Bienvenue, Ellmutt, et... adieu, Ellmutt
Oui, Ellmutt a sauté dans mes bras quand nous nous sommes rencontrés. Oui, Ellmutt est adorablement mignon, et ronronne comme s'il avait un V-8 sous le pelage. Oui, j'étais convaincue qu'Ellmutt et moi allions faire un bout de chemin ensemble. Mais... Fripouille n'était pas d'accord. Fripouille a hurlé au meurtre, Fripouille a pouishé à temps plein, Fripouille a même griffé Ellmutt peu de temps avant qu'il ne reparte. Alors j'ai appelé sa première Maman, j'ai discuté avec elle de l'impossibilité de garder Ellmutt chez-moi, au risque de perdre Fripouille et/ou de lui occasionner une crise cardiaque tellement elle était enragée, et... nous avons convenu d'une solution. Je viens donc d'aller porter Ellmutt au C.A.D. de Lévis (Contrôle des Animaux Domestiques), et ils m'ont assuré qu'à quatre mois, aussi mignon, aussi sociable et aussi vacciné que ça, il n'aurait absolument aucun problème à se trouver une famille aimante. J'ai donc refoulé mes larmes de mon mieux (j'avais encore l'impression d'être avec Wati en route pour le vétérinaire), et j'ai dit adieu à Ellmutt. Il n'avait pas passé 24 heures chez-moi que j'étais déjà conquise par sa frimousse touchante et son affection débordante. Je suis infiniment désolée, mon p'tit poulet. J'étais sûre que ça irait bien. Mais non. Alors me voici de nouveau seule avec Fripouille, et ça de façon définitive. Je n'ai aucune envie de revivre ça, et probable qu'elle non plus. Ainsi va la vie... il y a les arrivées, et il y a les départs...