mardi 21 août 2007

Eille, chus pas une pinotte !

M'en venant sur la rue tranquillement, me dirigeant vers chez mes parents, je vois, au milieu du trottoir, un écureuil. Ça me fait penser à quelqu'un, je souris, et je me dis qu'il va avoir peur et se pousser quand je vais trop approcher. Mais non. Il reste là. Mieux (ou pire ?), quand je ralentis pour observer ses réactions, il se dresse sur ses pattes arrières et se fait frénétiquement aller la truffe. Je m'arrête complètement et je lui dis: "Allo Coco, comment ça va ?" Je tends ma main, réflexe un peu niaiseux devant une bête inconnue, je sais, c'est pas un chien, mais bon. L'écureuil se remet sur ses quatre pattes et s'avance hardiment vers moi, et là, avant même que j'aie pu anticiper son geste, il m'agrippe l'index et en prend un bon crounch !
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"Eille, chose, chus pas une pinotte !", que je m'exclame, surprise, retirant illico mon doigt de sa féroce menotte.
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Je me recule un peu, étonnée, et le v'là-ti pas qu'il s'avance vers mon gros orteil ! Wô, menute, moumoute, je ne suis pas au menu du jour aujourd'hui, oublie ça mon pitte ! Le coeur s'est mis à me débattre, des images de carnages défilant dans ma tête, la une du Peuple Tribune: "Une pauvre Lévisienne sans défense attaquée par un prédateur féroce"... Bref, j'ai lâché un cri d'mort et l'écureuil s'est sauvé à course. Fiou !
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Dites donc, les Écureux, auriez-vous de la famille à Lévis, par hasard ? Si oui, et si vous le connaissez, faudrait peut-être penser à lui prescrire du ritalin, le p'tit... ;o)
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(EDIT: j'ai équipé mon WeeMee d'une mailloche, ôcazou...)