mercredi 17 octobre 2007

Le syndrome CSI

Je vous l'ai dit, je suis en mode consommation active de CSI. Comme il n'y a pratiquement rien qui m'intéresse à la télévision, je passe trois épisodes par soir, parfois quatre quand je n'ai pas trop mal au popotin. Je suggérerais que soit incluse une mention sur les coffrets de cette série, à titre préventif: l'écoute intensive peut provoquer une sérieuse addiction et de bizarres réactions. Je suis une victime. Une victime de ce que j'appelerai le syndrome CSI. De quessé ? Hugo Dumas a beau affirmer que l'effet CSI n'existerait pas, je proteste.
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Exemple ? Après une soirée passée avec la police scientifique de Vegas, je ne regarde plus mon appart de la même manière. Chaque recoin, chaque tiroir, chaque poubelle, je me demande ce qu'auraient à en dire Gil, Sara, Catherine, Warrick, Nick ou Greg...
-"Tiens, dit Grissom devant l'armoire de la salle de bain, notre victime est asthmatique et fait de l'hypothyroïdie..."
- Oui, ajoute Sara, et je viens de trouver des Tylenols et des antiacides dans le tiroir de sa table de chevet... Peut-être que ses lectures d'avant-dodo lui donnent mal à la tête ?
- Ou... lui explosent l'estomac ?"
Affirmation de Grissom appuyée par son célèbre haussement de sourcil...
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Un autre exemple ? Je ne vois plus les mégots de cigarettes et les cheveux du même oeil. J'ai beau savoir que la recherche d'ADN ne se pratique pas de façon systématique comme nous le montre cette série (chus addict, chus pas folle, tsé), je suis quand même fascinée par toutes les traces que l'on peut laisser, la plupart du temps sans même s'en aperçevoir. Donc si vous me voyez avec une pince à cil en train de recueillir des indices... dites-vous qu'il est grandement temps de me retirer ces coffrets CSI des mains ! ;o)