lundi 4 février 2008

On s'entend-tu pour 1200 ?

3600 secondes d'extase, c'est un gros contrat, même si on s'appelle Marc Labrèche. Et j'ai beau aimer Marc Labrèche gros gros, et j'ai beau avoir l'extase facile (voui)... Disons que 1200 secondes de ravissement s'appliquerait davantage, comme titre, du moins en ce qui me concerne. Oh, Labrèche lirait l'annuaire en dansant la rhumba, je rirais très certainement (d'autant que ce n'est pas très éloigné de ce qu'il nous sert habituellement), mais... eh oui, il y a un mais. Plus d'un, en fait.
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D'abord, après trois épisodes, je ne suis toujours pas convaincue de la pertinence d'enregistrer devant public, si tant est que l'on puisse appeller "public" cette brochette réduite de spectateurs en représentation sur son divan. Drôle de paradoxe, en effet, que celui d'assister à un show tout en sachant qu'on se donne en show en même temps. Biz biz. Ensuite, Bruno Blanchet me laisse légèrement perplexe. Je ne sais pas trop quand, exactement, il a commencé à se prendre au sérieux comme ça, mais ses incarnations déjantées de La fin du monde est à 7 heures me manquent terriblement. Ses reportages ne sont pas inintéressants, au contraire, mais je suis obligée d'admettre qu'à chaque fois je reste sur ma faim. M'enfin !
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Bon, on aura beau dire et chiâler un peu, Clifford "Oups, I made a roudoudou" Montgomery à lui seul vaut la peine qu'on cesse ce que l'on faisait (parce que, quand même, quelle drôle d'heure de diffusion, le samedi à 19h)... Et puis, l'expert de service limite schyzo, André Sauvé, est d'une drôlerie sans prix (au fait, quelqu'un sait d'où sort ce sympathique hurluberlu ?). Et puis, Monique Jérrrrôme-Forrrrrget, c'était savourrrrreux. Et que dire du génie de Labrèche, qui a su si bien saisir l'insondable insignifiance de Francis Reddy ?
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Alors voilà, malgré les quelques réserves précédemment énoncées, j'espère que les rumeurs de tirage de plogue prématuré sont fausses, et que nous pourrons nous régaler encore des délirantes facéties de notre Marc préféré ! :o)