mâchoire décrochée, ce matin, chez Omer...
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Partie magasiner aujourd'hui plutôt que demain, comme prévu, je roule joyeusement vers Sainte-Foy, il fait beau, les p'tits oiseaux chantonnent, et je m'en vais chez Omer: comment mieux démarrer une journée, je vous le demande ? Bref, je zigonne plusieurs minutes au bar à perles (et je remplis plus ou moins consciemment mon panier), puis je monte au deuxième, parce que j'ai besoin de carton noir épais pour un projet de montage de photos. Arrivée au coin carton, je repère assez vite ce dont j'ai besoin, puis je m'informe au commis du prix de la coupe. Commis qui ne me semble pas inconnu. Commis qui est occupé avec une dame qui a l'air chiante. Commis que j'attends, donc, en me demandant d'où puis-je le connaître. Ça compute dans ma mémoire, et quand j'ai vu son prénom sur son "name-tag", j'ai allumé. En 1991, nous avions travaillé dans le même secteur de Place Laurier, dînant même ensemble quelquefois (je n'en dis pas plus long, parce que, ironiquement, le gentil commis fait partie des histoires que je raconte dans mon TOP~200, à la position 50, donc... patience, ah ha !) Bon, qu'est-ce que je disais ? Ah, oui ! Matthieu est donc carrément estomaqué que je me souvienne de lui, alors que visiblement, lui ne se souvient que vaguement de moi, mais ça ne nous empêche pas de placoter, ce qui me permet entre autres d'apprendre qu'il peint. Je lui donne ma carte, il me donne le nom de la galerie qui le représente, en Ohio. Je viens d'aller voir ça, et il est très doué... Allez-y voir aussi, c'est ici. "Countryside"(le dernier icône de la série), en particulier, est magnifique...