samedi 24 février 2007

Une visite prolifique

Ce matin, suis allée passer quelques heures à la clinique médicale, bicoze un michant rhube. Absorbée par un très hip et très chiffoné Sélection du Reader's Digest datant de septembre 2002, j'ai bien ri en lisant ceci:
Vous savez que vous êtes entré dans l'ère virtuelle quand:
- Vous essayez de composer votre mot de passe sur le four à micro-ondes;
- Vous n'avez pas fait de réussite avec des vraies cartes depuis des années;
- Vous avez une liste de quinze numéros de téléphone et de neuf adresses électroniques pour joindre les quatre membres de votre famille.
- Vous bavardez en ligne, plusieurs fois par jour, avec un étranger en Afrique du Sud, alors que vous n'avez pas adressé la parole à votre voisin depuis un an.
Je riais donc toute seule comme une bonne sur mon banc, quand un bômôssieur assis en face de moi m'a gratifiée d'un sourire digne d'une pub de pâte à dents (ou d'une pancarte électorale d'André Boisclair).
- Ça l'air drôle, c'que tu lis !
- Pas pire, oui...
Et je lui tend le Reader's Digest en lui expliquant c'qui me faisait rire, et juste comme il me refaisait un autre de ses sourires... l'infirmière m'a câllée pour un premier "tri"... Questions d'usage et autre bla bla bla, je ressors de là, et...
...revenue à mon siège, je constate que le bômôssieur a lui aussi été appelé ailleurs... Dommage. J'entreprends alors de me pitouniser un bon coup avec un vieux Elle Québec. C'est là que j'ai remarqué ce lien vers un site qui met le trop quioute à l'honneur ! Chaque jour est publiée une image visant à faire sourire le visiteur, comme ce super minou qui brille, en tête du présent post. Rââooû ! =(°;°)=
Ai ensuite été appelée au bureau de la docteure au sans-rendez-vous, une blonde que je n'avais jamais vue dans cette clinique que je fréquente pourtant depuis mes trois mois... Sainte-Gougoune ! La quintessence de la maternisante ! Je vous épargne les détails, mais la médame agissait comme si elle me connaissait mieux que moi-même... J'ai retenu une ou deux répliques cinglantes et quelques fous rires devant son attitude tellement matante, j'ai tendu la main vers la prescription de cortisone en comprimés que j'étais venue chercher, en refusant obstinément les antibiotiques qu'elle tenait tant à me fourguer, et je suis sortie de la clinique; me dirigeant tranquillement vers chez-moi, profitant de ce magnifique soleil, je me suis dit: "Un bon rire, un beau sourire d'un bômôssieur, un bon site à visiter, une bonne prescription de pinunes pour ma santé... Wôw, visite prolifique à la clinique !" Y'a des journées, comme ça, ou on s'amuse d'un rien. ;o)