Conclusions d'un salon
Première conclusion: c'était mon premier salon d'artisans, et ce sera aussi le dernier. C'est hallucinant la quantité d'énergie nécessaire à une telle activité. Hallucinant. Et je ne parle pas de la patience essentielle pour ne pas envoyer scier les gnochons qui me disent que les cartes sont moins chères chez Wal-Marde. Inutile de vous préciser que la patience-pro-gnochons ne figure pas au palmarès des mes plus grandes qualités.
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Deuxième conclusion: les gens qui visitent un salon comme les "Trouvailles de Noël" y vont en grande partie pour mémérer, et ceux qui achètent veulent des cadeaux qui sortent de l'ordinaire. Pas des cartes de voeux. Je n'ai vendu AUCUNE carte à un visiteur du salon. AUCUNE. J'en ai vendu quelques-unes à des artisans du salon, un mandala avec un chat à une des bénévoles du salon et un mandala à colorier à la dame du kiosque d'en face. Outre cela, que dalle. Rien du tout. Nada.
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Troisième conclusion: Ça m'a fait un peu de peine d'avoir investi autant de temps et d'argent pour rien. Puis, je me suis dit que ce n'était peut-être pas pour rien. Qui sait, peut-être ces gens se rappelleront-ils de moi lorsqu'ils auront besoin d'une belle carte ? Peut-être que quelques-uns de ces visiteurs auront le goût de s'inscrire à mon atelier-mandala dans deux semaines ou trois mois ? Peut-être que peut-être ?
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Quatrième conclusion: Dieu merci, je partageais mon kiosque avec un ange ! Bernie B. et moi avons démontré de façon éloquemment éclatante que les accomodements raisonnables étaient possibles même dans un salon d'artisans ! Bon, Bernie B. ne vient pas de l'Ouzbékistan, mais plutôt de Terre-Neuve, nous sommes donc en théorie des soeurs canadiennes. En théorie, oui. Mais dans les faits, le R.O.C. (Rest Of Canada), c'est un autre pays. Bref, nous avons beaucoup ri, et elle m'a pratiquement converti à sa religion... le scrapbooking !
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Cinquième conclusion: je ne démissionne pas des mandalas. Mieux encore, je vais trouver un moyen de vendre les 300 quelques cartes de Noël produites en prévision de ce salon. Et mieux mieux encore, je vais pousser sur l'atelier-mandala et l'offrir à des cercles de fermières, des écoles, des clubs d'âge d'or et que sais-je encore.
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Sixième conclusion: c'pas dur de flamber ses profits dans les kiosques de nos amis (si tant est qu'il y en ait eu, des profits). Je me suis acheté du savon artisanal à la lavande, un aimant en forme de cochon, peint à la main, ainsi qu'une très jolie bague que j'aurais probablement pu fabriquer moi-même mais qui n'aurait jamais été aussi quioute:
Septième conclusion: m'en vas m'coucher jusqu'à demain midi, pis je sors même pas pelleter l'***** de neige qui va ENCORE nous tomber dessus cette nuit ! Ciao ! :o)