Multi-Post ~ Spécial Mourial
Voilà, après un deux jours et demi bien rempli (fête d'enfant pleine de vie, marche, magasinage et dîner sur le Platô, visite de galeries d'art sur la rue Saint-Paul, poker-confidences sur le divan, dîner avec mon nami Guy), je suis "reviendue", très très contente de mon court séjour, et aussi très très très contente de mon retour ! On a beau dire, on n'est jamais mieux que chez soi. Et chez moi, ben c'est Lévis, rien que Lévis, vive Lévis ! Z'auriez dû voir la crise hystérique de colleux minouniens à laquelle j'ai eu droit... longtemps que je n'avais vu ma Fripouille aussi ronronnneuse, quel accueil !
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J'ai vu plus de veudettes en deux jours et demi qu'en presque cinq ans: d'abord, Plume Latraverse dans le métro...
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...puis Martin Drainville à la Caisse Pop de la rue Mont-Royal...
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...puis Dumas au Saint-Viateur Bagels où nous avons dîné...
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...et enfin Anne-Marie Egré (bon, pas full connue, je l'admet) sur le banc devant moi dans l'autobus Orléans Express me ramenant dans ma douce banlieue !
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Parlant d'autobus Orléans Express... quiconque s'imagine qu'un de ces bus risque d'être moins plein un mardi après-midi qu'un samedi matin est dans le champ, dans le très très champ. J'en étais. Et j'ai tout fait pour rester seule dans ma banquette. V'savez, à la largeur que j'ai, il relève du sport extrême de partager ma banquette pendant trois heures de temps, sans compter que je suis une gigoteuse intempestive... Bref, j'ai mis mon gros sac à dos sur l'autre banc, je me suis scotché les écouteurs dans les oreilles en feignant de regarder très attentivement dehors, m'évachant le plus possible sur le banc, question que tout passager éventuel se dise dans sa tête "Ah non, clisse, je vais pas passer trois heures assis là, non non !". Ça marche pratiquement toujours, cette attitude, sauf les jours de cohue comme le temps des Fêtes ou... un ordinaire mardi après-midi de novembre. Y'avait du monde ! Tellement de monde... que le seul siège libre de l'autobus, au final, était celui à côté de moi. Il s'en est fallu de peu, pourtant. Arrivés à Longueuil, y'avait encore du monde qui voulait monter... une chance pour moi, le chauffeur intelligent qui faisait le tour de son autobus pour compter les places libres a estimé qu'il valait mieux ne pas compter celle qu'occupait mon sac. Ah ha ! Cela dit, la prochaine fois que je vais à Mourial, je vais m'arranger pour me mouvoir autrement. Y'a toujours ben des maudites limites à angoisser pendant presque une heure pour être sûre d'être seule sur son banc !
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Je tiens à remercier "publiquement" Patoup, ma chère et tendre et angélique Patoup, pour son accueil hors du commun. Je ne t'imaginais pas autrement (même si certains détails de toi m'ont comme qui dirait... surprise, ah ha !). J'ai eu la privilège d'entrer dans ta bulle, et la prochaine fois, ce sera toi qui pourra te glisser dans la mienne, de bulle lévisienne ! :o)