Bonne fête Québec !
Ah, Québec... j’ai beau douter de la manière dont on va un jour y arriver, jamais je n’ai douté de ce que tu es : mon pays, ma patrie.
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Tes hivers ont beau me déprimer, il n’y a que tes printemps pour me ressusciter, il n’y a que tes étés pour m’enivrer, que tes automnes pour m’époustoufler.
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Je t’aime, Québec, parce que malgré toutes tes contradictions, tu tiens bon.
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Je nous aime, Québécois, parce qu’aucun de nos navrants réflexes de colonisés ne peut entamer notre fierté. Je nous aime même si je n’oublie pas que Saint-Jean-Baptiste est un berger… un gardien de moutons. Parce que nous aimer vraiment, Québécois, c’est aussi admettre nos faiblesses. Nous avons une mémoire… d’humain, qui oublie tous les coups d’chien. Qui oublie, ironiquement, que notre devise est «Je me souviens».
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Tu es un pays neuf, Québec, quelques centaines d’années à peine. Un jeunot qui après avoir appris à marcher, commence à comprendre que pour rester debout, il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds. Ton histoire commence tout juste, Québec, et tu as de beaux atouts dans ton jeu. Tu es riche d’or bleu, de terres saines et de rivières poissonneuses, riche d’une langue unique au monde, imagée et chantante, riche enfin d’un peuple distinct, résistant, débrouillard et fier. Tu as tout pour toi, Québec, quand donc le comprendras-tu ?
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Mon Québec, je te veux souverain, parce qu’en ton essence tu es tout sauf canadien.
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Bonne fête, mon pays !
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Tes hivers ont beau me déprimer, il n’y a que tes printemps pour me ressusciter, il n’y a que tes étés pour m’enivrer, que tes automnes pour m’époustoufler.
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Je t’aime, Québec, parce que malgré toutes tes contradictions, tu tiens bon.
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Je nous aime, Québécois, parce qu’aucun de nos navrants réflexes de colonisés ne peut entamer notre fierté. Je nous aime même si je n’oublie pas que Saint-Jean-Baptiste est un berger… un gardien de moutons. Parce que nous aimer vraiment, Québécois, c’est aussi admettre nos faiblesses. Nous avons une mémoire… d’humain, qui oublie tous les coups d’chien. Qui oublie, ironiquement, que notre devise est «Je me souviens».
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Tu es un pays neuf, Québec, quelques centaines d’années à peine. Un jeunot qui après avoir appris à marcher, commence à comprendre que pour rester debout, il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds. Ton histoire commence tout juste, Québec, et tu as de beaux atouts dans ton jeu. Tu es riche d’or bleu, de terres saines et de rivières poissonneuses, riche d’une langue unique au monde, imagée et chantante, riche enfin d’un peuple distinct, résistant, débrouillard et fier. Tu as tout pour toi, Québec, quand donc le comprendras-tu ?
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Mon Québec, je te veux souverain, parce qu’en ton essence tu es tout sauf canadien.
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Bonne fête, mon pays !