Mon TOP~200 (positions 151 à 155)
La première fois que j’ai vu ce clip, j’étais en période de lecture intensive sur le vedettariat, pour documenter mon doctorat, et j’ai été frappée par la vision que la chanteuse a de la foule, qui devient un genre de monstre à centaine de têtes… et quand elle se tire dans la dite foule, qui est figurée comme de l’eau qui l’avale sans merci… troublant, vraiment. Amy Lee a quelque chose de profondément sombre dans le regard, voire dans l’attitude, qui fait se demander si elle ne sera jamais heureuse… Peut-être est-ce seulement l’image qu’elle cherche à projeter, mais j’ai pour mon dire que des yeux, ça ne ment jamais. C’est probablement cette noirceur qui fait qu’elle touche tellement de gens, d’ailleurs; ils se reconnaissent dans ce mal de vivre qui teinte de gris tous les aspects du quotidien… Ici...
152- Pillar of Davidson – Live (1994)
Throwing Copper est l’un de mes albums préférés à vie. C’est par le biais de ce disque que j’ai fait connaissance avec le groupe américain Live, album qui allait d’ailleurs les mettre sur la map grâce au désormais classique Lightning crashes. Tout de suite j’ai été fascinée par le charisme singulier du chanteur Ed Kowalczyk, et sa voix qui me fait… me fait… je ne sais pas ce qu’elle me fait, en fait, mais elle me fait de l’effet (ça rime en crime). Sans parler de l’intrigante pochette, sur laquelle j’avais essayé d’écrire une nouvelle tellement elle me travaillait l’imagination… Pillar of Davidson est une chanson qui débute tout doucement, et qui quand elle prend toute son ampleur, devient d’une puissance qui donne des frissons. En tout cas, qui m’en donne à moi. Ici...
153- Lovetown – Peter Gabriel (1993)
Un des plus beaux et des plus étranges clips de Peter Gabriel, je trouve. Issue de la trame sonore du film Philadelphia, Lovetown est la première pièce du roi Peter à faire son apparition sur mon palmarès personnel, et dites-vous une chose : ce n’est pas la dernière. Oh que non. J’ai pour Peter Gabriel quelque chose qui ressemble singulièrement à un amour dévot. Et Dieu sait qu’il est bien le seul à provoquer chez-moi ce genre de sentiment… Mais je cesse ici de parler de lui. Avec le nombre d’occurrences du cher Peter sur mon TOP~200, faut bien que je me garde des choses à dire à chaque fois ! ;o) Ici...
154- Radar Love – White Lion (1989)
Encore une reprise, de Golden Earring (1973), cette fois-ci. Le cover de White Lion, s'il ne se démarque pas excessivement de l’originale dans l’ensemble, recèle par contre (à partir de 2 minutes 20 secondes) ce qui est à mon humble avis LE solo de guitte du rock des années 80, suivi d’un à peine moins hot solo de drum (solos qui l’un comme l’autre sont absents de la version originale). Si vous avez l’goût de torcher un tout nouveau système de son, ou encore de faire avancer votre char tout seul, sans appuyer sur le gaz, voici la toune idéale. Au fond, mon Léon ! Ici...
155- Everything she wants – Wham! (1984)
Une excellente manière de se dégourdir le popotin, le genre de toune sur laquelle je suis incapable de ne pas bouger. Il y a tout un monde entre le George Michael des années 80 et celui que l’on connaît aujourd’hui… Il chantait encore des chansons qui parlent de filles, à l’époque, et jamais il ne nous serait passé par l’idée qu’il était gai… Le public cible de ce genre de groupe cucul-la-praline étant presque exclusivement féminin, et très jeune de surcroît, et je me demande si Wham! aurait connu autant de succès si ses membres n’avaient pas caché leur orientation sexuelle. Cette question se pose d’ailleurs encore de nos jours : plusieurs chanteurs sont gais, de toute évidence, mais persistent à taire leur orientation, de crainte de répercussions négatives sur leur carrière. Sincèrement, je trouve ça con. Vraiment con. Entre un gai qui se cache et un gai qui s’assume, je préfère quelqu’un qui se respecte entièrement, qui n’a pas honte de ce qu’il est, et qui vit fidèle à lui-même. Est-ce que Rufus Wainwright a une moins belle carrière parce que tout le monde sait qu’il est gai ? Est-ce qu’Elton John a perdu tous ses fans quand il est sorti du placard ? Ben non. Au contraire, même. M’enfin ! Ici...