Mon TOP~200 (positions 126 à 130)
Ça, c’est tellement mon arrivée à Montréal, le 30 mars 2001, que chaque fois que je l’entends, j’ai dans le nez des effluves de bitume... et de gazon. Pas le gazon gazon, non, plutôt le gazon magique qui a présidé mon départ vers la Grande Ville, et qui y a enfumé mes premières années. On a beau médire sur la drogue (et souvent avec raison), cette dernière fait tomber des inhibitions qui peut-être nous empêchaient de poser un geste, de mettre un pied dans une certaine direction… Geste et direction qui autrement nous glaçaient de peur. Je m’étais avec succès convaincue du contraire, pendant longtemps, mais… dès mon adolescence je rêvais de Montréal. Je fantasmais sur son anonymat libérateur, sur ses possibilités certaines, sur une hypothétique idée de la liberté. J’allais déchanter, mais ça c’est une autre histoire… Je suis contente d’avoir vécu le fantasme, mais je suis encore plus contente d’avoir constaté que souvent, le fantasme est fichtrement meilleur que la réalité. En fin d’compte, je suis heureuse d’y être allée, mais je suis encore plus contente d’en être revenue. Ici...
127- Everytime you go away – Paul Young (1985)
Encore une toune de ma jeunesse... ne vous avais-je pas prévenu de la prévalence d’une certaine décennie dans mes oreilles ? Alors… si cette douce chanson n’est reliée à aucun souvenir en particulier, elle me transporte quand même illico dans un… comment dire… un souvenir d’ambiance. C’est ça. Ça me rappelle l’ambiance de mon adolescence. Oh, bien sûr, elle a eu des détours plutôt rock’n roll, cette adolescence (demandez à mes parents !), mais dans l’ensemble, j’ai des souvenirs de couleurs pastels, de vêtements Ocean Pacific, et de belles p’tites tounes comme Everytime you go away, dont j’adore la voix du chanteur Paul Young (surtout dans la séquence de la fin, vers 4 minutes 50…). Ici...
128- Change – Tears for Fears (1983)
Tout premier succès du groupe britannique Tears for Fears, Change me fait surtout tripper à cause du xylophone. Je ne sais pas vous autres, mais le xylophone, moi, ça me branche. Serait-ce parce que c’est le premier instrument sur lequel j’ai pu mettre la patte en première année ? Je l’sais pas. Tout c’que je sais, c’est que j’aime ça en torpidlittle ! Ici...
129- Hold me now – Thompson Twins (1984)
Bon, là, franchement, j’ai beau me creuser l’coco, j’trouve rien d’autre à dire que c’est bon. Donc, c’est bon. Ah ha ! (Oh, ben tiens, si, finalement, j’ai quelque chose à dire : tôrrieu qu’à fait dur, la fille… enfin, si c’en est une). ;o) Ici...
130- La Villa Strangiato – Rush (1978)
Issue de l’album culte Hemispheres (culte, oui, comme plusieurs des disques de Rush, d’ailleurs), La Villa Strangiato est à mon sens l’une des meilleures tounes du trio canadien. En wikipédiant, on apprend deux faits intéressants : d’abord, cette magistrale pièce instrumentale de presque 10 minutes est inspirée d’un rêve du génial (et je pèse mes mots) guitariste Alex Lifeson. Comme quoi nos rêves peuvent changer la vie des autres… Ensuite, le chanteur/bassiste Geddy Lee a déjà raconté que l’enregistrement de La Villa Strangiato a pris à lui seul plus de temps que l’enregistrement complet de l’album Fly by night, et que si la pièce a été enregistrée d’une seule prise, il aura fallu 40 prises avant d’y arriver. Faut l’faire ! Et surtout, faut l’écouter ! Ici...