Blog-pause...
…ça fait du bien !
À propos du 26 mars : j’avoue que j’avais le goût, a priori, de pondre un p’tit texte très sarcastique sur ma journée aux élections. Mais là… non. Là, je n’ai plus aucune envie de fanfaronner. Et pire : je ne suis même pas gênée de dire que j’ai pleuré, le lendemain de ces étonnantes élections. Ce n’est même pas une question de partis, ni de personnes, même si je suis loin d’être convaincue que Christian Lévesque fera un bon député. D’abord, il est riche, de naissance en plus, il n’a jamais vraiment eu à travailler pour sa pitance; la vie normale du citoyen de classe moyenne lui est radicalement inconnue (et là, je ne parle même pas de la pauvreté)… D’autre part, c’est un assoiffé de pouvoir, et ça, ça fait rarement des politiciens proches du citoyen. Pour ceux qui l’auraient déjà oublié, ou qui ne le sauraient carrément pas, il y a deux ans, alors qu’il n’habitait plus Lévis depuis un bon moment (il vient juste d’y revenir, d’ailleurs, et à Beaumont, même pas à Lévis), il s’est présenté à la mairie de l’Ancienne-Lorette (alors fraîchement défusionnée). Puis, l’an dernier, il a été élu président de la Chambre de Commerce de Lévis, mandat qu’il a joyeusement crissé là pour se présenter aux provinciales comme candidat adéquiste. Alors quand je vous parle d’un opportuniste en quête pathologique de pouvoir… Remarquez, il n’est pas le seul de sa race ! Mais peu importe les faits d’armes de la fascinante carrière du nouveau député de Lévis, comme tout le monde, il mérite sa chance. Advienne que pourra.
Ce qui m’a fait pleurer, en fait, c’est l’intense –et désagréable- sensation que mon pays s’échappe… encore. Paternel, lui, est pourtant certain que ce gouvernement minoritaire, au même titre que la présence conservatrice tout aussi minoritaire à Ottawa, va servir la cause indépendantiste. Espérons. Je compte aussi beaucoup sur le trio Curzi/Drainville/Legault. Parce que franchement, j’l’aime ben, Boisclair, mais… force est d’admettre que son chien est mort.
Quant à mon expérience de secrétaire d’élections : avec le plus gros poll du bureau de vote (330 électeurs) et un taux de participation avoisinant les 70%, je n’ai pas eu le temps de prendre des notes. Les quelques moments creux ont été mis à profit pour se dégourdir, se rafraîchir et se sustenter. Et puis j’ai eu la chance de tomber sur une « bonne table » : trois autres femmes superbement gentilles et sympathiques. À nous quatre nous représentions presque tout le cycle de la vie : une toute jeune fille de 18 ans pleine d’énergie et de projets d’avenir, un mi-trentenaire un brin désillusionnée mais toujours passionnée, une récente cinquantenaire assumée et fascinée par l’astrologie et la médecine douce, et enfin une grand-mère souriante et indulgente envers les excès de la jeunesse. J’ai bien aimé ma journée, même si certains électeurs m’auraient bien inspiré quelques commentaires… hum, pas très charitables, disons... je pense à cette vieille dame qui sentait la bière à plein nez à 10 heures du matin, outrageusement insultée que je lui demande de présenter une pièce d’identité, « à mon âge ! ». J'ai eu beau lui expliquer que ça la protégeait, évitant que quelqu'un d'autre vote à sa place, et qu'on demandait cette pièce à tous les électeurs, sans discrimination... M'enfin.
Et, en terminant, full pas rapp avec les élections, mais faut quand même que j’en parle : le mariage secret d’Éric Lapointe en front page de 7 Jours. Mariage secret ? Sur le front du 7 Jours ? Secret ? Uh ? Ah bon.
À propos du 26 mars : j’avoue que j’avais le goût, a priori, de pondre un p’tit texte très sarcastique sur ma journée aux élections. Mais là… non. Là, je n’ai plus aucune envie de fanfaronner. Et pire : je ne suis même pas gênée de dire que j’ai pleuré, le lendemain de ces étonnantes élections. Ce n’est même pas une question de partis, ni de personnes, même si je suis loin d’être convaincue que Christian Lévesque fera un bon député. D’abord, il est riche, de naissance en plus, il n’a jamais vraiment eu à travailler pour sa pitance; la vie normale du citoyen de classe moyenne lui est radicalement inconnue (et là, je ne parle même pas de la pauvreté)… D’autre part, c’est un assoiffé de pouvoir, et ça, ça fait rarement des politiciens proches du citoyen. Pour ceux qui l’auraient déjà oublié, ou qui ne le sauraient carrément pas, il y a deux ans, alors qu’il n’habitait plus Lévis depuis un bon moment (il vient juste d’y revenir, d’ailleurs, et à Beaumont, même pas à Lévis), il s’est présenté à la mairie de l’Ancienne-Lorette (alors fraîchement défusionnée). Puis, l’an dernier, il a été élu président de la Chambre de Commerce de Lévis, mandat qu’il a joyeusement crissé là pour se présenter aux provinciales comme candidat adéquiste. Alors quand je vous parle d’un opportuniste en quête pathologique de pouvoir… Remarquez, il n’est pas le seul de sa race ! Mais peu importe les faits d’armes de la fascinante carrière du nouveau député de Lévis, comme tout le monde, il mérite sa chance. Advienne que pourra.
Ce qui m’a fait pleurer, en fait, c’est l’intense –et désagréable- sensation que mon pays s’échappe… encore. Paternel, lui, est pourtant certain que ce gouvernement minoritaire, au même titre que la présence conservatrice tout aussi minoritaire à Ottawa, va servir la cause indépendantiste. Espérons. Je compte aussi beaucoup sur le trio Curzi/Drainville/Legault. Parce que franchement, j’l’aime ben, Boisclair, mais… force est d’admettre que son chien est mort.
Quant à mon expérience de secrétaire d’élections : avec le plus gros poll du bureau de vote (330 électeurs) et un taux de participation avoisinant les 70%, je n’ai pas eu le temps de prendre des notes. Les quelques moments creux ont été mis à profit pour se dégourdir, se rafraîchir et se sustenter. Et puis j’ai eu la chance de tomber sur une « bonne table » : trois autres femmes superbement gentilles et sympathiques. À nous quatre nous représentions presque tout le cycle de la vie : une toute jeune fille de 18 ans pleine d’énergie et de projets d’avenir, un mi-trentenaire un brin désillusionnée mais toujours passionnée, une récente cinquantenaire assumée et fascinée par l’astrologie et la médecine douce, et enfin une grand-mère souriante et indulgente envers les excès de la jeunesse. J’ai bien aimé ma journée, même si certains électeurs m’auraient bien inspiré quelques commentaires… hum, pas très charitables, disons... je pense à cette vieille dame qui sentait la bière à plein nez à 10 heures du matin, outrageusement insultée que je lui demande de présenter une pièce d’identité, « à mon âge ! ». J'ai eu beau lui expliquer que ça la protégeait, évitant que quelqu'un d'autre vote à sa place, et qu'on demandait cette pièce à tous les électeurs, sans discrimination... M'enfin.
Et, en terminant, full pas rapp avec les élections, mais faut quand même que j’en parle : le mariage secret d’Éric Lapointe en front page de 7 Jours. Mariage secret ? Sur le front du 7 Jours ? Secret ? Uh ? Ah bon.
Oh, et... cette saison, j'écoutais quatre émissions à la télévision. Dont trois le jeudi soir: Les étoiles filantes, Taxi 22 et Minuit le soir. Je ne sais si les auteurs se sont passé le mot, mais chacune de ces séries, qui finissaient toutes hier soir, se terminait par la mort violente d'un personnage. Shit ! Palpitant ! :-s
.
.
(ajout du samedi, après lecture du très sélect télé-horaire de la Presse: Les étoiles filantes "continussent" ! Fiou !)