Mon TOP~200 (positions 136 à 140)
Il me faut m’en confesser, aussi bizarre/anormale puis-je être : je n’éprouve qu’un intérêt très moyen pour Pierre Lapointe. Cela dit, Tel un seul homme mériterait de figurer au panthéon des meilleures tounes du Québec. Un texte hallucinamment bon, une musique forte pour porter le dit texte, avec en prime un p’tit buzz (vous savez, ces p’tits buzz dont je vous parlais l’autre fois, qui me font tripper sur une seconde ou une autre, sur un son ou sur un autre d’une chanson ?). Le p’tit buzz, ici, c’est l’accord unique de guitte qui fait irruption à la 31ème seconde, qui ponctue toute la pièce… et qui m’donne un p'tit frisson, et le goût de faire du air-guitar !
La main de l’autre emmêlée dans la nôtre
Le bleu du ciel plus bleu que celui des autres
Le très beau clip est ici.
137- Broken – Seether & Amy Lee (2002)
Broken était à l’origine une toune acoustique du groupe Seether, avant de devenir le duo plutôt électrique que l’on connaît. Et sachant à quel point la relation amoureuse de Shaun Morgan (chanteur du dit Seether) et d’Amy Lee a été houleuse… Broken prend tout son sens. Leurs deux voix se marient d’une manière sublime, et je doute qu’une telle chanson eut été aussi puissante si elle n’avait été interprétée par un couple torturé… Ici...
138- She bop – Cindy Lauper (1983)
Oups ! Encore une toune avec un p’tit buzz ! Là, je ne sais pas trop comment vous l’expliquer, vu que je ne connais pratiquement rien à la technique de la musique… Il doit sûrement exister un nom pour ça, c’est comme un changement de registre, ah pis fudge, je sais pas comment expliquer ça, là ! Allez donc écouter le vidéo (très drôle d’ailleurs, le vidéo), et tchèquez le compteur. Ce dont je vous parle se passe durant le refrain, la première fois entre 1 :54 et 1 :56 et entre 2 :05 et 2 :09 : ça fait comme monter, ça fait comme une gradation de notes… assssstiiiiie que je me trouve donc niaiseuse quand je ne suis pas capable de NOMMER ce dont je parle ! M’enfin. Ce qui compte, c’est que c’est bon. Et très bon ! :o) Ici...
139- Silent lucidity – Queensrÿche (1990)
Si j’avais à élire LE slow du début des années 90, ça serait assurément celui-là. Je dirais aussi que c’est la pièce qui m’a fait m’approcher du progressif en général. J’étais très intriguée par ce que pouvait murmurer la grosse voix, vers le milieu de la toune… Lisez-moi ça :
Visualize your dream. Record it in the present tense. Put it into a permanent form. If you persist in your efforts, you can achieve dream control.
Rhonda Byrne peut crissement aller se rhabiller, avec son prétendu Secret : Queensrÿche l’avait dit bien avant elle ! Gnan. Ici...
140- Crystal ball – Styx (1976)
Floune, quand j’allais au terrain de jeu de Bienville, dans les années 1976, 77, 78, 79, alouette, la plupart des moniteurs avaient des espèces de sacs en tissu, j’essaie en vain de trouver une image de ces sacs, c’était une marque en vogue, ça faisait vaguement granole, tout le monde en avait un… Bref, tout ça pour dire que tous ceux qui avaient un tel sac (pratiquement la ville au complet) dessinaient dessus, des cossins genre Linda aime Gaétan, et aussi des noms de groupe… dont Styx. Mais Styx pas écrit n’importe comment, sur le sac, Styx écrit exactement stylisé comme sur les albums, v’savez, cette police particulière :Bon, alors, tout ça pour dire qu’avant même de connaître musicalement Styx, je connaissais leur "logo" (parce que dans ce cas-ci, je pense qu’on peut parler d’une marque de commerce). Un jour, j’ai demandé à un de mes moniteurs, le très mignon Steve (qui faisait rêver les p’tites filles et juter les plus grandes… et probablement bander tout le reste du terrain d’jeux tellement il était gorgeous, scuzez ma vulgarité, on s’la calme), de me faire écouter du Styx. Je voulais absolument savoir qui c’était, ça, Styx, et pourquoi don tout l’monde trippait d’même. Il m’a alors emmenée, avec son fan-club de flounes adoratrices qui le suivait à la trace, dans le sous-sol de l’école, où étaient les locaux du terrain d’jeux, et… il m’a fait écouter Crystal Ball. Pôw : vendue je fus. Ici...