samedi 24 mai 2008

Mon TOP~200 (positions 116 à 120)

116- Desert Moon – Dennis de Young (1984)
C’est encore issu des 80’s, c’est hautement quétaine (j’en entends une couple crier au pléonasme), et j’adore ça. Dennis de Young était toujours le chanteur de Styx quand il a produit son premier album solo Desert Moon, et comme j’aimais déjà beaucoup Styx, j’avais acheté le long-jeu (Saigneur, le "long-jeu"… chuis sûre que mes lecteurs de moins de 25 ans se demandent de quoi je parle !). Avec Desert Moon, De Young s’est défoulé d’aplomb dans la p’tite ballade romantico-quétaine dans laquelle, il faut le dire, sa voix excelle. Officiellement en solo depuis 1999 (année où Styx l’a carrément foutu dehors, même s’ils s’en défendent, pour des raisons de santé), De Young obtient un succès certain à faire les salles en chantant les hits de Styx. Pendant ce temps, les gens qui achètent des billets pour les concerts de Styx en ignorant que le chanteur n’est plus Dennis De Young font une crise d’apoplexie en apercevant Gowan au micro du groupe. Surprise ! ;o) Ici... 117- The End – The Doors (1967)
J’ai eu une période très Doors, dans ma lointaine jeunesse; j’étais bien sûr fascinée par le charisme hallucinant (et halluciné) de Jim Morrison, et si j’aimais beaucoup toutes leurs chansons, c’est The End qui me chavirait. Et c’est encore elle qui me touche le plus. Rien d’autre à dire que c’est l’une des meilleures tounes de tous les temps. Ici...

118- We belong – Pat Benatar (1984)
Voici une toune sur laquelle je n’ai pas grand’chose à dire sinon que c’est bon. Très bon, même. :o) Ici...

119- State of grace – Coral Egan (2004)
Le deuxième album de Coral Egan est l’illustration parfaite de ce que je disais lors de l’inauguration du présent TOP~200 : "…je ne peux m’empêcher de penser à ces milliers de chansons que je ne connais pas et qui pourraient figurer ici… Combien d’albums existent que j’adorerais ?" La découverte récente de l’album My Favorite distraction m’oblige à tasser une toune pour la remplacer par State of grace, qui porte bien son titre. Ça ouvre l’album, ça commence tout doucement, et dès les premières secondes la voix à la fois puissante et cristalline de Coral nous emporte. Puis, ça s’emporte, justement, ça s’accélère, ça se guitarise, ça s’écoute et se réécoute en boucle depuis deux semaines. Bref, ça mérite sa place ici, et ça s’écoute ici. 120- Nothingman – Pearl Jam (1994)
Je ne crois pas être trop dans le champ si j’affirme que Nothingman est l’hymne de toute une génération… en tout cas l’un de ses hymnes. Et je n’en faisais pas partie. En 1994, je commençais l’université (sans me douter que j’allais y rester une dizaine d’années), et il y avait une fébrilité telle dans ma vie que je ne me suis pas sentie tellement concernée par la noirceur inhérente au grunge. Étais-je trop vieille pour embarquer dans cette vague déferlante ? Sais pas. Il y a pourtant des airs de l’époque qui me sont entrés directement dans l’cœur sans passer par mes oreilles avant, et Nothingman en fait partie. Ici...