mardi 27 février 2007
lundi 26 février 2007
Petit jeu assez convenu...
J’AIME
Les chats (non ?!?)
Les documentaires animaliers
Mafalda
Les hommes qui font de la calvitie et qui l’assument
La danse contemporaine (même si je n’y connais que dalle)
La Gaspésie
La guitare, le violoncelle, le Hammond B3, les percussions…
Les levers de soleil, les couchers de soleil… le soleil tout court !
Les cimetières
Lire, écrire
L’odeur du pain qui cuit, d’un bébé, d’une marguerite, du lilas, du cèdre, d’un crayon de bois fraîchement aiguisé, de la mer…
Le bois
Le chocolat
Danser
Les dictionnaires
L’eau
Bitcher (hum… voui.)
Tout ce qui est aux fraises
Les grands arbres solitaires au milieu d’un champ
La lenteur, la langueur, la paresse
Le sushi
Me baigner
Les yeux
Les draps propres, surtout s’ils ont séché sur la corde à linge, dehors
Le vitrail
Jouer aux cartes
Les baleines
Flamber 20 piasses chez Dollarama
Les livres de recettes
Les enfants
La mosaïque
Le camping
Me faire jouer dans les cheveux
Les bonbons Campino
Les musées
Les routes de campagne
Les nuages qui ressemblent à des boules de ouate
Peter Gabriel, Elvis Presley, Jack Nicholson
Rire
Le BBQ
Le Bailey’s, et la Haagen-Daaz au Bailey’s
Les Post-It
Toucher, tripoter, caresser, observer avec ma peau
La pleine lune
Les boîtes, les paniers, les coffres
Peindre
Conduire une voiture
Cuisiner et improviser des recettes (suis spécialiste du Touski)
J’AIME PAS
Les pubs des teintures à cheveux, de rasoirs, de shampooings… à propos de pub de shampooing, y’en a un (ou est-ce plutôt "une" ?) à qui je ferais non pas une "chevelurapie", mais une "claquederrièrelatêterapie"...
Les poils dans le bain… en fait, les poils tout court n’importe où ailleurs que sur le corps d’où ils viennent
Les voix de chanteuses nasillardes
Normand Brathwaite, Michèle Richard, Yves Corbeil, Richard Martineau
Les pieds (au propre comme au figuré)
L'injustice
Mes dettes
Avoir le hoquet
Les gens qui s’outre-parfument
L’odeur de l’asphalte, de l’essence, de moufette, des vidanges
Les "kids Kodak" (les prêts à tout pour être vus, photographiés, filmés)
Tout ce qui est aux raisins
Partager ma toilette
L’indifférence
Les incompétents
Travailler de 9 à 5 dans un bureau avec des murs en tapis, éclairé aux fluorescents (l’émission "La Job" constitue en ce sens la mise en scène de mon pire cauchemar)
Le rap, le hip hop, le classique, l'opéra
Prendre le métro
La bière
Avoir froid au nez
La mélamine
Prendre l'avion
Les stores
Avoir la peau des doigts plissée par l'eau
Les téléphones cellulaires
Les nouvelles, les jeux et quiz télévisés, la télé-réalité
Les gens qui commencent toutes leurs phrases par "Écoutez"
Quand le rideau de douche me colle dessus
Les mufflers volontairement tonitruants
Avoir le dessous des ongles sale
Les gens qui mangent la bouche ouverte
Déménager
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Tests et Questionnaires
samedi 24 février 2007
Marc a la réponse !
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Pôôlitik
Une visite prolifique
Vous savez que vous êtes entré dans l'ère virtuelle quand:
- Vous essayez de composer votre mot de passe sur le four à micro-ondes;
- Vous n'avez pas fait de réussite avec des vraies cartes depuis des années;
- Vous avez une liste de quinze numéros de téléphone et de neuf adresses électroniques pour joindre les quatre membres de votre famille.
- Vous bavardez en ligne, plusieurs fois par jour, avec un étranger en Afrique du Sud, alors que vous n'avez pas adressé la parole à votre voisin depuis un an.
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Bibi contente, Raoûû
vendredi 23 février 2007
Errata
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Pôôlitik
mercredi 21 février 2007
J'ai mal au coeur !
Non, je n’ai pas pris une brosse de sucre (bien longtemps que ça ne m’est pas arrivé).
Non, je ne suis pas assise à côté de quelqu’un qui s’outre-parfume.
Ce que j’ai ? J’ai mal aux élections. Beau ne plus écouter les nouvelles (question de préserver ma santé mentale), je suis quand même très bien informée (comme si les nouvelles étaient confondables, si je puis me permettre d'inventer un mot pour l'occasion, avec l’information). Et à peine ai-je mis le nez dehors, ce matin, que je croisais partout le joufflu (bouffi ?) visage de Johnny «Je-Suis-Prêt» Charest, tout fier d’annoncer des élections provinciales le 26 mars prochain (eille, grande nouvelle !). Et… j’ai mal au cœur. J’ai mal au cœur de penser à toutes les pancartes électorales qui pourriront le paysage pendant des semaines; c’est déjà d’ailleurs commencé. À peine avais-je fermé la porte de mon domicile que j’arrivais face à Carole Théberge qui se tient le menton (à l'a-tu peur qu'y tombe ?) en souriant gentiment, enroulée dans son éternel carré de soie (pucapabbbb !). Je fais deux pas, et au coin de ma rue je suis assaillie par Mario Dumont, dont le candidat dans Lévis, Christian Lévesque (avec qui j’ai d’ailleurs partagé les bancs de la polyvalente) n’avait vraisemblablement pas eu le temps d’une séance photo… À choisir, j’aurais préféré le candidat au chef, Christian étant à mon goût plus quioute que Mario. Et Linda Goupil, a’est où, hein ? On se l’demande. Comble de mal de cœur ? J’arrive chez mon père, qui lui les écoute, les nouvelles, à grand renfort de commentaires (lire ici de gros mots bien gras)… que n’apprend-je pas ? TVA qui se munit d’un autobus de campagne, «l’autobus du peuple» ! AHRGGRH ! Une chance que j’ai horreur de vomir, parce que la télévision paternelle se serait retrouvée copieusement arrosée ! Je suis donc venue m’enfermer dans le bureau, devant cet écran, essayer de taper pour ventiler… et tapant, tapant, il me revient moult souvenirs de toutes ces campagnes électorales et référendaires auxquelles j’ai participé, dans le passé. Oui, je fus, dans une autre vie pas si lointaine, ce qu’on pourrait appeler une «militante»… Gosh, juste d’écrire le mot, la nausée me reprend ! Je vais de ce pas me foutre la tête dans la bolle ! Bllblbllb !!! (bonne journée !!!, en langage sous-marin).
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Pôôlitik
dimanche 18 février 2007
Aaaahhhh !
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Full plaisir, Muzik, Sorties
mercredi 14 février 2007
Joyeu-snif Saint-Valen-snif !
Le célibat… Pour certains un état transitoire de courte durée entre deux relations, pour d’autres un état de fait plus ou moins permanent, le célibat est devenu une manne (lire ici une machine à cash) pour certaines entreprises (dont j’ai déjà placoté dans cette chronique). Si le célibat des uns fait la richesse des autres, comme se vit-il concrètement ? Parfois difficilement, comme ces jours-ci, mais la plupart du temps assez bien. Je dis assez bien parce que certains inconvénients du célibat me tapent magistralement sur les nerfs. Comme ces soirs où l’on sort, la gang de copains et de copinettes : ras-le-bol d’être toujours 3, 5 ou 7, mais jamais un chiffre pair.
Et ces matantes tannantes de party des Fêtes, qui posent immanquablement la même tabarn… de question (avec un soupçon de perfidie dans la voix qui m’achale un max) : "Coudonc, Caroline, t’es encore tu-seule c’t’année ?" J’ai frappé un grand coup l’année passée en répondant (avec un soupçon d’insolence, j’en conviens) : "Ben oui, matante, j’aime mieux être tu-seule que d’être pognée à vie avec un agrès, comme toi…" J’ai la nette impression que l’année prochaine, les gentilles matantes se la fermeront au sujet de mon éventuel célibat (en supposant qu’elles me parlent).
Et cette jalousie qui me titille quand je vois ma collègue de travail se faire livrer un souper fait maison tout chaud et odorant, dans une vraie assiette, avec de vrais ustensiles, par son chum attentionné… Si vous saviez le goût ignoble d’une sandwich aux œufs des Produits Mortel, après ça… Et quand le soir je suis seule dans mon lit avec mes trois oreillers et mon toutou… et que ça me pique entre les deux omoplates ??? J’ai beau m’être procuré une main en plastique (pour me gratter, évidemment), ça manque cruellement de dialogue. Aux inventeurs en herbe, voilà une idée de génie : un grattoir en caoutchouc chauffant et parlant, qui dirait "Ça te pique-tu encore, mon amour ? Je peux te gratter toute la nuit, si tu veux !" Ça apporterait au moins un peu de réconfort…
Remarquez qu’il n’y a pas que des désagréments à la vie de célibataire. En effet, moi je n’ai pas de belle-mère envahissante dans les jambes. Et moi, je ne m’engueule pas avec l’être aimé à toutes les Soirées du Hockey. Et moi, je ne ramasse pas les bas sales de mon chum dans tous les racoins de l’appartement. Et moi, je n’ai pas à suivre un cours de cuisine intensif avec belle-maman pour que son ingrat de fils arrête de lever le nez sur son assiette. Et moi, je n’ai pas de comptes à rendre à personne. Et moi, ça me pique dans l’dos. Bonne nuit. Et bonne Saint-Valentin !
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Vieux textes
dimanche 11 février 2007
Trouvaille !
Chaque fois que je ramène des livres de la bibliothèque, je les feuillète rapidement, et souvent je trouve quelque chose. Le plus souvent c'est le reçu d'emprunt du dernier lecteur, parfois aussi un signet "funéraire"... mais hier, j'ai trouvé des chats ! Sont-y pas quioutes ? Me semble que ça va mieux retenir ma page !
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Sophie
Jean Barbe a écrit : «Nous ne savons pas, et c’est précisément parce que nous ne savons pas que nous sommes frères et sœurs de celui qui s’est donné la mort : il ne devait pas savoir, lui non plus.» (Autour de Dédé Fortin, Leméac, 2001). À ce titre, et à plus d’un d’ailleurs, Sophie était ma sœur. Souvent, ses pétillants yeux bruns souriaient avant sa bouche, quelques micro-secondes avant, et sans s’en être aperçu, on souriait aussi, juste en même temps qu’elle…
Je vous épargne les clichés du genre «Elle avait tout pour être heureuse, elle était si belle, et si gentille, tout pour elle !» et autres lieux communs. Oh, pour être belle et gentille, elle l’était, mais pas plus que vous et moi Sophie n’avait tout pour être heureuse, pour la simple et bonne raison que d’être heureux ne vient pas de ce qu’on a, mais de ce qu’on est. Certains marchands de bonheur promettent un état permanent et totalement satisfaisant... personne n'est parfait et parfaitement heureux, tout l’temps. Sophie, si petite et mince était-elle, portait pourtant un monde sur ses épaules. Sophie était atteinte de culpabilitite aiguë : tout était de sa faute, surtout les moins belles affaires. Accumulation de culpabilités d’années en années, de jour en jour, jusqu’à celui où elle s’écroula. Tous, famille et amis, nous reprocherons toujours de n’avoir pas su la retenir, de n’avoir pu la dévier de la chute. Mais… un jour, comme ça, des années plus tard, la paix se fait, un peu, parce qu’on finit par admettre qu’on était impuissants. Que rien ni même personne n’aurait pu combler ce gouffre qui l’aspirait par en-d’dans. Que personne, vraiment personne, surtout pas elle, n’était responsable de la douleur qui devait finalement l’emporter. Personne.
Le suicide nous touche tous, chacun de nous a avec lui une relation plus ou moins intime : lui a souvent pensé à se tuer sans jamais oser, elle a un fils qui en est mort, cette autre, là, veuve prématurée d’un agriculteur qui était à bout de souffle, et lui, assis tout près de vous dans sa chaise roulante, qui a posé le geste mais qui a manqué sa shot, et un autre encore, qui se reprochera amèrement, longtemps, infiniment, de n’avoir pas su l’aimer comme elle en avait tant besoin. Et vous ? Quant à moi…je n’ai qu’une chose à en dire : un suicidaire ne veut pas vraiment mourir, mais bien cesser de souffrir.
Tous les jours je pense à Sophie, tous les jours depuis sept ans maintenant, en pensée je prends sa main, je lui souris et je lui répète que je l’aime. Ne jamais oublier Sophie, c’est encore le meilleur moyen de la garder en vie.
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Bibi tristounette
mercredi 7 février 2007
dimanche 4 février 2007
Fernando et les gros
Guy A. Lecave ouvre l’entrevue de façon convenue, en soulignant les rondeurs excessives des personnages de Botero, et lui demande, avec une légère répugnance évidente, s’il est attiré par les "personnes corpulentes". Et là, cet homme que l’on qualifie de "peintre vivant le mieux coté au monde" prend un air à la fois dégoûté et amusé en tendant les mains devant lui : "Oh non ! Je ne suis jamais allé avec une grosse ! Ma femme est maigre, même très maigre !" Non, mais ! On lui aurait demandé s’il avait la lèpre ou des morpions qu’il n’aurait pas réagi autrement, ce mufle ! Comme si "d’aller avec une grosse" était la pire des abominations, qu’il ne faudrait surtout pas avouer, même sous la torture… J’vous mens pas, j’en bavais de rage sur mon fauteuil !
Si j’ai bien saisi l’argumentation un brin confuse du suffisant monsieur, un gros dans la vraie vie, c’est laid, mais un gros sur ses toiles à lui, c’est beau, ça "devient de l’art". Allôôô ?!?! J’hallucine de voir tous ces ti-jos-connaissants de l’art s’extasier devant les gros de Botero, ces mêmes gens qui souvent reniflent de mépris devant un vrai de vrai gros, d’os et surtout de chair : quelle hypocrisie, bordel !
Le pire, dans tout ça, et ce qui heurte le plus à mon avis, c’est que Botero n’a fait qu’exprimer spontanément l’opinion de la masse. Après, on s’étonnera que la plupart des grosses aient une si piètre estime d’elles-mêmes. Les gros, eux, sont moins touchés par cette lipophobie ambiante : un gros gars, c’est un bétail, c’est un homme fort, c’est du solide, c’est du sécurisant. Une grosse femme, c’est une lâche qui se laisse aller, une cochonne qui fait pas attention, à la limite une bonne copine faire-valoir pour toute femme "normale" (entendre ici : pas grosse) désirant se mettre en évidence.
Croyez-moi, je ne paranoye pas. Quiconque n’est jamais resté coincé dans un tourniquet d’épicerie ou un siège d’avion ne peut pas se figurer ce que c’est qu’être gros. J’en ai assez vu, entendu, lu et surtout vécu pour écrire tout un livre (ce que je pense sérieusement à faire, d’ailleurs) sur l’"ostracisation" des gros en Occident. Mais… rassurez-vous. J’ai –au prix d’efforts acharnés- dépassé le stade où je prenais tout ça de manière intensément personnelle. Je m’offusque encore, certes, et je ne crois pas (voire ne souhaite pas) être jamais capable de cesser de m’offusquer. Mais contrairement à une certaine époque de ma vie, je ne me laisse plus arrêter par mon corps. Le gras m’est moins un boulet qu’il le fut autrefois. J’ai appris à vivre avec ce body qui est le mien, et surtout, j’ai compris qu’il fallait impérativement le respecter.
Visiteurs éventuels de l’expo Fernando Botero… extasiez-vous si vous en avez envie, et… ayez une petite pensée genre "sourire en coin" pour moi. :o)
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Libellés : Non mais, Toutounerie, VeUdettariat
vendredi 2 février 2007
Pour quoi faire ? Bonne question, Johnny Boy !
Exemple ? Vous pourrez lire très prochainement ma montée de lait à propos du passage de Fernando Botero à "Tout le monde en parle".
Un autre exemple ? Partager avec mes encore hypothétiques lecteurs (y'en a au moins un, entéka !) mes humeurs, quelles qu'elles soient. Les ceuses qui me connaissent un tant soit peu savent déjà très bien que j'ai des humeurs variées, passant allègrement de joyeuse à chiâleuse, sans qu'il n'y ait nécessairement de transition logique entre les deux !
Évidemment, il me faudra un certain temps pour apprivoiser ce petit animal virtuel qu'est Blogger, question d'être efficace, mais... je m'amuse déjà beaucoup à l'idée de cet espace de liberté pour ma plume !
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g
Un blogue, moi ? Noooon ??!?!
Depuis plusieurs jours cette idée me tarabiscote...
Quand ça me tentait vraiment trop je finissais par me dire, "Que voilà une idée futile !", et de n'y plus penser pendant quelques heures... D'autant plus que je n'ai même pas de connection internet à la maison ! Et puis me voilà aujourd'hui, au moins décidée à essayer ça...
.
Y'a tellement de blogues, et surtout tellement de blogues plattes... vais-je en commettre un autre ? Barf. Moi, j'veux écrire, y'a que ça qui motive le présent blogue. Si toutefois il se trouvait des lecteurs avides de mes mots, j'vais pas m'en plaindre, quand même ! :o)
Alors bienvenue à moi-même sur Blogger, et bienvenue itou aux éventuels lecteurs... Enjoy !
Pitché dans la mare virtuelle par caroline.g