mercredi 30 avril 2008

Un autre p'tit coup ?

Je pense que je vais envoyer mes suggestions de Séparés à la naissance à la Presse...! ;o)
.

Alors... Kyle Maclachlan (qui joue le rôle du chum de Bree dans Beautés Désespérées) et... Jim Carrey !

Et aussi... La chanteuse country Beverley Mahood et... la soeur de l'autre, Stéphanie Cloutier !

lundi 28 avril 2008

Multi-Post

Hier, ma filleule Viviane et moi avons d’abord dîné ensemble, d’un bon spaghatt gratiné mitonné à quatre mains, pour ensuite scrapbooker tout l’après-midi, elle collant des images d’Éloïse sa p’tite sœur, et moi collant des chats. J’adore passer du temps avec elle, placoter de tout et de rien, mettre à bon escient tout cet instinct maternel inutilisé… bref, jeulaime.

°
Un p’tit coup de commentapub ? Go !
~ La réclame de papier Q qui met en scène un chien obsédé par les foufounes… quessé ça, là ? Faites-le soigner, bordel… C’est un cas pour Cesar Millan, ça !
~ La nouvelle annonce de Mikes: la p’tite fille est adorable, il faut l’dire... Par contre, le Papi, y dit que "ça goûte son pays"… mais il ne sait pas comment le plat s’appelle. Heullô ? Ça serait l’fun, une pub un minimum cohérente, capiche ?
~ Là, tenez-vous bien, ça n’arrive pas souvent : deux pubs que j’aime ! D’abord, (je l’ai cherchée en vain sur le net pour la partager avec vous), je trippe sur la nouvelle publicité de General Electric, où l’on voit une armada d’ouvriers célestes au travail pour fabriquer les nuages… trop quioute ! Et puis je trippe aussi sur la pub de Premium Plus (les biscuits soda) (je ne la trouve pas non plus, snif !), avec toutes ces soupes hyper colorées qui r’volent partout ! Ça doit être le cauchemar, côté nettoyage, mais côté visuel, c’est du bonbon !
°
Pardonnez-moi Saigneur j’ai commis une faute une très grande faute oui Saigneur j’ai passé outre mes principes et je me suis tapé Tout le monde en parle hier soir oui Saigneur j’ai fait ça moi pardonnez-moi je vous en prie parce qu’en plus j’ai ri comme une folle à chaque commentaire délicieusement drôle d’un humoriste/acteur que j’ai toujours trouvé chiant oh Saigneur je n’en reviens pas de moi-même j’ai vraiment fait ça pardonnez-moi je ne sais plus où me mettre j’implore votre indulgence merci beaucoup je promets je ne le referai plus jamais plôûzamaisça
°
Un p’tit coup de commentactualité ? Go !
~ Je suis sciée, moralement mortifiée, émotionnellement frigorifiée par cette histoire de fou
. Je n’arrive pas à croire que la bonnefemme n'a rien vu, pendant toutes ces années. C’est totalement et abjectement sidérant.
~ Ça, franchement, c’est l’Ironie du jour. Au cube.
~ Il paraît que la madone craint pour la santé mentale de ses rejetons, bicoze la télévision. Moi, si j’étais elle, me semble que je craindrais davantage le jour où ma chère Lourdes-monosourcil tombera sur mon livre Sex, et/ou sur l’anthologie de mes clips. J’dis ça d’même.
°
Tiens, un petit Séparés à la naissance, peut-être ? Go !
Éric Lapointe et… Rory Cochrane (qui a tenu deux ans le rôle de Tim Speedle dans CSI Miami)...
Ah pis… un autre ? Go !
Moby et… Urbain Desbois...



Bonne semaine ! (sur un air connu)

samedi 26 avril 2008

Mon TOP~200 (positions 136 à 140)

136- Tel un seul homme – Pierre Lapointe (2004)
Il me faut m’en confesser, aussi bizarre/anormale puis-je être : je n’éprouve qu’un intérêt très moyen pour Pierre Lapointe. Cela dit, Tel un seul homme mériterait de figurer au panthéon des meilleures tounes du Québec. Un texte hallucinamment bon, une musique forte pour porter le dit texte, avec en prime un p’tit buzz (vous savez, ces p’tits buzz dont je vous parlais l’autre fois, qui me font tripper sur une seconde ou une autre, sur un son ou sur un autre d’une chanson ?). Le p’tit buzz, ici, c’est l’accord unique de guitte qui fait irruption à la 31ème seconde, qui ponctue toute la pièce… et qui m’donne un p'tit frisson, et le goût de faire du air-guitar !
La main de l’autre emmêlée dans la nôtre
Le bleu du ciel plus bleu que celui des autres
On sait que même le plus fidèle des apôtres
Finira par mourir un jour ou l’autre
Le très beau clip est ici.

137- Broken – Seether & Amy Lee (2002)
Broken était à l’origine une toune acoustique du groupe Seether, avant de devenir le duo plutôt électrique que l’on connaît. Et sachant à quel point la relation amoureuse de Shaun Morgan (chanteur du dit Seether) et d’Amy Lee a été houleuse… Broken prend tout son sens. Leurs deux voix se marient d’une manière sublime, et je doute qu’une telle chanson eut été aussi puissante si elle n’avait été interprétée par un couple torturé… Ici...

138- She bop – Cindy Lauper (1983)
Oups ! Encore une toune avec un p’tit buzz ! Là, je ne sais pas trop comment vous l’expliquer, vu que je ne connais pratiquement rien à la technique de la musique… Il doit sûrement exister un nom pour ça, c’est comme un changement de registre, ah pis fudge, je sais pas comment expliquer ça, là ! Allez donc écouter le vidéo (très drôle d’ailleurs, le vidéo), et tchèquez le compteur. Ce dont je vous parle se passe durant le refrain, la première fois entre 1 :54 et 1 :56 et entre 2 :05 et 2 :09 : ça fait comme monter, ça fait comme une gradation de notes… assssstiiiiie que je me trouve donc niaiseuse quand je ne suis pas capable de NOMMER ce dont je parle ! M’enfin. Ce qui compte, c’est que c’est bon. Et très bon ! :o) Ici...

139- Silent lucidity – Queensrÿche (1990)
Si j’avais à élire LE slow du début des années 90, ça serait assurément celui-là. Je dirais aussi que c’est la pièce qui m’a fait m’approcher du progressif en général. J’étais très intriguée par ce que pouvait murmurer la grosse voix, vers le milieu de la toune… Lisez-moi ça :
Visualize your dream. Record it in the present tense. Put it into a permanent form. If you persist in your efforts, you can achieve dream control.
Rhonda Byrne peut crissement aller se rhabiller, avec son prétendu Secret : Queensrÿche l’avait dit bien avant elle ! Gnan. Ici...

140- Crystal ball – Styx (1976)
Floune, quand j’allais au terrain de jeu de Bienville, dans les années 1976, 77, 78, 79, alouette, la plupart des moniteurs avaient des espèces de sacs en tissu, j’essaie en vain de trouver une image de ces sacs, c’était une marque en vogue, ça faisait vaguement granole, tout le monde en avait un… Bref, tout ça pour dire que tous ceux qui avaient un tel sac (pratiquement la ville au complet) dessinaient dessus, des cossins genre Linda aime Gaétan, et aussi des noms de groupe… dont Styx. Mais Styx pas écrit n’importe comment, sur le sac, Styx écrit exactement stylisé comme sur les albums, v’savez, cette police particulière :Bon, alors, tout ça pour dire qu’avant même de connaître musicalement Styx, je connaissais leur "logo" (parce que dans ce cas-ci, je pense qu’on peut parler d’une marque de commerce). Un jour, j’ai demandé à un de mes moniteurs, le très mignon Steve (qui faisait rêver les p’tites filles et juter les plus grandes… et probablement bander tout le reste du terrain d’jeux tellement il était gorgeous, scuzez ma vulgarité, on s’la calme), de me faire écouter du Styx. Je voulais absolument savoir qui c’était, ça, Styx, et pourquoi don tout l’monde trippait d’même. Il m’a alors emmenée, avec son fan-club de flounes adoratrices qui le suivait à la trace, dans le sous-sol de l’école, où étaient les locaux du terrain d’jeux, et… il m’a fait écouter Crystal Ball. Pôw : vendue je fus. Ici...

samedi 19 avril 2008

Mon TOP~200 (positions 141 à 145)

141- Love changes everything – Honeymoon Suite (1988)
Eh bien oui, encore une belle p’tite toune quétaine des années 80, d’un de mes groupes préférés de l’époque, dont je vous ai déjà parlé ici. Si j’aime bien l’ensemble de la chose, j’ai toujours un léger buzz de plaisir entre les 47ème et 51ème secondes, durant ces quelques notes de synthétiseur que je trouve hyper bonnes (parenthèse : ceux qui me connaissent un peu savent que c’est bien moi, ça, de tripper aux frissons sur quelques secondes de chanson, de savoir précisément quand elles arrivent, et d'attirer l'attention générale pour bien les souligner… ah ha !). Le thème récurrent de l’amour qui change tout (j’attends encore des preuves de ça, au fait) est ici enveloppé d’un beat bien gentil, souligné par ci par là de quelques riffs de guitare à peine distorsionnés... Bref, du bon rock bien propret, qui me rappelle tant des souvenirs (ne serait-ce que l'époque où les billets pour un show à l'Agora du Vieux-Port coûtaient 6 piasses...) ! Ici...

142- Butterfly – Crazytown (1999)
Ahhh... rien d’autre à dire que voilà ici le genre de toune qui rend heureuse d’être contente, sans compter que le clip est soooo delicious (si l'on exclut évidemment les insupportables mouvements de mains et de bras style yo-man-pump-it-up que j'haguiiiiis tellement !). Parfait pour une compilation estivale ! Ici... 143- Angelia – Richard Marx (1989)
La parfaite p’tite toune soft rock : un refrain accrocheur, du saxophone à la bonne place, des bonnes p’tites passes de guitte… Je me souviens, dans mon premier bazou (un Plymouth Horizon 84), il n’y avait pas de lecteur de cassettes. J’avais donc déboursé une fortune pour munir mon ghetto-blaster des 12 batteries D dont il avait besoin pour fonctionner sans fil, et je l’avais installé sur la banquette arrière de mon char. Et c’est en partie à cause de cette toune que j’ai dû me résoudre à me contenter de la radio : en voulant reculer la cassette pour remettre Angelia au début, j’ai passé proche prendre le clos et aller piquer une jasette avec les vaches… Je pense que c’est à partir de ce moment que j’ai commencé à détester la radio, à force d’être obligée de l’écouter à la journée longue dans mon char (parce qu'à cette époque bénie, on pouvait encore se promener en char à notre guise...) Ici... (Je ne sais pas si comme moi vous allez halluciner sur sa coiffure, à ce cher Richard... J'espère pour lui qu'il les a ramassés, ses cheveux, comme ça il pourra s'en faire une perruque le jour venu où il n'en aura plus...) ;o)

144- Edie (ciao baby) – The Cult (1989)
Considérés par plusieurs comme les précurseurs du rock gothique, The Cult a laissé à l’histoire de la musique plusieurs excellentes tounes, dont la présente Edie (ciao baby). Le charisme singulier du chanteur Ian Astbury a d’ailleurs été mis à contribution pour "remplacer" Jim Morrison au sein des Doors (comme si Morrison pouvait être remplacé, tsé ?), formation pompeusement nommée The Doors of the 21st Century (il a dû s’revirer dans sa tombe solide, le pauvre Jim). L’initiative ne fut pas couronnée de succès, c’est le moins que l’on puisse dire, et Astbury est finalement retourné peinard avec ses potes de The Cult. Quoiqu’il en soit, Edie (ciao baby) reste un classique, et remplissons-nous-en joyeusement les oreilles ! ;o) Ici...
145- The reason – Hoobastank (2001)
Probablement (et malheureusement) un one-hit-wonder pour ces jeunes californiens, mais tout un, parzemple ! Comment ne pas craquer devant l’adorable binette de Douglas Robb (mi-écossaise, mi-japonaise, la binette, yeah right, joli mix !) qui nous raconte qu’il n’est pas un être parfait, qu’il n’a jamais voulu faire de mal, que c’est en l’autre qu’il a trouvé la raison de changer, de montrer un côté de lui que peu connaissaient… J’ai déjà éprouvé ça envers quelqu’un, cet irrésistible désir de devenir une meilleure personne juste parce que l’autre existe, qu’il est là en même temps que nous sur cette planète… *soupir* Et, l’aveu du jour, le clip me fait brailler. *court se mettre un sac en papier brun sua tête* Ici...

vendredi 18 avril 2008

La rrrrrroutine habituelle, quoi !

Poison Rose m'a taguée. Alors... allons-y ! :o)
.
Moi et ... un animal que je ne pourrais jamais manger
Chat. Chien. Cheval. Insectes.
.
Moi et ... mon permis de conduire
Je l’ai depuis le jour même de mes 18 ans, et même si je n’ai plus de voiture depuis 2001, je ne m’en passerais pas.
.
Moi et ... un truc qui me fait cacher les yeux
Les humains qui souffrent. Les animaux qui souffrent. Bref, la souffrance.
.
Moi ... en mieux
Quand j’aurai appris à me détacher. À gérer le niveau d’absorption de la grosse éponge émotive que je suis.
.
Moi et ... le pire truc au monde
L’injustice.
.
Moi et ... un secret
Nan… ça reste secret !
.
Moi et ... une inculture flagrante
L’Histoire avec un grand H. Je n’ai aucune espèce de mémoire des dates, outre celles de mon épopée personnelle.
.
Moi et ... mon premier amour
En vérité, je n’ai jamais été en amour. Un vrai de vrai bel amour réciproque. J’ai eu des buzz, des kicks, des fixations, des obsessions, j'ai aussi fait quelques erreurs, mais de l’amour, jamais. Ça me désole, mais c’est un fait.
.
Moi et ... mon dernier acte héroïque
Héroïque ? Euh… … euh… … …
*se gratte le mini-coup de soleil en réfléchissant*
H-é-r-o-ï-q-u-e ? Non. Je vois pas. Des suggestions, quelqu’un ?
.
Moi et ... mon prochain achat
Une douillette et des draps assortis.
.
Moi et ... ma vie
De mieux en mieux habitée, de plus en plus assumée.
.
Moi et... les blogues
Disons que c’est la seule raison qui me fait envisager ravoir un ordinateur chez-moi, un jour…
.
Moi et ... mon vêtement fétiche
*se tourne une couette en réfléchissant*
Ne trouvant rien malgré une intense (ben ouais) réflexion, j’avouerai que je n’ai pas de vêtement fétiche. Si ce n'est ma peau...
.
Moi et ... le cinéma
J’haguis aller au cinéma. Pas à cause du cinéma en tant que tel, mais à cause des abrutis dénués de savoir-vivre qui y pullulent. V’savez, ces gnochons qui s’imaginent être dans leur salon ? Qui placotent, qui commentent chaque réplique du film, qui rient comme des porcs hystériques même quand c’est pas drôle… Innsuuuupoooortaaaable !
.
Moi et ... les odeurs
Je suis hypersensible, à tous les niveaux d’expérimentation possibles. Ça inclut mon nez. Et comme je suis trèèèès expressive, quelqu’un qui pue dans les alentours de ma bulle a bien des chances de s’en rendre compte. S’outre-parfumer et ne pas se laver sont deux comportements à risque pour quiconque croise mon nez.
.
Moi et... l'informatique
J’ai eu un Commodore 64 dès sa sortie sur le marché, on peut donc dire que j’ai grandi avec l’ordinateur personnel. Sans être une spécialiste, on peut estimer que je me débrouille assez bien.
.
Moi et ... le café
Longtemps j’ai vécu avec une plogue caféinée en intraveineuse. Un jour, mes joues se sont transformées en champ de fraises et l’on m’a diagnostiqué une charmante rosacée. Conséquence : j’ai choisi mes joues, et j’ai cessé de boire du café. En tout cas, du café caféiné. Quand j’ai une rage, je m’offre un décaf, moi qui ai déliré pendant des années sur l’intérêt relatif du décaf…
.
Moi et ... les livres
Bien que lectrice compulsive, je n’ai que très peu de livres en ma possession. D’une part parce que je n’ai guère les moyens d’en acheter, mais surtout parce que je suis d’avis que les livres, ça doit circuler. Vive la bibliothèque et Écolivres !
.
Moi et ... la fin du monde
Barf… si l’humanité ne s’auto-tue pas avant, la fin du monde sera peut-être l’occasion pour l’humain (s’il en reste) de se redéfinir. Qui sait ?
.
Moi et ... mes amis
Je n’ai pas des tonnes d’amis, et je préfère ainsi.
.
Moi et ... le parfum
J’aime quelqu’un qui sent bon, qui se parfume avec modération.
.
Moi et... mon lit
Ahhhh, mon lit. Monlimonlitmonlitmonlit. J’adore dormir ! Rien de plus jouissif (enfin, presque rien) que de se glisser entre les couvertes, de s’enrouler très serré dedans et de se laisser aller dans les bras de Morphée…
.
Moi et ... les questionnaires
J’aime ça, les questionnaires, faut pas croire, c’est juste que des fois, j’ai rien à dire d’intelligent, et ça me fait me sentir coupable. D’écrire des niaiseries. Mais bon. Tout l’monde a bien l’droit d’être niaiseux de temps en temps, non ? ;o)

lundi 14 avril 2008

De l’inspiration à la création

Daniel Lanois n’a pas fait que sortir un nouvel album, en mars dernier. Il a aussi lancé un film, qui porte le même titre : Here is What is. Je n’en n’avais pas encore parlé parce que j’étais trop occupée à le regarder, trop occupée à réfléchir au thème central, c’est-à-dire la création. Lanois nous montre la face cachée de son processus créatif à lui, il nous met en image sa manière de faire descendre la magie sur ses mains. De voir ses longs doigts glisser sur la pedal steel guitar a quelque chose d’hypnotisant... De le voir jouer de la console de mixage comme si c’était un instrument à part entière, de le voir discuter avec ses musiciens et essayer de leur montrer ce qu’il entend dans sa tête, de voir le regard fervent qu’il pose sur ces musiciens qui l’entourent… Fabuleux. Quiconque actuellement engagé dans un processus créatif, quel qu’il soit, tirerait un grand bénéfice à s’imprégner de ce DVD, ne serait-ce que de le faire jouer en sourdine tout en étant occupé ailleurs…
.
Pour l’un l’angoissant syndrome de la page blanche, pour l’autre la tête désespérément vide de notes ou de formes, le manque d’inspiration emprunte bien des visages. Et si certains n’arrivent à écrire qu’entouré, par exemple attablé à leur café préféré, d’autres (et j’en suis) ont un besoin viscéral de solitude. Nulle recette n’existe pour toucher à cet envoûtement : ce qui marche pour elle peut être totalement inefficace pour lui, et pire encore, ce qui a marché une fois pour soi peut ne jamais se répéter.
.
Nombre sont ceux qui sont convaincus qu’ils ne peuvent créer qu’avec la conscience altérée, par quelque moyen que ce soit. Moi la première, j’ai produit quelques-uns de mes plus beaux gribouillis, quelques-uns de mes textes les plus inspirés, alors que j’étais gelée comme une binne. J’ai, par conséquent, longtemps pensé que je ne pouvais convenablement créer qu’en étant gelée. Je me trompais, évidemment, mais pas complètement : l’euphorie chimique de la drogue ouvre des portes qui autrement demeurent verrouillées.
.
L’inspiration est un processus volatile, énigmatique, insaisissable. Et je ne cause pas ici que d’inspiration artistique. Pour en avoir longuement discuté avec ma très chère cousine Mel, finissante au doctorat en physiologie et endocrinologie moléculaire, ses meilleures idées lui viennent souvent aux moments les plus fortuits : pendant qu’elle fait la vaisselle, qu’elle change une couche ou qu’elle est dans le trafic. Personnellement, il me vient souvent des flashs créateurs durant les quelques minutes qui précèdent le sommeil, et durant les quelques minutes qui précèdent l’éveil, et aussi quand je fais du ménage, de la popote… Bref, dans des moments où précisément je ne la cherche pas, l’inspiration vient. Qu’est-ce à dire ? Que l’esprit créateur a besoin d’un certain relâchement de la conscience pour opérer efficacement ?
.
Un des plus mystérieux processus de l’univers, outre la vie elle-même, l’inspiration est un état de grâce, et la création en est son expression.

samedi 12 avril 2008

Mon TOP~200 (positions 146 à 150)

146- Apprentice of the universe – Pure Reason Revolution (2003)
Ils sont encore jeunes, ils sont encore un peu naïfs, c’est leur tout premier disque, mais… avec cette pièce, ils montrent clairement qu’ils ont compris ce que pouvait être le progressif post-moderne. J’ai découvert ce groupe l’an dernier grâce au très généreux cadeau d’un donateur anonyme, et je l’en remercie encore. Je n’ai pas fini d’en faire le tour, du dit cadeau, c’est dire sa richesse. Ici...

147- Numb – U2 (1993)
U2 m’a toujours laissée indifférente : j’les haguis pas, mais j’les adore pas non plus. Je connais la plupart de leurs grands succès par cœur, à force de les avoir entendus. Par contre, dans le cas de Numb, j’ai accroché solide. Est-ce parce que ce n’est pas le plus-que-parfait Bono qui chante ? En effet, il se contente de back-vocals tandis que The Edge récite un tas de mots sur un ton monocorde… M’enfin, quoiqu’il en soit, c’est bon, et j’adore le clip ! Ici...
148- Thinking of you – A Perfect Circle (2000)
Encore un clip hautement bizarre et légèrement dégueulasse qui allait changer ma vie musicale. On dirait que j’ai le sens de la découverte titillé par l’étrangeté… Arrivée sur Musique Greluches Musique Plus un peu après le début du vidéo, j’ai cru qu’il s’agissait d’une nouvelle toune de Tool, à cause de la voix unique de Maynard James Keenan. Et comme on ne voit pas le groupe dans le vidéo, j’ai douté un moment… jusqu’à la fin, où j’ai appris qu’il s’agissait d’un groupe jusque-là inconnu de moi : A Perfect Circle. Vive internet : j’ai appris en quelques clics de souris qu’il s’agissait pour Keenan d’un projet parallèle à Tool, qui à l’initiative du guitariste Billy Howerdel réunissait quelques-uns des meilleurs musiciens de la scène métal. A Perfect Circle allait devenir, à l’instar de Tool, un de mes groupes préférés. Ici...
149- Yallah – Jimmy Page & Robert Plant (1994)
Je n’ai pas vécu l’époque Led Zeppelin, même si je connais et j’apprécie la plupart de leurs chansons les plus connues. Par contre, le résultat de la réunion de deux des protagonistes de ce groupe mythique, l’album No Quarter, fait partie des disques qui ont joué le plus souvent dans mon vieux radio, et Yallah est ma toune préférée de ce disque exceptionnel. Comme l’explique si bien l’excellent site belge PyZep : Très peu électrique, cet album s'apparente un peu à une sorte de Led Zeppelin III sauce arabe. Mais le résultat n'en est pas moins sublime. "Yallah", intitulé "The Truth Explodes" sur la vidéo, est le premier morceau vraiment "hard", enregistré en nocturne en plein Marrakech (à voir également sur la vidéo). Ici...

150- Réjean Pesant – Paul Piché (1977)
J’ai connu –et tout de suite adoré- cette pièce de Paul Piché quand j’ai acheté le double disque L’un et l’autre. Parue à l’origine sur l’album À qui appartient l’beau temps ? (1977), Réjean Pesant est l’illustration parfaite de ce que doit être une chanson engagée, portée par des guitares enivrantes. Dommage qu’il ne s’en fasse plus tellement des comme ça… on en aurait bien besoin. Ici...

vendredi 11 avril 2008

Multi-Post

Mini m’a encore taguée… Je vais finir par penser qu’elle est tag-dépendante ! ;o)
.
1 ) Le trait principal de mon caractère: Hypersensibilité.
2 ) La qualité que je désire chez les hommes : Qu’ils s’assument.
3 ) La qualité que je préfère chez une femme: L’écoute.
4 ) Mon principal défaut: Juste un ? Hum. La paresse.
5 ) Ma principale qualité: La vivacité d’esprit.
6 ) Mon occupation préférée: Créer.
7 ) Le plat qui me met l'eau à la bouche: Le rosbif de ma mère.
8) Mes mots favoris: Fuck, fucking, étrange, sincèrement, rappooorrrt !
9) Ce que je déteste par dessus tout: L’inconséquence.
10 ) Un rêve : Un chalet en Gaspésie.
Je tague : Personne ! Auto-taguez-vous ! ;o)
°
Taxi-22 s’est terminé hier soir, sur une note… musicale ! Je redoutais une fin tragique comme la première saison, mais non. Au contraire (quoique…).
Une des citations du jour :
"Internet, c’est la démocratisation du moron, c’est donner la parole à ceux qui la méritent pas !"
Rogatien Dubois
(J’veux pas péter ta balloune, mon bon Rogatien, mais en matière de "donner la parole à ceux qui l’méritent pas", la télévision est dure à battre en câlibine, les nouvelles en particulier…)
°
Koukie est partie. J’ai en effet tenté une périlleuse manœuvre de remise d’un animal sauvage dans son milieu naturel, c’est-à-dire une tablette extérieure de châssis. En espérant qu’elle ne se fasse pas crouncher toute crue dès sa réinsertion. Bonne vie, Koukie, tu passeras dire bonjour, de temps en temps ! ;o)
°
La moins bonne nouvelle, avec l’arrivée du printemps, c’est le retour massif des motos tonitruantes et des mongols à mobylettes. Y’en a un, de ces mongols, dont j’espérais qu’il ait l’âge et/ou les moyens de s’acheter un char durant l’hiver, au lieu de sa tondeuse à guidon. J’ose espérer que ce n’est pas volontaire (sinon, il faudrait sévir), mais sa mobylette fait un tel raffut que je la reconnaîtrais entre mille. Pour mon malheur, il se tient avec une des ados de ma rue; j’ai donc l’infime honneur (horreur !) d’être écoeurée par son engin tapageur pratiquement en permanence. You-pi.
°
Peut-être qu’avec l’inflation du litre d’essence, la mobylette se fera-t-elle plus rare cet été ? J’en doute, mais on peut toujours espérer. Eille, 1,27$ le litre, bordel ! Mel et moi, lors de notre premier périple en Gaspésie, en juillet 1997, avons gazé à 49 cennes le litre au Irving de Matane. Il était à 52 cennes le litre ailleurs, en général. Ça fait pas 60 ans, de ça, là, ça fait tout juste 10 ans et demi ! Le bon vieux temps, quoi.
°
Question comme ça : la coiffure de Donna Brazile, quessé ça, pour l’amour ? L’activiste politique américaine est sur toutes les tribunes, ces temps-ci, pour commenter la campagne électorale de son pays. Chaque fois que je l’aperçois, je me demande comment diable elle opère pour se jacker les ch’veux d’une telle manière. C’est laitte.
°
Je viens de me taper d’une traite l’Erreur d’impression de Daniel Bélanger. Il y a longtemps que je n’avais eu entre les mains un objet aussi bizarrement plaisant. Aussi curieusement captivant, tant du contenu que du contenant. Il y a par exemple quelque chose de sadique à la table des matières et aux index détaillés. Pourquoi ? Allez-y voir, vous comprendrez. Je me permets de citer quelques-uns de ces aussi courts que singuliers textes :
Il est sûr qu’on peut parler pour parler… écrire pour noircir une page blanche ou verte. On peut dessiner des mots en forme d’idées, des lettres en forme de mensonges, des phrases en forme d’amour, l’amour qu’on a pour l’encre, la fascination du papier, le plaisir du seul plaisir d’écrire. Parler pour parler, combler le silence en forme de paix, meubler cette paix de sons en forme de bonheur, de souvenirs heureux. Il est certain que l’on peut faire tout cela, mais peut-être pas non plus.°
Je t’aimerai tellement que tu friseras comme tu n’as jamais frisé, la lune te donnera ce qu’elle ne donne à personne : un bronzage uniforme et puis tu seras riche et balourde de mes sentiments débordants qui n’avaient jusqu’ici débordé que pour le petit hamster de mon enfance, mort injustement dans la souffleuse à neige (propulsé si loin tu sais…).
Tu ne diras pas non, j’ai confiance.
°
Un jour sans pluie comme on en voit souvent quand il n’y a pas de nuages, un jour sans pluie comme on en voit souvent durant sa courte vie quand, soudain, le ciel se couvre d’un épais poumon d’où sortent des clous en forme d’eau, d’où souffle un vent à l’emporte-chapeau, le mien kidnappé par la brise distendue, je le regarde me quitter sans broncher, sans même une contraction de la lèvre inférieure, sans même le spasme de la paupière droite si gauche à exprimer mon anxiété. En résumé, ce chapeau je viens de le perdre.°
Toi que nul n’aime sinon que moi, que nul n’oit qu’en présence de son ananas, l’ai-je joui ou dus-je le jouer, l’eus-je appris que je ne l’eusse su vraiment ? Sacrement de Tabernacle.

lundi 7 avril 2008

Multi-Post

Oui. O-U-I. Ouiiiii. Oui oui oui oui !
Ici Louis-José Houde recommence ce soir.
Ouiiiiiiiiii !
°
Je ne suis pas une vraie fille, à bien des égards. Entre autres, je ne trippe pas outre mesure sur le maquillage, ni sur le magasinage, je ne lis pas de revues de pitounes (pitounes n’étant pas ici un terme péjoratif, on s’entend), je n’ai pas trois milles petits pots dans mon armoire, et je n’ai pas de réponses à toutes les questions de la tague de filles reçue par Mini ! ;o)
.
Un fond de teint: Eh bien, moi aussi, Mini, c’est Pure Makeup de Maybelline… faut croire qu’il est bon ? ;o)
Un mascara: Kiss Me
Une crème de jour: Silke Royale, de Finelle
Une marque de produits: Euh…
Ta marque fétiche maquillage: Euh…
Un produit must: La crème Vaseline Peau Sèche à la vitamine E. La seule à venir à bout de ma peau digne du désert, et en plus elle sent vraiment bon…
Ton parfum: Je ne porte pas de parfum.
Mes magazines fétiches: Euh… aucun ?
Tu pars sur une île déserte tu emportes quoi (3 produits max à part protection solaire et rasoir): crème hydratante pour le visage, crème hydratante pour le corps, déodorant.
La femme que tu admires pour sa beauté: Kate Winslet
La femme dont tu envies le look: Je n’irais pas jusqu’à dire que j’envie son look, parce que je pense qu’il n’y a qu’à elle que ce look va bien, et c’est précisément pour ça que je la trouve hot : Gwen Stefani.
Je me damnerais pour: Un crédit illimité chez Addition-Elle !
Que signifie pour toi la féminité: Une question de grâce, de fierté d’être femme, d’élégance, de savoir mettre ses atouts en valeur.
Un dernier mot: Euh ?
Ton adresse blog fashion / beauté préféré: Euh…
Quatre filles à taguer ? Thessa, Nazku, Valérie-Ann et Princesse Whakya.
°
J'ai fait avant-hier une découverte musicale qui me fait suer. Suer dans le sens de popotin-en-folie-qui-gigote-tout-l'temps-et-qui-sue ! Ils s'appellent Digitalism, c'est un duo allemand, et bordel que ça groove ! Écoutez ça: Zdarlight, Idealistic et Jupiter Room. Ça me donne le goût d'aller veiller, euh, arhum... d'aller en boîte, comme on dit de nos jours ! ;o)
°
Les oies sont revenues ! Mauvaise nouvelle pour elles, par contre: leur garde-manger habituel n'est que vaste étendue blanche... J'espère qu'elles n'en souffriront pas trop.
°
Parlant de printemps, Maman et moi n'avons pas pu résister à l'envie de s'offrir une pause-galerie. Dehors les chaises pliantes, donc, et une petite bronzerie express. Les yeux fermés, on croirait réellement au printemps.

Par contre, en les ouvrant, les yeux, on voit ça:

Légèrement débandant, hein ?
M'enfin.
Un jour nous reverrons du gazon.
°
Je voulais un chien, quand j'étais floune. Et si je préfère de beaucoup les chats, j'aimerais bien avoir un petit compagnon canin, un jour. J'ai très envie d'un carlin ou d'un shar pei, que j'appellerais Roger. Un jour, peut-être !

samedi 5 avril 2008

Mon TOP~200 (positions 151 à 155)

151- Going under – Evanescence (2003)
La première fois que j’ai vu ce clip, j’étais en période de lecture intensive sur le vedettariat, pour documenter mon doctorat, et j’ai été frappée par la vision que la chanteuse a de la foule, qui devient un genre de monstre à centaine de têtes… et quand elle se tire dans la dite foule, qui est figurée comme de l’eau qui l’avale sans merci… troublant, vraiment. Amy Lee a quelque chose de profondément sombre dans le regard, voire dans l’attitude, qui fait se demander si elle ne sera jamais heureuse… Peut-être est-ce seulement l’image qu’elle cherche à projeter, mais j’ai pour mon dire que des yeux, ça ne ment jamais. C’est probablement cette noirceur qui fait qu’elle touche tellement de gens, d’ailleurs; ils se reconnaissent dans ce mal de vivre qui teinte de gris tous les aspects du quotidien… Ici...

152- Pillar of Davidson – Live (1994)
Throwing Copper est l’un de mes albums préférés à vie. C’est par le biais de ce disque que j’ai fait connaissance avec le groupe américain Live, album qui allait d’ailleurs les mettre sur la map grâce au désormais classique Lightning crashes. Tout de suite j’ai été fascinée par le charisme singulier du chanteur Ed Kowalczyk, et sa voix qui me fait… me fait… je ne sais pas ce qu’elle me fait, en fait, mais elle me fait de l’effet (ça rime en crime). Sans parler de l’intrigante pochette, sur laquelle j’avais essayé d’écrire une nouvelle tellement elle me travaillait l’imagination… Pillar of Davidson est une chanson qui débute tout doucement, et qui quand elle prend toute son ampleur, devient d’une puissance qui donne des frissons. En tout cas, qui m’en donne à moi. Ici...

153- Lovetown – Peter Gabriel (1993)
Un des plus beaux et des plus étranges clips de Peter Gabriel, je trouve. Issue de la trame sonore du film Philadelphia, Lovetown est la première pièce du roi Peter à faire son apparition sur mon palmarès personnel, et dites-vous une chose : ce n’est pas la dernière. Oh que non. J’ai pour Peter Gabriel quelque chose qui ressemble singulièrement à un amour dévot. Et Dieu sait qu’il est bien le seul à provoquer chez-moi ce genre de sentiment… Mais je cesse ici de parler de lui. Avec le nombre d’occurrences du cher Peter sur mon TOP~200, faut bien que je me garde des choses à dire à chaque fois ! ;o) Ici...

154- Radar Love – White Lion (1989)
Encore une reprise, de Golden Earring (1973), cette fois-ci. Le cover de White Lion, s'il ne se démarque pas excessivement de l’originale dans l’ensemble, recèle par contre (à partir de 2 minutes 20 secondes) ce qui est à mon humble avis LE solo de guitte du rock des années 80, suivi d’un à peine moins hot solo de drum (solos qui l’un comme l’autre sont absents de la version originale). Si vous avez l’goût de torcher un tout nouveau système de son, ou encore de faire avancer votre char tout seul, sans appuyer sur le gaz, voici la toune idéale. Au fond, mon Léon ! Ici...

155- Everything she wants – Wham! (1984)
Une excellente manière de se dégourdir le popotin, le genre de toune sur laquelle je suis incapable de ne pas bouger. Il y a tout un monde entre le George Michael des années 80 et celui que l’on connaît aujourd’hui… Il chantait encore des chansons qui parlent de filles, à l’époque, et jamais il ne nous serait passé par l’idée qu’il était gai… Le public cible de ce genre de groupe cucul-la-praline étant presque exclusivement féminin, et très jeune de surcroît, et je me demande si Wham! aurait connu autant de succès si ses membres n’avaient pas caché leur orientation sexuelle. Cette question se pose d’ailleurs encore de nos jours : plusieurs chanteurs sont gais, de toute évidence, mais persistent à taire leur orientation, de crainte de répercussions négatives sur leur carrière. Sincèrement, je trouve ça con. Vraiment con. Entre un gai qui se cache et un gai qui s’assume, je préfère quelqu’un qui se respecte entièrement, qui n’a pas honte de ce qu’il est, et qui vit fidèle à lui-même. Est-ce que Rufus Wainwright a une moins belle carrière parce que tout le monde sait qu’il est gai ? Est-ce qu’Elton John a perdu tous ses fans quand il est sorti du placard ? Ben non. Au contraire, même. M’enfin ! Ici...

mercredi 2 avril 2008

Here is What is ~ Version mandala

Ce qui est si beau, avec l'amour -et ça inclut l'amour de la musique-, c'est son potentiel d'inspiration.
.
Je vous l'ai dit, le nouveau disque de Daniel Lanois tourne en boucle ces jours-ci, et son écoute m'a inspiré ceci:
.
Here is What is in my ears