Mon TOP~200 (positions 181 à 185)
Cette Amy... qu’une telle voix sorte d’une si petite chose ne lasse pas de me fasciner. La première fois que je l’ai entendue chanter, je pensais que c’était Shirley Bassey ou une quelconque chanteuse de cette époque… Eh ben non. C’est une rachitique britannique aux goûts étranges, tant capillaires, vestimentaires que salivaires (son mari est au moins aussi bizarre qu’elle). Bref, tout ça pour dire qu’elle aura beau avoir la plus saugrenue des allures et la plus dissolue des vies, j’adore sa musique. Et au final, c’est tout ce qui compte ! Ici...
182- The power of love – Air Supply (1985)
Allez-y, hurlez, traitez-moi de tous les noms synonymes de quétaine que vous pourrez trouver… J’attends… Bon, c’est fait ? Good, parce qu’il va falloir vous habituer. Ne vous avais-je pas prévenus de l’hétérogénéité de mes goûts musicaux ? En voilà un exemple flagrant. C’est hyper cucul, et j’adore ça. Remarquez, ça doit pas être si mauvais si Celine en a fait un giga succès des années plus tard... Quoiqu'il en soit, pour la petite histoire: j’avais 14 ou 15 ans et j’avais pris le bateau (la traverse Lévis/Québec pour les non-initiés) pour aller rencontrer un copain qui habitait de l’autre côté de la rive, et c’est ce copain qui m’avait fait connaître Air Supply. Il m’avait même prêté sa cassette pour que je puisse écouter ses tounes favorites sur le bateau qui me ramenait de mon côté du fleuve… Full romantique, hein ? Héhé. Ici...
183- Grendel – Marillion (1988)
Ça dure 17 minutes et 16 secondes, et bien que ça soit plus que très très bon, cela a valu à Marillion le pas très gentil sobriquet de «clones de Genesis». S’il faut bien admettre que la pièce Grendel ressemble étrangement, tant par la forme que par le contenu, à Supper’s Ready, il ne faut surtout pas croire qu’elle n’est que ça. C’est, comment dire… un univers théâtral singulier, où le chanteur Fish évolue comme un poisson dans l’eau (scuzez la blague facile, ah ha). Chronologiquement parlant, j’ai connu Grendel avant Supper’s Ready, et si je n’ai pas eu le choix de reconnaître la similarité évidente des deux pièces, elles ont chacune leur place à mon palmarès personnel… bien que la deuxième nage dans les plus hautes sphères. Ici...
184- Lethal weapon – Honeymoon Suite (1988)
Bon, encore une occasion de gausser sur ma quétainerie, allez-y !
*patiente avec un sourire en coin et le sourcil en triangle*
Mieux encore, je vais vous avouer qu’Honeymoon Suite a été mon groupe préféré durant toute l’adolescence. Je les ai vus en spectacle un nombre incalculable de fois, dont la première fois, à l’agora du Vieux-Port de Québec, le show coûtait 6$ (oui oui, 6$, j’ai encore le billet, j’pense…). Et bien que certains ne s’en vanteront pas aussi naïvement que moi, nous étions plusieurs à les aimer fort fort, nos beaux p’tits Ontariens. Preuve qu’ils étaient appréciés ailleurs qu’au Canada, la pièce Lethal weapon a été la trame sonore du film d’action du même nom (avec Mel Gibson et Danny Glover). Et on dira c’qu’on voudra, le guitariste Derry Grahan, il l’avait, l’affaire (bien qu'il n'y ait guère de solo de guitte dans la présente toune...) ! C’était mon préféré, d’ailleurs… ;o) Ici... (et pas de commentaires sur les cheveux du chanteur... c'tait à mode la tête en soleil !)
185- Batdance – Prince (1989)
Une autre trame sonore de film, Batman cette fois-ci. Il y avait quelque chose (et il y a encore quelque chose) de légèrement cinglé dans cette toune, quelque chose de délirant, d’extravagant. En pleine fin de crise d’adolescence, franchement, ça fittait tellement dans mon mood que c’est devenu la toune du mois sur mon walk-(wo)man. Déliiiiiiire ! Ici...