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Il y a aujourd’hui trois ans que je suis non-fumeuse. Quand j’ai cessé de fumer, quelqu’un m’a dit (je ne me souviens plus qui) : «tu vas voir, l’envie va te repogner quand ça va faire trois semaines, trois mois et trois ans». Bon, me suis-je dit, trois semaines, trois mois, well, ça s’peut. Mais trois ans, non. Si je réussis à me rendre à trois ans sans fumer, ça sera sûrement pas pour avoir le goût de m’en allumer une. Eh bien je voudrais m’excuser d’avoir pensé ça. J’étais dans l’champ. Full dans l'champ. Ça fait trois ans, aujourd’hui, et crisse que j’en fumerais une bonne. J’vous jure, les doigts me démangent. Mais… mais pas au point de céder. Oh que non. Neow. Je suis une ex-fumeuse et je le resterai. Ça été tellement l’enfer pour arrêter qu’il est totalement hors de question que je recommence. L’enfer, répétez-vous ? Comment ça, l’enfer ? Parce que ça m’a pris deux mois d’arrêt/recommençage, d’abord. Au début juin 2004, décidée à en finir avec les clous de cercueil, je fume mon dernier paquet et je n’en achète pas d’autre. Un jour, deux jours, je survis tant bien que mal au manque intense de nicotine, puis le troisième jour, je craque. Je craque complètement et absolument, et je cours chez mon ami Sami-le-dépanneur-libanais qui me vend mon Player’s light en hochant la tête et en rigolant doucement. Je fume le paquet dans la journée, retourne m’en acheter un autre que je termine avant la fin de la journée suivante. Où j’arrête de nouveau. Jusqu’au troisième jour, où je re-pète une coche et cours chez Sami qui m’encourage en rigolant encore.
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Ce manège infernal s’est reproduit pendant deux mois. Deux loooooongs mois à arrêter et recommencer, découragée. Jusqu’au début août, où je me décide à appeler mon cher médecin de famille, à Lévis, qui s’est fait un immense plaisir de téléphoner à ma pharmacie, à Verdun, pour me prescrire des timbres Nicoderm. Je n’osais plus l’espérer, mais mon salut se trouvait dans ces patches. Oh, ce ne fut pas une partie de plaisir, loin de là, parce qu’au bout de trois semaines, faut baisser la dose de nicotine des timbres… et l’envie de fumer revient en lion. Et qu’au bout de trois autres semaines, il faut encore baisser la dose des timbres, et que l’envie de fumer… grrrr. Vous dire, même mes chats se demandaient qui était ce monstre qui écumait dans son fauteuil. J’ai survécu de mon mieux en mangeant des graines de tournesol : ça occupe les mains et la bouche, tout à fait salvateur. D’autant plus que ça m’a permis de cesser de fumer SANS engraisser. S’il avait fallu que j’engraisse en plus, là, non. Alors voilà : j’ai fumé chaque jour de ma vie un paquet et demi de cigarettes, parfois deux, pendant vingt ans. Je répétais à qui voulait l’entendre que j’avais décidé d’arrêter… de vouloir arrêter de fumer. Que la zigoune était ma meilleure amie. Pourtant… j’ai vaincu ! Dites-vous donc que si j’ai pu arrêter, moi la fumeuse inconditionnelle, tout le monde peut y arriver.
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Ti-Fou est revenuuuuu ! Oui, tous, sautez de joie, Ti-Fou n’est pas mort ! Il est réapparu dans la cour hier, se promenant, snikant les racoins, se faufilant entre les jambes de Paternel comme si de rien n’était. Comme s’il n’avait pas disparu pendant des jours et des jours. Même Paternel a poussé un léger (très léger) soupir de soulagement à la vue de son p’tit copain, c’est vous dire l’inquiétude que son absence a provoqué ! Qu’a-t-il fait de ces vacances impromptues ? Peut-être était-il à une convention de tamias ? Ou bien à un colloque de mangeurs de pinottes à Mourial, en compagnie des Écureux ? Nous ne saurons jamais. Quoiqu’il en soit, welcome back home, Ti-Fou !
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Ce manège infernal s’est reproduit pendant deux mois. Deux loooooongs mois à arrêter et recommencer, découragée. Jusqu’au début août, où je me décide à appeler mon cher médecin de famille, à Lévis, qui s’est fait un immense plaisir de téléphoner à ma pharmacie, à Verdun, pour me prescrire des timbres Nicoderm. Je n’osais plus l’espérer, mais mon salut se trouvait dans ces patches. Oh, ce ne fut pas une partie de plaisir, loin de là, parce qu’au bout de trois semaines, faut baisser la dose de nicotine des timbres… et l’envie de fumer revient en lion. Et qu’au bout de trois autres semaines, il faut encore baisser la dose des timbres, et que l’envie de fumer… grrrr. Vous dire, même mes chats se demandaient qui était ce monstre qui écumait dans son fauteuil. J’ai survécu de mon mieux en mangeant des graines de tournesol : ça occupe les mains et la bouche, tout à fait salvateur. D’autant plus que ça m’a permis de cesser de fumer SANS engraisser. S’il avait fallu que j’engraisse en plus, là, non. Alors voilà : j’ai fumé chaque jour de ma vie un paquet et demi de cigarettes, parfois deux, pendant vingt ans. Je répétais à qui voulait l’entendre que j’avais décidé d’arrêter… de vouloir arrêter de fumer. Que la zigoune était ma meilleure amie. Pourtant… j’ai vaincu ! Dites-vous donc que si j’ai pu arrêter, moi la fumeuse inconditionnelle, tout le monde peut y arriver.
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Ti-Fou est revenuuuuu ! Oui, tous, sautez de joie, Ti-Fou n’est pas mort ! Il est réapparu dans la cour hier, se promenant, snikant les racoins, se faufilant entre les jambes de Paternel comme si de rien n’était. Comme s’il n’avait pas disparu pendant des jours et des jours. Même Paternel a poussé un léger (très léger) soupir de soulagement à la vue de son p’tit copain, c’est vous dire l’inquiétude que son absence a provoqué ! Qu’a-t-il fait de ces vacances impromptues ? Peut-être était-il à une convention de tamias ? Ou bien à un colloque de mangeurs de pinottes à Mourial, en compagnie des Écureux ? Nous ne saurons jamais. Quoiqu’il en soit, welcome back home, Ti-Fou !
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Question-sondage, bien-aimés lecteurs: que pensez-vous de l'amour à distance ? Croyez-vous qu'une relation affective puisse bien se développer et s'épanouir quand 250 quelques kilomètres séparent les principaux protagonistes ? Surtout quand l'un de ces protagonistes (edit: moi, en l'occurence) n'a pas de budget interrurbain, ni de budget Orléans-Express, et est allergique à Allo-Stop ? Dites-moi ce que vous en pensez, parce que moi je ne sais plus quoi en penser... Merci !